| | | Ce blog partage des informations clé sur les programmes et évènements ACP-UE à Bruxelles importants pour le développement agricole et rural des pays ACP. Date : [DATE] Bulletin du Bureau de Liaison du CTA à Bruxelles
Principaux évènements de la semaine.
- Principaux évènements ACP-UE pour la semaine du 21 au 25 Juin 2010
- Notre invité vidéo: Mr. Peter Wobst, Economiste Senior, FAO
- La BEI soutient le tout nouveau fonds de micro-financement rural
- L’UE fait un don de $29 millions à l’Afrique du Nord
- Baisse de la production de sucre de l’Ile Maurice en 2010
- Les ONG veulent encourager l’essor des fleurs du commerce équitable
- La France déclare que l’Afrique doit être au Conseil de Sécurité de l’ONU
- Aide budgétaire et résultats de l’OMD
- Le Soudan devrait recevoir 150m € de fonds inutilisés
- Nigeria: le Nasarawa exporte des ignames vers le Royaume-Uni
- Eléments moteurs de la collaboration internationale dans la recherche
- Vers la zone de connaissances UE-ALC
- Appel d’offres pour une étude sur la contribution des mesures CAP à la biodiversité et la préservation de l’habitat
- Appel d’offres: Evaluation des actions de promotion et d’information relatives aux produits agricoles
- Un logiciel de prévision aide à gérer les catastrophes
- Un programme commun de recherche pour la sécurité alimentaire
- Le nouveau visage de la Coopération UE-Afrique dans la science
- L’impact des tarifs agricoles et des subventions de l’UE
- L’Italie contribue au Fonds de partage des bénéfices
- Rapport annuel sur la situation et les tendances du marché du carbone
- La CE publie une analyse sur l’objectif de réduction de 30%
- APE sur le secteur bancaire: encouragement des échanges inter-africains
- Principaux évènements ACP-UE pour la semaine du 21 au 25 Juin 2010
2010-06-21
Parlement Européen (Bruxelles): - 22 Juin : Audition publique sur la dimension externe de la Politique Commune de la Pêche - 22 Juin: Le Commissaire De Gucht à la Commission sur le commerce international Présidence UE: - 24 Juin (Luxembourg): Conseil Télécommunications, Transport et Energie Secrétariat ACP (Ougadougou): - 21-22 Juin: 35ème Session du Conseil des ministres ACP-CE Pour de plus amples informations, veuillez consulter notre calendrier à la page http://bruxelles.cta.int/
Parlement européen Présidence espagnole de l'UE Secrétariat ACP
- Notre invité vidéo: Mr. Peter Wobst, Economiste Senior, FAO
2010-06-21 Catégorie(s) : Développement rural
Notre invité vidéo pour la semaine est Mr.Peter Wobst. Il est économiste senior et chef de l'équipe « Emploi rural » de la Division des questions genre, équité et emploi rural de la FAO à Rome. A l'occasion de sa participation au Briefing de Bruxelles sur la jeunesse et le développement rural dans les pays ACP (16 Juin 2010), Mr. Wost nous a donné ses impréssions du Briefing. Il a également parlé du rôle de la jeunesse dans les programmes de la FAO. Mr. Wobst a proposé un suivi des Briefings entre les participants. Sur le rôle de la jeunesse dans les programmes de la FAO, Mr. Wobst a insisté sur la nécessité de la création d'emplois pour les jeunes, une problématique adréssée par la division 'Emploi Rural' de la FAO. Regardez la vidéo Briefing sur la jeunesse FAO
- La BEI soutient le tout nouveau fonds de micro-financement rural
2010-06-21 Catégorie(s) : Développement rural
La capacité des communautés rurales pauvres autour du monde à avoir accès au financement a reçu en début de journée un puissant coup d’accélérateur avec la création de Rural Impulse II, un nouveau fonds de micro-financement spécialisé soutenu par des institutions financières et des investisseurs publics et privés de premier plan. La Banque européenne d’investissement, la SFI – partie du Groupe de la Banque mondiale, la KfW Entwicklungsbank (la Banque allemande de développement), la Société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO) et la Société néerlandaise de financement du développement (FMO) ont officiellement accepté de participer au fonds. Une série de banques et d’investisseurs privés apporteront également leur participation. Le fonds est parvenu à mobiliser des ressources privées et l’expertise spécialisée d’autres investisseurs: le Fonds italien de Fonds “Microfinanza 1”, le syndicat belge ACV-CSC Metea et VDK spaarbank, la Bank für Kirche und Caritas en Allemagne, Norwegian Microfinance Initiative (NMI), et d’autres. Le Fonds est une initiative d’Incofin Investment Management, fera office de conseiller du Fonds. Source: Banque européenne d’investissement En savoir plus En savoir plus sur le fonds Les partenaires
- L’UE fait un don de $29 millions à l’Afrique du Nord
2010-06-21 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Efficacité Aide
L’Union européenne accorde $29 millions supplémentaires afin d’aider les pays de la région du Sahel, en Afrique du Nord, qui souffrent de la sécheresse et de mauvaises récoltes. Le Commissaire de l’UE au Développement, Kristalina Georgieva, a déclaré mercredi aux reporters que la nouvelle aide contribuera à alléger l’impact de la pénurie alimentaire, qui ne fait que s’aggraver dans la région. Cette somme s’ajoute aux $24 millions que la commission de l’UE affirme avoir accordés cette année au Sahel. Les programmes humanitaires cibleront plus de sept millions de personnes au Niger, au Tchad, au Burkina Faso et dans le Nord du Nigeria. L’aide financera l’aide alimentaire d’urgence entre les récoltes, l’attribution de semences aux agriculteurs et le traitement des enfants souffrant de grave malnutrition. Le Sahel a été poussé dans la crise par des précipitations irrégulières, ce qui s’est traduit par de mauvaises récoltes. L’UE affirme que ce recul, associé aux prix alimentaires élevés et aux offres d’emploi limitées, a contraint jusqu’à 10 millions de personnes au Tchad et au Niger à demander une aide d’urgence. Source: Africa Good News En savoir plus DG ECHO
- Baisse de la production de sucre de l’Ile Maurice en 2010
2010-06-21 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Développement rural
La production de sucre de l’Ile Maurice devrait passer cette année de 467.234 tonnes en 2009 à 450.000 tonnes, en grande partie en raison à la réduction de la surface cultivée et de mauvaises conditions météorologiques, a affirmé vendredi la Chambre de l’Agriculture. Le sucre, qui constitue depuis des siècles le pilier des îles de l’Océan indien et compte aujourd’hui pour près de $10 milliards dans son économie, représente environ 3 pour cent du produit intérieur brut, affirme la Chambre, et il est son principal employeur. Jocelyn Kwok, secrétaire général de chambre a déclaré dans une interview à Reuters : "Les petits planteurs abandonnent la culture de la canne à sucre". "Nous avons perdu 2.200 hectares de champs de canne à sucre (chaque année). En 2009, nous avons perdu 1.900 hectares, et il devrait en être de même cette année" dit-il. Les producteurs de sucre de l’Ile Maurice ont été durement frappés après que l’Union européenne a réduit de 36 pour cent son prix garanti pour le sucre d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). La dernière tranche a pris effet en octobre. Les grands producteurs ont tenté de diversifier leurs revenus en produisant de l’électricité et de l’éthanol et ont remplacé la main-d’œuvre par des machines. Mais les petits producteurs ont eu du mal à faire face à cette situation. L’Ile Maurice, qui a une population de 1,3 millions d’habitants, est le premier exportateur de sucre du bloc des ACP vers l’UE. Kwok affirme que les mauvaises conditions météorologiques, associées à l’insuffisance de fortes pluies, expliquent le retard de développement de la canne. Source: Reuters En savoir plus L'industrie sucrière à l'Ïle Maurice Négociations APE pour l'Ïle de Maurice
- Les ONG veulent encourager l’essor des fleurs du commerce équitable
2010-06-21 Catégorie(s) : Environnement, Archives
Le 1er juin, à Bruxelles, des militants protestant contre les conditions de travail inhumaines et les longues heures de travail dans la floriculture ont remis aux parlementaires européens des fleurs du commerce équitable produites dans le cadre du Flower Label Program, afin de les inciter vivement à soutenir une campagne en faveur de la production de fleurs saines sur un plan social et environnemental. Le Flower Label Program est soutenu par plusieurs organisations non gouvernementales européennes ainsi que par l’Union européenne et l’Agence autrichienne de développement. La part de marché des fleurs du commerce équitable reste faible. Le label commerce équitable du Flower Label Program est appliqué aux fleurs cultivées par les travailleurs qui ont le droit de s’organiser en syndicats. Les plantations certifiées pour appliquer le label doivent également mettre en place des mesures contre la discrimination des travailleurs. Le label offre également la garantie que les salaires sont payés conformément au droit national et aux conventions collectives et que les travailleurs bénéficient de contrats de longue durée, de la sécurité sociale et d’une protection contre les pesticides. En Europe, la demande de fleurs hors saison provenant de pays en développement est en augmentation. Selon le réseau d’ONG SOLIDAR, l’Europe importe 50 pour cent des fleurs coupées du monde. Les ONG qui soutiennent le Flower Program Label affirment que les personnes qui travaillent dans la floriculture, à savoir souvent des femmes, sont confrontées à des conditions de travail inhumaines, exposées à des produits chimiques et à de longues heures de travail. Source: Le Courrier En savoir plus Campagne 'Fleurs équitables' Demandes de la campagne
- La France déclare que l’Afrique doit être au Conseil de Sécurité de l’ONU
2010-06-18
Le Président français Nicolas Sarkozy a déclaré lundi que l’Afrique devrait être représentée au Conseil de Sécurité de l’ONU, promettant de soutenir les réformes lorsque la France prendra les rênes des groupes du G8 et du G20 des grandes économies, l’an prochain. S’exprimant lors du lancement du 25e sommet Afrique-France, il a déclaré qu’il était temps pour le monde d’accorder à l’Afrique une place sur la scène mondiale afin d’examiner les crises et les réformes internationales. Les nations africaines demandent deux sièges tournants permanents depuis 2005, étant donné que le continent compte environ 27 pour cent de membres aux Nations Unies, et compte tenu de sa taille et du rôle des puissances mondiales sur son territoire. La Chine, les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et la France sont membres permanents du Conseil. Le Nigeria, le Gabon et l’Ouganda comptent parmi les 10 membres qui ont des sièges tournants. Le G8 est composé de nations riches de premier plan, tandis que le G20 inclut également d’autres grandes économies. L’Afrique du Sud est le seul membre du G20 de l’Afrique. La réforme du Conseil de Sécurité a été retardée, en raison de quatre pays en particulier – le Brésil, l’Allemagne, le Japon et le Pakistan – qui tentent d’obtenir de nouveaux sièges permanents. Un groupe appelé "Uniting for Consensus", dirigé par l’Italie, l’Argentine, le Pakistan et le Mexique, s’oppose à ces tentatives et veut que le Conseil ajoute uniquement des membres non-permanents supplémentaires. En 2005, l’Union africaine a adopté le "consensus Ezulwini", qui préconise de réserver à l’Afrique des sièges permanents avec pouvoir de veto ainsi que davantage de sièges non-permanents. Une source diplomatique française affirme que la France prône une réforme proposée précédemment par le Royaume-Uni, en vertu de laquelle le statut de membre non-permanent au Conseil de Sécurité serait porté à 10 ans au lieu de deux actuellement, sans droit de veto. Sourece: Reuters En savoir plus Conseil de securite de l ONU Groupe intégré de la sécurité du G8 et du G20
- Aide budgétaire et résultats de l’OMD
2010-06-18
Le premier Document de développement a été présenté par le personnel de la Commission européenne à ODI, à Londres cette semaine. Il vise à faire mieux connaître la pensée politique de l’UE sur les questions de développement et solliciter des commentaires et des suggestions en vue d’autres analyses. L’étude de la Commission européenne/DG Développement analyse la relation entre la mise à disposition d’une aide budgétaire générale (ABG) et les résultats de l’OMD, en répartissant les pays entre bénéficiaires d’une aide budgétaire “élevée” et “faible” et en évaluant dans quelle mesure les OMD sélectionnés ont été améliorés dans chacun de ces groupes. Nous pensons que les bénéficiaires d’une ABG élevée s’en sont – souvent beaucoup - mieux tirés, dans les quatre ABG évalués (couvrant l’inscription dans les écoles primaires, la parité hommes-femmes dans l’éducation, la mortalité infantile, et l’accès à l’eau), et en termes d’améliorations de l’Indicateur de développement humain, au cours de la période 2002-2007. L’analyse de corrélation semble également indiquer qu’il existe une relation positive entre la réception d’une aide budgétaire et les résultats de l’OMD (important dans le cas des indicateurs de l’éducation et l’IDH), mais elle n’est pas toujours forte et d’autres indicateurs seront également des déterminants importants des résultats de l’OMD. Nous constatons aussi que, même après avoir contrôlé la qualité de l’environnement politique, le niveau de revenu et la dépendance à l’égard de l’aide, les bénéficiaires de l’ABG élevée s’en sont en moyenne mieux tirés que d’autres pays. Il convient de souligner que cette étude est une analyse d’association, pas de causalité. Néanmoins, dans l’ensemble, les résultats soutiennent davantage la thèse selon laquelle les pays recevant une aide budgétaire importante s’en sortent mieux que ceux qui ne reçoivent pas d’aide ou seulement une petite aide budgétaire. Source: Commission Européenne
En savoir plus DG Dev OMD
- Le Soudan devrait recevoir 150m € de fonds inutilisés
2010-06-18
Les Etats membres de l’UE conviennent de garantir que le Soudan continuera à recevoir une aide au développement. Les Etats membres de l’UE ont convenu de consacrer 150 millions € de fonds inutilisés à des projets au Soudan afin de garantir que le pays continue de recevoir une aide au développement. Actuellement, le Soudan ne peut pas recevoir de fonds de l’UE provenant de nouveaux budgets parce que son gouvernement central a refusé de ratifier le Statut de Rome qui établit la Cour pénale internationale (CPI). L’aide humanitaire n’est pas affectée par l’opposition du Soudan à la CPI qui, en 2009, a mis le Président du Soudan Omar al-Bashir en accusation pour crimes de guerre. La décision, acquise à l’unanimité lors d’une réunion de diplomates des Etats membres le mardi 18 mai, sera adoptée officiellement dans quelques semaines. Les Pays-Bas, qui sont le plus fervent partisan de la CPI, ont formulé une déclaration qui n’a rencontré aucune opposition et en vertu de laquelle aucun fonds provenant de cette allocation ne devrait être acheminé par le biais du gouvernement de Khartoum. Un fonctionnaire de la Commission européenne a déclaré que la proposition, qui a été rédigée par la Commission, était une réponse aux préoccupations concernant la poursuite de projets de développement existants. Un fonctionnaire de la Commission a déclaré que la Commission espère que les fonds seront attribués à des projets spécifiques d’ici janvier, au moment où le Sud Soudan organisera un référendum sur l’indépendance. Le référendum fait partie d’un accord de paix de 2005 qui a mis fin à une guerre sanglante de dix ans avec le gouvernement central de Khartoum. Si le Sud devait opter pour l’indépendance – ce qui n’est absolument pas certain – et décider de ratifier le Statut de Rome, il aurait à nouveau accès au Fonds de développement européen. D’aucuns craignent que l’attention des donateurs se déplace entièrement vers le sud, laissant un vide dans le nord. Source: Europeanvoice En savoir plus Cour pénale internationale website de gouvernmement de Soudan
- Nigeria: le Nasarawa exporte des ignames vers le Royaume-Uni
2010-06-16
Le gouvernement de l’Etat de Nasarawa a exporté plus de 118 tonnes métriques d’ignames vers le Royaume-Uni (UK) sous la marque PEPA Yam. L’état, qui a entamé l’exportation à la fin de l’an passé, devrait exporter ce mois-ci 50 tonnes métriques d’ignames vers le R.U. Le gouverneur, Aliyu Akwe Doma, qui a divulgué cette information en contrôlant le niveau de charge de travail au centre de conditionnement de Keffi, a déclaré que le concept du centre avait été étendu afin d’inclure davantage de produits agricoles. Selon lui, "L’idée initiale était de commencer avec les (le conditionnement des) patates douces et les ignames mais aujourd’hui le concept a été étendu afin d’inclure d’autres produits agricoles tels que les légumes, le poisson; chaque aspect des produits agricoles peut aussi être conditionné au centre." Le gouverneur a souligné que les travaux ont ralenti la construction du centre, qui est le premier de ce type dans le pays "à permettre au gouvernement fédéral d’élaborer une politique nationale pour l’initiative."Et d’ajouter : "Maintenant que c’est fait, les travaux vont commencer pour achever le projet, expliquant que, techniquement, le projet n’était pas arrêté en raison du manque de fonds mais pour éviter les erreurs qui auraient un effet négatif sur le projet. Quant à savoir si le retard entravera l’exportation d’ignames vers le R.U., M. Doma a déclaré, "Il n’entravera pas la continuité des expéditions de notre igname (PEPA Yam) vers le R.U.", et que le gouvernement avait conclu d’autres accords qui garantiraient qu’il continue a répondre aux besoins du marché britannique, soulignant que "jusqu’ici, çà va." M. Doma a également déclaré que, bien que des plans étaient en cours afin de répondre aux besoins d’autres marchés en Europe, il ne désire pas se précipiter vers d’autres marchés mais pénétrera progressivement ceux-ci dès qu’il aura réussi à obtenir le marché britannique et aura terminé les travaux du centre de conditionnement à Keffi. Le gouverneur a également divulgué que le gouvernement était en train d’entamer la construction d’un autre centre de conditionnement à Lafia, la capitale de l’état, grâce à un accord de Partenariat Public-Privé (PPP) entre le secteur privé, le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’état. M. Doma a cependant déclaré que les détails n’avaient pas encore été élaborés mais que dès qu’ils le seraient, les travaux commenceraient également au centre. Source:allafrica.com En savoir plus Le governement de Nasarawa
- Eléments moteurs de la collaboration internationale dans la recherche
2010-06-16 Catégorie(s) : Archives
Ce rapport, rédigé conjointement par le groupe Technopolis et le Manchester Institute of Innovation Research (Université de Manchester), est une synthèse d’un projet mené au nom de la Commission européenne DG Recherche. Cette étude cherche à comprendre les considérations politiques formulées lors de l’élaboration et la mise en œuvre de liens avec d’autres pays en matière de science, technologie et innovation (STI). Le rapport analyse les divers éléments moteurs qui sous-tendent la coopération internationale STI et examine les interactions entre ces éléments. Source: Commission Européenne En savoir plus DG Recherche ISTIC UNESCO
- Vers la zone de connaissances UE-ALC
2010-06-16
Le changement climatique, les transitions démographiques, les attentes concernant une meilleure santé et des économies plus vertes et plus inclusives font partie des éléments moteurs en faveur de plus de coopération et d’innovation scientifique et technologique. Le Sommet de Guadalajara en 2004 a donc placé le développement d’une Zone de connaissances UE-Amérique latine-Caraïbes sur l’agenda politique des relations bi-régionales. En 2010, ce concept revêt une importance accrue avec l’homologation d’une nouvelle Initiative conjointe pour la Recherche et l’Innovation. Une nouvelle publication retrace l’évolution de la coopération et illustre le lien entre la politique et l’action grâce à un échantillon de collaborations concrètes, provenant essentiellement des 6e et 7e Programmes-cadres de recherche. Elles représentent un potentiel d’innovation non négligeable pour le développement durable et l’intégration sociale, la priorité du Sommet 2010 UE-ALC de Madrid. Source: Commission Européenne En savoir plus Sommet UE-ALC de Madrid DG Relations extérieures
- Appel d’offres pour une étude sur la contribution des mesures CAP à la biodiversité et la préservation de l’habitat
2010-06-15 Catégorie(s) : Développement rural
La Commission européenne a lancé un appel d’offres pour une étude sur la "Préservation de la biodiversité et de l'habitat par l'application de mesures dans le cadre de la politique agricole commune (PAC)". L’objectif de cette étude est d’identifier et d’évaluer les mesures de la PAC concernant leur contribution à la préservation de la biodiversité et des habitats. L’étude devrait offrir une bonne compréhension des relations entre l’utilisation des sols et l’état de la biodiversité et des habitats. Elle devrait décrire et évaluer les mesures de la PAC et leur mise en œuvre spécifique au plan des Etats membres et des régions. Et elle devrait identifier les facteurs du contexte économique et institutionnel les plus appropriés qui favorisent la préservation et l’amélioration de la biodiversité et de ses habitats. L’étude mettra en particulier l’accent sur la diversité des situations naturelles, structurelles et économiques, en analysant les facteurs qui déterminent le succès ou l’échec des mesures de la PAC qui préservent et améliorent les valeurs de l’habitat et la biodiversité. Elle évaluera également comment l’objectif de préservation de la biodiversité et des habitats est poursuivi, en interaction avec d’autres objectifs politiques. Une attention particulière sera accordée à la durabilité, ce qui requiert un équilibre satisfaisant entre les objectifs économiques, sociaux, et environnementaux. Le budget maximum attribué à ce projet est de 300 000 €. La date limite de dépôt des offres est le 6 août 2010.La Commission a l’intention d’attribuer le contrat avant la fin de 2010. Le contractant devra effectuer l’évaluation dans les 10 mois de la signature du contrat. Source: Commission européenne En savoir plus Appel d’offres et documents afférents
- Appel d’offres: Evaluation des actions de promotion et d’information relatives aux produits agricoles
2010-06-15
La Commission européenne a lancé un appel d’offres pour une évaluation rétrospective des actions de promotion et d’information relatives aux produits agricoles. L’objectif de cette évaluation est double: (i) offrir une synthèse détaillée des rapports d’évaluation concernant les programmes de promotion mis en œuvre dans le marché intérieur et dans les pays tiers et (ii) examiner la pertinence et l’efficacité de la politique d’information et de promotion de l’UE, ainsi que sa cohérence avec d’autres mesures de promotion appliquées dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC). L’évaluation couvrira en particulier les aspects suivants: pertinence et efficacité politique, gestion des programmes d’information et de promotion et cohérence et complémentarités avec d’autres PAC et initiatives de promotion nationales et privées. Le budget maximum attribué à ce projet d’évaluation est de €400,000. La date limite de dépôt des offres est le 12 juillet 2010.La Commission a l’intention d’attribuer le contrat avant la fin de 2010, à la suite de l’évaluation des offres reçues. Le contractant devra effectuer l’évaluation dans les 10 mois de la signature du contrat. Source: Commission européenne En savoir plus Appel d’offres et documents afférents
- Un logiciel de prévision aide à gérer les catastrophes
2010-06-15 Catégorie(s) : Archives
Des scientifiques financés par l’UE ont élaboré de nouvelles méthodes statistiques et un logiciel destinés à contribuer à générer des informations sur la pollution et les menaces environnementales. Le système complète les stations européennes de contrôle de la qualité de l’air, qui sont efficaces mais coûteuses à mettre en place. Le projet INTAMAP ('Interoperability and automated mapping') a été financé à concurrence de 1,86 millions EUR dans le cadre du domaine thématique « Technologies de la société de l’information » (TSI) su du 6e Programme cadre de l’UE (FP6). Source: Commission européenne En savoir plus Projet INTAMAP
- Un programme commun de recherche pour la sécurité alimentaire
2010-06-15 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire
Douze scientifiques de premier plan vont se réunir aujourd'hui à Paris pour préparer un programme de travail au niveau européen afin de coordonner les activités de recherche financées par les États en vue d'un approvisionnement sûr et durable en denrées alimentaires. Il s'agit de la première réunion du comité scientifique consultatif de l'initiative de programmation conjointe (IPC) de l'UE sur l'agriculture, la sécurité alimentaire et le changement climatique. Cette initiative regroupe vingt pays européens au total sous l'autorité conjointe de la France, représentée par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), et du Royaume-Uni, représenté par le Biotechnology and Biological Sciences Research Council. Elle permettra de réunir les chercheurs, d'accroître l'efficacité des financements nationaux qui s'élèvent à plus d'un milliard d'euros chaque année, de partager les résultats actuels de la recherche et de coordonner les travaux futurs pour éviter les doublons et optimiser la rentabilité. La Commission européenne a participé à l'élaboration et à la préparation de l'IPC qui est lancée aujourd'hui et, le 28 avril, l'a officialisée en adoptant une recommandation. La Commission y contribuera aussi financièrement à hauteur de 2 millions EUR. Source: Commission européenne En savoir plus Prgrammation conjointe de la recherche Groupe de HN pour la Programmation Conjointe
- Le nouveau visage de la Coopération UE-Afrique dans la science
2010-06-14 Catégorie(s) : Archives
L’Afrique est un continent qui possède un grand réservoir de talents scientifiques inexploités. Les ressources intellectuelles sont là, mais les moyens de les traduire en apport scientifique pour le développement socio-économique doivent être davantage développés. L’augmentation des capacités S&T par la coopération donnera aux pays et aux peuples d’Afrique les outils et les compétences permettant de créer/d’adapter et de diffuser les connaissances destinées à atténuer les faiblesses actuelles. Elle aidera l’Afrique à développer ses ressources et permettra d’offrir à son peuple la prospérité et le développement durable. Voir la dernière publication de la Commission européenne, DG Recherche "The changing face of EU-African cooperation in science and technology". Source: En savoir plus ACP-UE Science&Technologie DG Recherche
- L’impact des tarifs agricoles et des subventions de l’UE
2010-06-14 Catégorie(s) : Développement rural, Efficacité Aide
“Gaspillage à domicile et dommages à l’étranger”. C’est ainsi qu’un membre du Parlement européen décrivait la politique agricole commune. Gabrielle Zimmer, une parlementaire allemande qui siège au comité de développement du parlement, s’est exprimée lors d’une conférence organisée le mois passé par la Campagne du Millénaire des Nations Unies destinée à examiner l’impact des tarifs agricoles et des subventions de l’Europe sur les pays en développement. Selon Eckhard Deutscher, Président du Comité d'aide au développement (CAD) de l’OCDE et autre participant à la même réunion, “Le plus grand défi auquel sont confrontées les aspirations de développement de l’UE est le manque de cohérence politique. Le commerce, le développement, l’agriculture et les politiques de l’environnement sont tout simplement mal synchronisées en ce qui concerne les pays en développement.” Eveline Herfkens, fondatrice de la Campagne du Millénaire des Nations Unies, n’y va pas de main morte, “Une politique agricole européenne non réformée continuera d’entraver les efforts déployés par l’UE et d’autres donateurs afin d’éradiquer la pauvreté et perpétuera les souffrances humaines.”A l’échelle mondiale, les pays européens sont les premiers donateurs de l’aide au développement, mais pendant des années, l’UE a mis en œuvre des politiques agricoles qui ont eu l’effet inverse – soit il est plus difficile pour les pays en développement d’exporter des produits agricoles vers l’Europe en raison de barrières commerciales, soit les subventions encouragent les agriculteurs européens à surproduire, ce qui réduit les prix et fragilise les agriculteurs non subventionnés des pays plus pauvres. Au cours des premières années de la décennie écoulée, la campagne Make Trade Fair a fait la pluie et le beau temps dans le débat sur la réforme de la PAC, en supplantant peut-être la critique environnementale en tant qu’attaque plus politiquement fondamentale contre la politique. Le découplage de l’aide dans les réformes Fischler a théoriquement brisé le lien entre les subventions agricoles et la surproduction bien que certains affirment que toute subvention agricole a un impact sur la production. Lors de la Conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong, en décembre 2005, l’UE a proposé de mettre fin à toutes les subventions à l’exportation d’ici 2013 si les autres pays réduisaient leur aide aux exportateurs. Il est possible que le rapport annuel du Programme de développement des Nations Unies pour 2005 représente l’apogée de l’influence des défenseurs du développement concernant la pensée en matière de politique agricole: La flambée mondiale des prix alimentaires de 2007-08 a été un problème pour le cours des subventions agricoles. Brusquement, le problème pour les pays en développement n’était plus le faible prix des matières de base mais leur prix élevé. Les partisans de politiques agricoles stimulant la production dans les pays riches se sont précipités sur ce revirement, affirmant que les agriculteurs européens et américains avaient un devoir moral de « nourrir le monde » et que la PAC devait étayer cet objectif. Source: capreform.eu En savoir plus Les règles biaisées du commerce mondial Campagne du Millénaire des Nations Unies
- L’Italie contribue au Fonds de partage des bénéfices
2010-06-14 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire
L’Italie a annoncé une contribution de 1,2 millions euros afin d’indemniser les agriculteurs les pauvres du monde pour la conservation et la propagation des variétés végétales qui pourraient préserver la sécurité alimentaire mondiale dans les décennies à venir. La contribution a un système de partage de bénéfices géré par le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture a été annoncée à la veille de la Journée internationale de la biodiversité, le 22 mai, qui a pour thème la biodiversité, le développement et la réduction de la pauvreté. Le Traité a son siège social à la FAO. La donation italienne suit de près une donation de $2,2 millions faite par l’Espagne à la fin de l’an passé, et met en lumière l’intérêt de nombreux pays méditerranéens pour la préservation de la diversité des ressources vivrières. Source: Organisation mondiale des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture En savoir plus Traité sur les ressources phytogénétiques
- Rapport annuel sur la situation et les tendances du marché du carbone
2010-06-14 Catégorie(s) : Environnement
Le 26 mai, la Banque mondiale a rendu public son rapport annuel « Etat et tendances du marché du carbone » lors de la Carbon Expo de Cologne, Allemagne. Le rapport indique que la valeur du marché mondial du carbone a augmenté de six pour cent en 2009, pour atteindre US$144 milliards, en dépit du fait qu’il s’agit de son année la plus exigeante à ce jour. Le Rapport indique qu’au plan de l’approvisionnement, en raison d’un accès réduit aux capitaux il a été difficile pour de nombreux concepteurs du projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’en assurer le financement, ce qui a conduit à l’arrêt total du projet. En outre, la crise économique mondiale aurait aussi eu un impact négatif au plan de la demande parce que la demande d’avoirs en carbone a diminué en raison de la forte baisse de la production industrielle. Le rapport analyse les données des quotas d’émission de l’Union européenne (QE UE) et les compensations secondaires de Kyoto dans le cadre du système de quotas d’émissions de l’Union européenne (SQE UE). Il évalue également les opérations dans le cadre des marchés de Kyoto: réductions certifiées des émissions (RCE), unités de réduction des émissions (URE), et unités de quantité attribuées (UQA), ainsi que les données de marchés volontaires. Source: Banque mondiale En savoir plus Rapports DG environnement
- La CE publie une analyse sur l’objectif de réduction de 30%
2010-06-14 Catégorie(s) : Environnement
La Commission européenne a publié une analyse des coûts, des avantages et des scénarios envisageables en vue d’aller au-delà de l’objectif actuel de l’UE en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2020, qui passerait de 20 % à 30% par rapport au niveau de 1990, une fois que les circonstances s'y prêteront. La Commission a publié une Communication intitulée “Analyse des scénarios envisageables en vue d’aller au-delà de 20% de réduction des émissions de GES et évaluation du risque de fuite de carbone” qui fixe les options permettant d’atteindre l’objectif de 30%, y compris: la réduction du nombre de quotas d’émission en vertu du Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQ de l’UE); l’élaboration d’une réglementation en vue de promouvoir un plus grand rendement énergétique; l’utilisation d’instruments fiscaux; l’orientation du financement de la politique de cohésion de l’UE vers les investissements verts; et l’amélioration de l’intégrité environnementale des crédits internationaux de carbone reconnus dans le SEQ de l’UE. La Communication est adressée aux institutions de l’UE pour examen. Source: Climate-L.org
En savoir plus La Communication de la Commission Communiqué de presse de la CE
- APE sur le secteur bancaire: encouragement des échanges inter-africains
2010-06-14 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Selon une nouvelle étude d’une agence de l’ONU, les pactes économiques avec l’Europe qui mettent l’accent sur l’amélioration de l’efficacité et de la compétitivité des services bancaires et des services d’assurance permettront d’augmenter les échanges intra-africains.“Le paysage institutionnel dans lequel les échanges intra-africains ont lieu changera radicalement selon le modèle de libéralisation qu’adopteront les accords de partenariat économique (APE)” a déclaré la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies dans un rapport présenté lors de la conférence annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tient actuellement à Abidjan, en Côte d’Ivoire. A l’instar de nombreux autres pays sous la tutelle des Etats membres d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), le Kenya et d’autres états membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) négocient de nouveaux APE avec l’Union européenne (UE). “L’économie des services étant la nouvelle frontière pour l’expansion des échanges, le commerce intra-africain serait positivement influencé si les APE permettaient d’améliorer l’efficacité et la compétitivité des secteurs des banques et des assurances sur le continent,” déclare l’agence dans son rapport intitulé « Evaluer l’intégration régionale en Afrique IV ». Source: Businessdailyafrica.com En savoir plus Commission économique pour l'Afrique Banque Africaine de Développement
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