Les investissements de l'Agence française de développement dans l'agriculture au Sénégal ont atteint, ces cinq dernières années, un volume total de 100 milliards de francs CFA, a annoncé l'ambassadeur français à Dakar, Christophe Bigot, ce mardi 13 mars. Le diplomate s'exprimait en marge du Salon international des industries et techniques agro-alimentaire, édition 2018. Le secteur agricole Sénégal n'a guère cessé d'attirer les investissements étrangers. D'après l"ambassadeur français au Sénégal, Christophe Bigot, les investissements de la France dans ce secteur ont atteint, sur les cinq deniers années, un montant total de 100 milliards de francs CFA.
L'industrie de la banane de Sainte- Lucie semble rebondir avec l'annonce de l'expédition d'une cargaison de fruits vers le marché français le mois prochain. Cet envoi devait se faire depuis le début de cette année, mais il a dû être repoussé en raison des dommages causés aux bananeraies par la tempête Matthew en septembre de l'année dernière et des pluies exceptionnellement abondantes au cours de la dernière partie de 2016. La tentative d'introduction des bananes locales sur le marché français et européen a été faite peu après que l'administration du Premier ministre, Allen Chastanet, a pris les rênes du gouvernement en juin dernier lorsqu'elle a rencontré des responsables français lors d'un voyage en Angleterre et dans d'autres parties de l'Europe.
Lundi 20 novembre, le Ministre du commerce extérieur et des investissements étrangers M. Rodrigo Malmierca Díaz et le Directeur du département Amérique latine et Caraïbes de l’Agence française de développement M. Hervé Conan, ont signé à La Havane la première convention de financement de l’AFD, en présence de l’Ambassadeur de France à Cuba, SE Jean-Marie Bruno. Cette signature intervient un an, jour pour jour, après l’ouverture du bureau de l’AFD à Cuba. L’accord signé constitue la première intervention d’une banque de développement d’un pays membre de l’OCDE à Cuba.
L’Agence française de développement (AFD) vient de distribuer à 77 petites entreprises camerounaises, à Yaoundé, Bafoussam et Bamenda, les premiers chèques-service leur permettant d’accéder à des services non financiers. L’AFD explique qu’une cartographie des trois premiers bassins agricoles cibles a permis d’identifier les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pmea) mais aussi les prestataires compétents et intéressés par le travail en zone rurale, qui ont bénéficié de formations. La zone rurale a été choisie, selon l'AFD, parce que les consultants, bureaux d’études et autres structures d’accompagnement sont concentrés dans les milieux urbains et ne connaissent pas forcément les problématiques des Pmea.
Un accord financier d’environ 63 milliards de Fcfa a été signé le 14 novembre 2017 à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie du Plan et de l’Aménagement du territoire Louis Paul Motazé et Hans-Peter Schader, le chef de la mission de l’Union européenne au Cameroun. Ce prêt de l’Union européenne servira à booster le secteur agricole, à soutenir notamment les réformes initiées par le gouvernement camerounais dans le secteur dans le cadre du Programme indicatif National (PIN) du 11ème Fonds européen de Développement qui se décline autour de deux secteurs : la gouvernance et le développement rural. Ces fonds serviront ainsi à mettre en place un système d’accès facile aux semences et aux autres produits agropastoraux.
Huit agriculteurs originaires du Mali viennent d'achever un voyage de trois semaines à la découverte des exploitations bretonnes. Fin du voyage d'étude pour huit jeunes agriculteurs maliens. Après trois semaines à découvrir des exploitations bretonnes, la délégation originaire de la province de Ségou repart dans son pays. Avec des idées plein la tête. "On a découvert des organisations, des techniques intéressantes", témoigne Mamadou Sissoko, président de la coordination régionale des jeunes ruraux de Ségou. Un agriculteur qui a été bluffé par les liens entre paysans bretons, à travers les coopératives.
Le mardi 14 novembre 2017 s’est tenu à Ouagadougou un panel d’échanges sur l’insuffisance des allocations budgétaires en faveur de la modernisation des exploitations agricoles familiales. Un panel qui entre dans le cadre du programme Voix pour le changement, mis en œuvre l’organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina Faso) en collaboration avec neuf organisations de la société civile dont quatre dans la thématique sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Le Burkina Faso est l’un des rares pays de l’Afrique subsaharienne à respecter l’engagement pris par les chefs d’Etat en 2003 à Maputo et qui consiste à consacrer au moins 10% du budget de leur pays à l’agriculture.
En Afrique du Sud, les acteurs de l’industrie des agrumes ne prennent pas toujours au sérieux le problème récurrent de la maladie des taches noires ou Citrus Black Spot (CBS). C’est ce qu’estime l’Union des agriculteurs espagnols qui en veut pour preuve la recrudescence des cas d’interceptions cette année. En effet, d’après l’Organisation ibérique, au mois d’octobre 2017, 37 interceptions de lots d’agrumes expédiés vers l’Europe, ont été réalisées, alors que la tendance était à la baisse entre 2014 et 2016 (53 à 21).
Jadis fleuron de la production horticole de Guinée, la filière ananas tente de se relancer et de regagner des parts sur le marché européen. Friguiagbé, préfecture de Kindia, à 135 km de Conakry. Nous sommes sur les terres d’Alseni Soumah, un parmi le millier de producteurs privés affiliés à la Fédération des planteurs de la filière fruit de la Basse-Guinée (FEPAF-BG) dont les terres sont disséminées entre les préfectures de Kindia, Forécariah, Coyah, Dubreka, Boffa et Boké, en Guinée Maritime. Ses trois hectares d’ananas en phase de maturation sont, par endroits, recouverts de paille pour les protéger du soleil. Une technique qui s’est imposée afin de répondre aux normes d’exportation.
Après un retard de plus d’une semaine par rapport à l’année dernière, les exportations du litchi malgache vers les marchés européens où le produit emblématique de la Grande Ile est très demandé, démarrent officiellement ce mercredi. Mais à cause de la sécheresse qui a considérablement altéré la production du litchi cette année, la campagne de commercialisation s’annonce difficile. Si les premiers litchis de Madagascar sont déjà arrivés en Europe mi-novembre, la campagne de commercialisation du fruit de la Grande Ile démarre officiellement ce mercredi.