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 Invité: Vincent Martin, FAO Sénégal

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[CTA - Bulletin du Bureau de Bruxelles N° 350]
Sujet: [CTA - Bulletin du Bureau de Bruxelles N° 350]
Date d'envoi: 2013-01-23 12:38:16
Publication #: 164
Contenu:
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Ce blog partage des informations clé sur les programmes et évènements
ACP-UE à Bruxelles importants pour le développement agricole et rural des pays ACP.


Date : [23/01/2013]
Bulletin du Bureau de Liaison du CTA à Bruxelles

Principaux évènements de la semaine.
  1. Principaux événements de la semaine 20.01.2013 -27.01.2013
  2. Prochain Briefing de Bruxelles sur le Développement
  3. Notre invité vidéo: Francis Fay, CE
  4. Doha : une transition, non un échec de la volonté politique
  5. Réformes sucrières de l’UE: ACP prend position
  6. Forum CUA-CE sur la facilitation commerciale
  7. L’UE soutien le Mali: € 50 m suplimentaires et un rôle à long terme
  8. Saint-Vincent-et-les-Grenadines : réhabilitation de la culture de la banane
  9. Consultation sur les produits biologiques
  10. Le PE soutient l’APE entre l’UE et l’Afrique
  11. PE: la Commission doit reconsidérer le retrait du règlement ‘Made in’
  12. Kenya: pommes de terre néerlandaises
  13. PE : Le Conseil risque de faire dérailler la réforme de la PCP
  14. Nigéria : téléphones portables pour 2m d’agriculteurs
  15. L’EFSA: risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles
  16. Que signifie l’accord de Doha pour l'Afrique ?
  17. L’aide pour l’infrastructure routière subsaharienne, partiellement efficace
  18. Actions visant à améliorer la qualité des sols
  19. Le Panama et l’Île Maurice ratifient le protocole de Nagoya
  20. PE protège les ressources génétiques dans les pays en développement
  21. L’UE doit donner le bon exemple dans la lutte contre l’INN
  22. Caraïbes, l’agriculture intelligente face au climat renforce la production agricole
  23. Protocole pêche entre la République de Côte d’Ivoire et l’UE
  24. L’UE se méfie de la nouvelle politique climatique d’Obama
  25. Saint-Vincent à recevoir des fonds européens
  26. EURAXESS : liens mondiaux dans le domaine de la recherche
  27. La réforme de la PCP : pas encore accomplie
  28. UE : proposition de programme d'action pour l'environnement jusqu'en 2020
  29. L’Afrique peut produire la nourriture dont elle a besoin


  1. Principaux événements de la semaine 20.01.2013 -27.01.2013
    2013-01-23
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Pêche Régionale, Environnement, Commerce ACP-UE, Développement rural, Politique alimentaire, Politique ACP-UE, Archives

    Conseil de l'UE:

    - 21 Janvier : Réunion de l'EUROGROUPE
    - 22 Janvier : Réunion du Conseil «Affaires économiques et financières» (ECOFIN)
    - 23-24 Janvier : COREPER II
    - 23, 25 Janvier : COREPER I


    Comité économique et social européen:

    - 24 Janvier : La piraterie maritime renforce la réaction de l'UE

    Parlement européen:

    - 21-24 Janvier: Réunions des commissions parlementaires


    Groupe ACP:


    - 23 Janvier: Groupe du travail sur les perspectives d’Avenir du Groupe ACP
    - 24 Janvier : Comité des ambassadeurs
    - 25 Janvier : Réunion d’information avec les bénéficiaires ACP-UE Microfinance

    Vous pouvez également lire notre quotidien anglais « CTA Brussels Daily » (alimenté par Twitter) et nous suivre à travers notre nouveau group de Facebook CTABrussels ainsi que notre compte Twitter CTABruxelles pour recevoir les dernières informations UE-ACP.




  2. Prochain Briefing de Bruxelles sur le Développement
    2013-01-23
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Développement rural, Commerce ACP-UE, Politique ACP-UE

    Le 30e Briefing de Bruxelles pour le développement « Une agriculture résiliente face aux crises et aux chocs » se tiendra le 4 mars 2013 (8h30-13h). Il portera sur la question centrale de la résilience agricole face aux crises et aux chocs, à travers des approches éprouvées et des résultats concluants dans des domaines clés de l’agriculture et du développement rural des pays ACP et d’autres régions du monde. Il sera organisé en partenariat avec l’International Food Policy Research Institute (IFPRI), basé à Washington.
    Vous pouvez vous enregistrer en ligne sur le site bruxellesbriefings.net


    Source: CTA Bruxelles


    Link En savoir plus
    Link Enregistrez-vous
    Link Briefings de Bruxelles


  3. Notre invité vidéo: Francis Fay, CE
    2013-01-23
    Catégorie(s) : Politique ACP-UE, Commerce ACP-UE

    Le novembre dernier la Commission européenne a signé un accord de coopération avec l’Organisation régionale africaine de la propriété industrielle (ARIPO) visant à améliorer la protection des produits agricoles traditionnels (les indications géographiques dites « IG ») en Afrique.
    Les objectifs de cet accord et la situation des indications géographiques (IG) en Afrique sont expliqués dans la vidéo avec Francis Fay: Chef d'Unité adjoint - l'Unité ‘ACP, Afrique du Sud, FAO et G8’, Directorat-General pour l'Agriculture et development rural de la Commission Européenne.

    Sujets :
    - L’objectif du système des IG
    - La situation actuelle des IG en Afrique
    - Le système ARIPO (organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle) pour la protection des IG
    - L’accord CE-ARIPO


    Link Voir la vidéo
    Link La CE soutient la protection des IG en Afrique


  4. Doha : une transition, non un échec de la volonté politique
    2013-01-21
    Catégorie(s) : Environnement

    Des observateurs et des militants sont déçus du résultat du sommet de Doha sur le climat. C’est toutefois une autre étape qui les a plus déçu en réalité : celle vers la création de conditions propices au changement de la civilisation et aux efforts destinés à aborder l’injustice mondiale, affirme Bo Kjellén, chercheur principal du Stockholm Environment Institute et l'ancien envoyé spécial de la Suède sur le changement climatique.
    Des avancées modestes mais bien réelles ont clairement été réalisées lors du CdP18. La décision de l’Union européenne d’accepter une seconde période d’engagement pour le protocole de Kyoto permet d’étendre les dispositions de celui-ci jusqu’en 2020. Aucun retour en arrière n’a été enregistré lors de la plateforme de Durban, et grâce à la conclusion du Plan d’action de Bali, l’attention des parties sera désormais concentrée sur une seule voie à suivre jusqu’en 2015. Des décisions ont également été confirmées concernant les mécanismes et les institutions chargés de la technologie, de l’adaptation et du financement. La voie a été ouverte à des négociations sérieuses sur les pertes et les dommages, en particulier pour les petits États insulaires. Ces conventions sont principalement des instruments de processus : elles ne comprennent qu’un nombre limité d’engagements contraignants, mais elles sont élaborées pour aider les parties à prendre des engagements plus importants.
    Bien que les perspectives de la plateforme de Durban restent incertaines, la période de transition actuelle devrait être utilisée pour explorer les concepts d’équité, d’égalité et de justice au sein de la relation Nord-Sud, et ce au regard de l’hétérogénéité croissante du Groupe des 77. À l’occasion de plusieurs évènements sortant du cadre des négociations menées en 2012, les parties ont eu la possibilité  d’aborder ces concepts hautement politiques dans une ambiance plus calme et plus constructive. Cependant, le progrès est loin d’être garanti, mais il est certain que les positions à prendre par les pays de l’annexe I concernant le financement auront un impact décisif sur les discussions.


    Source : Euractiv


    Link En savoir plus [EN]
    Link Prolongation du protocole de Kyoto
    Link Doha : au bord de l’échec


  5. Réformes sucrières de l’UE: ACP prend position
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Politique alimentaire, Politique ACP-UE

    Alors que les négociations sur une nouvelle réforme de la politique sucrière de l’Union européenne atteignent un point critique à Bruxelles et Strasbourg, le vice-Premier ministre du Swaziland a rencontré le commissaire européen de l’agriculture et du développement rural, Dacian Cioloş, à Bruxelles le lundi 14 janvier. Il lui a transmis un message politique de première importance de la part de l’ensemble des pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et des pays moins développés, dont les économies et les habitants dépendent des exportations sucrières vers le marché de l’UE.
    Selon ce message du vice-Premier ministre à l’UE, afin que les programmes de modernisation et d’expansion portent leurs fruits et contribuent au développement des économies des pays ACP, les politiques et le marché européens doivent demeurer stables durant une période supplémentaire de cinq ans. Après 2020, le pays cherchera à développer d’autres secteurs de son économie sur la base d’une industrie de la canne-à-sucre durable et prospère.  
    Ainsi, au Swaziland, l’industrie sucrière est essentielle au développement socio-économique car elle contribue à environ 18 % du produit national brut (PNB) et emploie plus de 35 % de la main-d'œuvre agricole du pays. De plus, comme de nombreux autres pays ACP, le Swaziland mène à bien un programme d’expansion en partie financé par l'UE, en particulier dans le secteur de la petite production de canne-à-sucre.   
    Le marché de l’UE absorbe plus de 300 000 tonnes de la production sucrière du Swaziland (environ la moitié de la production totale du pays) et génère ainsi plus de 50 % des revenus totaux de l'industrie et 58 % de la valeur des exportations totales swazies.   Les progrès encourageants enregistrés à ce jour dans l’expansion et la modernisation de l’industrie sucrière swazie, et bien sûr de tous les pays ACP, sont à présent menacés par les propositions de la Commission européenne visant à réformer la politique sucrière de l’UE.


    Source : ACP  


    Link En savoir plus [EN]
    Link Politique sucrière de l'UE
    Link Restructuration de la production de sucre


  6. Forum CUA-CE sur la facilitation commerciale
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    La Commission de l’Union africaine (CUA) et la Commission européenne (CE) ont organisé le premier forum conjoint sur la facilitation douanière et commerciale, intitulé « Une stratégie douanière pour la zone de libre-échange continentale ». Cet événement s’est tenu à Bruxelles du 11 au 13 décembre 2012.
    La facilitation douanière et commerciale est l’une des actions conjointes de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE) dans le cadre de la stratégie conjointe Afrique-UE de coopération entre les administrations douanières de l'UE et de l'UA et entre les administrations africaines elles-mêmes.
    Le forum visait à contribuer à la définition de mesures concrètes devant être adoptées par l’UA, ses communautés économiques régionales (CER) et les autorités douanières de ses États membres dans leur domaine de compétence respectif pour la mise en œuvre des aspects douaniers liés à l’établissement d’une zone de libre-échange continentale (ZLEC). Il s’inscrit dans la droite ligne des sommets de l’Union africaine de janvier et de juillet 2012, lors desquels les chefs d’État ont décidé d’opter pour l’établissement d’une telle zone à l'horizon 2017.
    Globalement, les recommandations finales du forum enjoignent la CUA de relever les défis du continent en matière de facilitation commerciale, de procédures douanières et de législation, en particulier en ce qui concerne l'origine, la valorisation, la nomenclature, le transit et l'interconnexion, et ce en partenariat avec les CER, à l’approche des négociations.


    Source : Africa and Europe in Partnership


    Link En savoir plus [EN]
    Link La Stratégie conjointe UE - Afrique [EN]
    Link En savoir plus sur l'accord commercial [EN]


  7. L’UE soutien le Mali: € 50 m suplimentaires et un rôle à long terme
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Archives

    Alors que la France s’est engagée dans une guerre contre les djihadistes au Mali, les ministres européens des affaires étrangères se réunissent jeudi, le 17 janvier à Bruxelles, ou ils ont insisté sur le rôle de l’Union à long terme. Ils indiquent qu’ils débloqueront des fonds alloués à l’aide au développement dès que le pays s’engagera à organiser des élections. En plus, ils ont décidé de réserver un montant supplémentaire de € 50 millions au travers de la pour soutenir le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine.
    Outre les dimensions militaires à court terme, l'UE se focalisera sur son rôle à long terme dans la stabilisation politique du pays. Un diplomate haut placé a affirmé : « Ce n'est pas un secret que le processus politique et la feuille de route vers des élections ne se sont pas déroulés comme nous le souhaitions au Mali. Je suppose que cela donnera lieu à un échange assez musclé à ce sujet. Nous souhaitons qu'ils présentent une feuille de route sur les dates auxquelles ils organiseront des élections et restaureront l'ordre constitutionnel. »
    Quelque 150 millions d'euros de fonds d'aide au développement ont été gelés quand les djihadistes ont pris le contrôle de la partie nord du pays en mars 2012. Il en allait de même pour les 90 millions d'euros destinés au soutien direct à l'État. Ces montants pourront être libérés petit à petit s'il existe un engagement vers un processus de réforme démocratique des élections, selon des diplomates.
    Outre l’aide au développement et le montant supplémentaire de € 50 millions, l'UE s'est engagée à allouer 82 millions d'euros d'aide humanitaire au Mali en 2013.
    Les commissaires Andris Piebalgs et Kristalina Georgieva respectivement en charge du développement et de l'aide humanitaire assisteront également à la réunion à Bruxelles.


    Source : Euractiv, Commission Européenne


    Link En savoir plus
    Link L'UE: € 50m au Mali
    Link L'aide de l'UE au Mali


  8. Saint-Vincent-et-les-Grenadines : réhabilitation de la culture de la banane
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Politique alimentaire

    Le gouvernement de Saint-Vincent-et-les-Grenadines a annoncé qu’il intensifierait son programme de réhabilitation de la culture de la banane durant l'année à venir.
    Cette annonce s’inscrit dans le programme déjà couronné de succès du ministère de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche, de la transformation rurale et de l’industrie visant à contrôler la propagation de la cercosporiose noire. Cette déclaration a été prononcée par le ministre, Saboto Caesar, lequel a ajouté que le premier cycle de pulvérisation aérienne de 2013 était prévu à la fin du mois.


    Source : NBC Radio


    Link En savoir plus [EN]
    Link Caraïbes: remettre petits producteurs au centre de la filière horticole
    Link Les relations entre Saint-Vincent-et-les-Grenadines - UE


  9. Consultation sur les produits biologiques
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Développement rural, Politique alimentaire

    La Commission européenne a lancé mardi 15 Janvier une consultation en ligne qui s'adresse à tous les citoyens intéressés par la production biologique en Europe. Cette consultation est appelée à nourrir la réflexion sur un nouveau cadre réglementaire, ce que la Commission a appelé de ses vœux dans son rapport de mai 2012 sur la mise en œuvre de la règlementation actuelle.
    Les règles européennes relatives à la production biologique couvrent toute la chaîne de production, du producteur au consommateur. Les opérateurs qui les respectent ont le droit d'ajouter la mention "biologique" sur leurs produits et d'apposer la feuille verte du logo européen sur leur emballage.
    Après avoir consulté les organismes concernés au sein du secteur biologique afin d'identifier les questions clefs pour le futur, la Commission se tourne maintenant vers les citoyens. La consultation couvrira les simplifications potentielles à apporter au système existant tout en maintenant de hauts standards, ainsi que les questions liées au contrôle et au commerce international. Lorsque tous les aspects auront été examinés, la Commission européenne sera en mesure d'élaborer des propositions en faveur d'un cadre politique et juridique renouvelé pour l'agriculture biologique en Europe, qu'elle devrait avancer fin 2013.
    Dacian Cioloş, Commissaire européen pour l'agriculture et au développement rural, a déclaré: "Aujourd'hui, la gestion des ressources et la durabilité de la production agricole sont de plus en plus importantes d'un point de vue politique, et les consommateurs examinent de près comment leur nourriture est produite. C'est donc un bon moment pour souligner notre engagement en faveur des standards les plus élevés pour la production biologique et pour réviser les règles qui s'appliquent à cette production là où c'est nécessaire, afin de voir comment nous pouvons créer les meilleures conditions possibles pour encourager le développement de la production biologique en Europe."
    La consultation se déroulera du 15 janvier au 10 avril 2013.
    Source : Commission européenne


    Link En savoir plus
    Link Faire partie de la consultation
    Link En savoir plus sur la règlementation actuelle.


  10. Le PE soutient l’APE entre l’UE et l’Afrique
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    La majorité des députés européens ont soutenu aujourd’hui l’accord de commerce et de développement conclu par l’UE et quatre pays d’Afrique orientale et australe: l'Île Maurice, Madagascar, les Seychelles et le Zimbabwe. L’accord est déjà mis en œuvre de manière provisoire depuis le 14 mai 2012. En vertu du traité de Lisbonne, le Parlement européen doit avaliser les accords commerciaux de l’UE. Ce vote (494 voix pour) ouvre la voie à une entrée en vigueur officielle de cet accord de partenariat économique provisoire, laquelle sera possible dès que les États membres de l’UE et les pays concernés l’auront ratifié.
    Les exportateurs de thon, de textiles et de produits horticoles de Maurice, de Madagascar, des Seychelles et du Zimbabwe devraient probablement bénéficier de cet accord.


    Source : Parlement européen


    Link En savoir plus [EN]
    Link Le premier APE de l’UE avec une région d’Afrique
    Link L'etat intérimaire de l'APE


  11. PE: la Commission doit reconsidérer le retrait du règlement ‘Made in’
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    Dans une résolution le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, exhorte la Commission européenne à reconsidérer sa décision de retirer sa proposition de règlement relative au marquage d'origine, dite "made in". Le Parlement européen a apporté un soutien ferme et massif à ce texte en première lecture en octobre 2010, et considère que la Commission aurait du consulter les eurodéputés avant de prendre une telle initiative de retrait. La résolution insiste pour que le Conseil s'empare enfin de ce dossier qui suscite une grande attente de la part de l'industrie européenne.
    Niccolo RINALDI (IdV, Italie),porte-parole de l'ADLE sur ce règlement, a déclaré:"L'Union doit donner un signal fort et concret tant en direction des consommateurs que des entreprises qui n'ont pas délocalisé et persistent à produire en Europe. La justification de la Commission pour retirer sa proposition est pour le moins discutable. S'appuyer sur un récent jugement défavorable de l'OMC contre l'étiquetage du bétail dans un différend entre les Etats-Unis et le Canada n'est pas un argument crédible puisque le règlement "made in" exclut justement largement l'agriculture. Il s'agit au contraire d'une législation conforme à l'OMC et qui ressemble à de nombreux dispositifs de marquage d'origine en vigueur dans toutes les grandes puissances commerciales.


    Source : ALDE


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    Link En savoir plus sur le reglemnt
    Link En savoir plus sur la politique comercialle de l'UE


  12. Kenya: pommes de terre néerlandaises
    2013-01-18
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire

    Kenya a conclu un accord bilatéral avec le gouvernement des Pays-Bas pour produire de nouvelles variétés de pommes de terre. Kenya devrait bénéficier de cet accord, étant donné que la production est fortement tombé, spécialement à cause de la mauvaise qualité des graines.  
    En Kenya il y a la tendance d’utiliser des graines des récoltes antérieures, une mauvaise pratique qui peut conduire à des maladies. Les agriculteurs utilisent la méthode traditionnelle d'emprunter plants dse voisins et il y a d’autres que n’ont jamais acheté des semences de pomme de terre.
    Les pommes de terre représentent la deuxième plus importante culture du Kenya, juste derrière le maïs. Dans la région, environ 2,5 millions de personnes sont employées dans la chaîne d'approvisionnement de pommes de terre. Selon le Conseil national de la pomme de terre , il ya 800.000 producteurs dans le pays.

    Source: allafrica.com


    Link En savoir plus [EN]
    Link Bruxelles briefings: Transformation rurale
    Link Bruxelles Briefings: Agriculture et Nutrition


  13. PE : Le Conseil risque de faire dérailler la réforme de la PCP
    2013-01-17
    Catégorie(s) : Pêche Régionale

    Le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a reporté, pour la seconde fois, son vote sur un rapport relatif aux mesures techniques de conservation des ressources halieutiques, qui sont pourtant d'une importance vitale en termes de protection des ressources halieutiques et afin d'assurer la subsistance des communautés dépendantes de la pêche.
    Aucun progrès n'a été réalisé sur ce point par les présidences successives du Conseil depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009.
    "Nous exhortons désormais la présidence irlandaise à traiter ce problème d'une manière pragmatique et réaliste. Malheureusement, si la présidence irlandaise est incapable de négocier un compromis acceptable sur les plans de gestion pluriannuels, le Parlement n'aura d'autre choix que de retarder l'adoption des autres rapports contribuant à la réforme de la PCP, y compris le règlement de base de la politique commune de la pêche et le règlement sur le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche", a déclaré dePat the Cope GALLAGHER, parlementaire du group ALDE.


    Source: ALDE


    Link En savoir plus
    Link Révision cruciale de la politique commune de la pêche
    Link Vers une politique plus durable en matière de pêche


  14. Nigéria : téléphones portables pour 2m d’agriculteurs
    2013-01-17
    Catégorie(s) : Archives, Développement rural

    Le ministre nigérian de l’agriculture a répondu aujourd’hui aux nombreuses critiques concernant le projet de distribution de téléphones portables aux agriculteurs les plus pauvres du pays.
    « Nous avons découvert que 71 % des agriculteurs interrogés n'avaient pas de téléphone portable. Cela montre que bon nombre de nos agriculteurs en zone rurale vivent dans la pauvreté et ne peuvent bénéficier des avantages de la révolution de la téléphonie mobile en cours au Nigéria, » a déclaré le ministre de l’agriculture Akinwumi Adesina, réfutant l’idée selon laquelle « tout agriculteur digne de ce nom peut s’acheter un tel téléphone et en possède très probablement déjà un ».
    Selon le ministre, durant l’année écoulée 1,2 million d’agriculteurs ont reçu leurs engrais et semences subventionnés au moyen de coupons fournis par téléphonie mobile, ce qui a entraîné une augmentation de 8,1 millions de tonnes d’approvisionnement alimentaire national au Nigéria.  Il considère que cette hausse de la production a permis d'éviter la crise alimentaire annoncée au début du mois de juillet, lorsque les pires inondations jamais observées depuis 50 ans ont entraîné le déplacement de deux millions d’habitants et ont causé la mort de 350 personnes, selon l’agence nationale nigériane de gestion des situations d’urgence.
    Le programme pilote sera à présent étendu aux agriculteurs qui ne disposent pas encore de téléphone portable en leur permettant de s'en procurer un. Les responsables du ministère affirment que ces téléphones pourraient ensuite être utilisés dans d'autres contextes, qu'il s'agisse de la communication météorologique et climatique ou de l'accès aux données du marché. Les expériences dans d’autres pays africains montrent que ces utilisations peuvent permettre aux agriculteurs de vendre leur production excédentaire à des prix plus élevés et d'en tirer des revenus bien nécessaires.
    Le ministère de l’agriculture espère cette année aider deux millions d’agriculteurs pauvres à se procurer un téléphone pour ensuite atteindre progressivement 10 millions d’appareils, dont la moitié seront distribués à des femmes.  Le bureau nigérian des statistiques et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture estiment que le pays compte quelque 14 millions d'agriculteurs.

    Source: AllAfrica


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    Link En svaoir plus sur le sujet [EN]
    Link L'Afrique digitale [EN]


  15. L’EFSA: risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire

    Les scientifiques de l’EFSA ont identifié un certain nombre de risques associés à trois types d’insecticides néonicotinoïdes pour les abeilles.
    La Commission européenne a demandé à l’Autorité d’évaluer les risques associés à l’utilisation de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame, utilisés comme traitement des semences ou sous forme de granules, en se penchant plus particulièrement sur : leurs effets aigus et chroniques sur la survie et le développement des colonies d’abeilles, leurs effets sur les larves d’abeilles et le comportement des abeilles et enfin, les risques associés à des doses sublétales de ces trois substances. Dans certains des cas, l’EFSA n’a pas été en mesure de finaliser les évaluations en raison du caractère incomplet des données disponibles.


    Source: EFSA


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    Link En savoir plus sur l'EFSA
    Link En savoir plus sur les pesticides dans l'UE


  16. Que signifie l’accord de Doha pour l'Afrique ?
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Environnement

    En décembre dernier, la conférence des Nations unies sur le changement climatique tenue à Doha, au Qatar, s’est conclue par un nouvel accord, le «Doha climate gateway». Parmi les résultats notables de celui-ci, citons la prolongation jusqu’à 2020 du protocole de Kyoto de 1997 pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’un plan de travail pour la négociation d’un nouveau pacte climatique mondial d’ici 2015, lequel sera mis en œuvre dès 2020.
    En dépit de ces engagements, les progrès de la conférence de Doha se sont avérés limités en ce qui concerne les négociations internationales sur le changement climatique, et les négociateurs ne sont pas parvenus à fixer des objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, seuls l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Danemark, la Suède et la Commission européenne ont annoncé des engagements financiers à l’horizon de 2015 pour un total d’environ 6 milliards de dollars. La plupart des pays développés n’ont pas formulé de tels engagements.
    Malgré ses progrès limités en matière de financement, la conférence de Doha enregistre cinq avancées positives pour les pays africains :
    La prolongation officielle du protocole de Kyoto, associée à un accès permanent aux mécanismes du marché d’échange de quotas d’émissions tels que le mécanisme de développement propre, ainsi que le financement de la formulation et de la mise en œuvre de plans nationaux d'adaptation pour l’ensemble des pays particulièrement vulnérables, et pas uniquement pour les petits États insulaires en développement et les pays moins développés comme cela était le cas auparavant.
    La décision concertée de mettre au point un mécanisme international permettant de faire face aux pertes et aux dommages, en soutien aux pays touchés par des événements à déclenchement lent tels que les sécheresses, la fonte des glaces et la montée du niveau de la mer.
    Un programme pédagogique et de formation au changement climatique et la sensibilisation du public à la participation au processus décisionnel en la matière.
    Un accord sur l’évaluation des besoins des pays en développement en ce qui concerne les technologies vertes, ainsi que l'engagement de ne pas adopter de mesures unilatérales sur le développement et le transfert de technologies.

    Source: AllAfrica


    Link En savoir plus [EN]
    Link L’accord de Doha:
    Link La position ACP à Doha


  17. L’aide pour l’infrastructure routière subsaharienne, partiellement efficace
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Efficacité Aide

    Dans les pays bénéficiaires de l’aide du Fonds européen de développement (FED) au développement les routes connaissent, à des degrés divers, une dégradation prématurée, selon un rapport de la Cour des comptes européenne;  bien que les dépenses consacrées à l’entretien des routes aient augmenté avec le temps, elles restent insuffisantes pour répondre aux besoins dans ce domaine.
    Par conséquent, la Cour recommande qu’à plusieurs égards, la Commission améliore le ciblage des ressources du FED et qu’elle exploite mieux les conditions dont sont assortis ses programmes, le dialogue politique avec les gouvernements des pays partenaires et la coopération technique, afin de rendre l’aide du FED au développement d’un réseau routier durable en Afrique subsaharienne le plus efficace possible.
    Le rapport de la Cour des comptes européenne a porté essentiellement sur la viabilité technique, financière et institutionnelle de l’infrastructure routière et a comporté l’examen de 48 programmes financés depuis 1995 au titre des 8e, 9e et 10e FED dans six pays partenaires: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie où les auditeurs de l’UE ont inspecté quelque 2 400 km de routes financées par le FED.
    Le transport routier est un secteur de concentration de la stratégie de coopération entre le FED et la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, avec des engagements du FED s’élevant à environ 7,4 milliards d’euros dans la région entre 1995 et 2011. Un entretien inapproprié et la surcharge des véhicules mettent en péril la viabilité de l’infrastructure routière subsaharienne.


    Source : Commission Européenne


    Link En savoir plus
    Link Euractiv: Des doutes sur l'aide à l'Afrique
    Link Résultats mitigés du programme d’aide européen


  18. Actions visant à améliorer la qualité des sols
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Environnement

    Le Global Soil Forum (GSF, Forum mondial sur les sols) a attiré l’attention sur la question des sols lors du lancement récent de la première Semaine mondiale des sols, à l’occasion de laquelle plus de 400 scientifiques et représentants de gouvernements, d’organisations internationales, d’entreprises et de la société civile se sont réunis à Berlin, en Allemagne, pour se pencher sur le thème du « sol pour la vie ». L’événement était organisé dans le cadre du Partenariat mondial sur les sols, en instaurant une plateforme de suivi des décisions relatives aux terres et aux sols de la Conférence des Nations unies sur le développement durable de juin 2012.
    Les discussions menées au cours de l’événement ont permis de conclure que des actions urgentes et consolidées étaient nécessaires dans une optique de renforcement des sciences et des technologies, de partenariats pour le changement et de sensibilisation à cette question. Pour ce faire, les principales actions proposées visaient entres autres à faciliter les liens entre les stratégies scientifiques et le public et à faire de la Semaine mondiale des sols un processus continu. En outre, l’élaboration du programme d'action s’est également axée sur une gouvernance à plusieurs niveaux visant à parvenir à une dégradation nette nulle et à une gestion durable des terres et des sols, ainsi qu’à assurer la communication en faveur du changement.
    Chaque minute, 23 hectares de terres sont menacés de désertification, 5,5 hectares sont transformés par l’avancée urbaine (qui trouble gravement les fonctions du sol) et 10 hectares sont dégradés, le sol devenant ainsi incapable d’assurer ses fonctions écosystémiques.
    Le GSF participe également au débat politique national et international, en plaidant en faveur d’approches de gestion du sol qui contribuent au développement durable et à l’accès équitable à cette ressource limitée.


    Source : Commission européenne


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur le Partenariat GSF [EN]
    Link Lire le rapport de l'événement [EN]


  19. Le Panama et l’Île Maurice ratifient le protocole de Nagoya
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Archives, Politique ACP-UE

    Le Panama et l’Île Maurice sont les 10e et 11e pays à ratifier le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la convention sur la diversité biologique.
    Le Panama a déposé son instrument de ratification le 12 décembre 2012 alors que l’Île Maurice a adhéré au protocole le 17 décembre 2012. Tous deux ont ainsi rejoint la liste des pays ayant ratifié ce traité révolutionnaire : l’Éthiopie, les Fidji, le Gabon, l’Inde, la Jordanie, la République démocratique populaire du Laos, le Mexique, le Rwanda et les Seychelles. Au total, l’on atteint désormais 11 ratifications, et d’autres pays devraient suivre l’exemple dans les mois à venir.
    Ouverte à la signature lors du Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro en 1992 et entrée en vigueur en décembre 1993, la Convention sur la diversité biologique est un traité international en faveur de la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Avec 193 parties, la Convention est donc signée par pratiquement tous les pays du monde. L’objectif de la Convention est d’éliminer toute menace aux services de la biodiversité et des écosystèmes, y compris les menaces du changement climatique, à l’aide d’évaluations scientifiques, de l’élaboration d’outils,
    de mesures d’incitations et de processus, de l’échange de technologies et de bonnes pratiques et de l’engagement total et actif des parties prenantes concernées, y compris les communautés indigènes et locales, les jeunes, les ONG, les femmes et le monde des entreprises.
    Le protocole de Nagoya est une avancée significative pour l’objectif de la convention sur le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation de ressources génétiques en conférant davantage de sécurité et de transparence juridiques tant pour les fournisseurs que pour les utilisateurs de ressources génétiques. Les innovations majeures du protocole de Nagoya sont les obligations spécifiques destinées à soutenir le respect de la législation nationales ou des exigences réglementaires de la partie qui fournit les ressources génétiques et les obligations contractuelles reflétées dans des conditions conjointement acceptées.


    Source : La convention sur la diversité Biologique (CDB)


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur le protocole de Nagoya
    Link En savoir plus sur la CDB


  20. PE protège les ressources génétiques dans les pays en développement
    2013-01-16
    Catégorie(s) : Archives, Environnement

    Le Parlement Européen a voté cette semaine un rapport qui propose plusieurs mesures visées à lutter pour aider les pays en développement à bénéficier de leurs ressources génétiques et de leurs savoirs traditionnels.
    L'industrie pharmaceutique utilise régulièrement les connaissances traditionnelles pour identifier des plantes ayant des propriétés médicinales, puis mettre au point de nouveaux médicaments brevetés. Mais les collectivités locales qui ont développé ces savoirs traditionnels ne bénéficient pas nécessairement de ces avancées, et dans certains cas n'ont même plus le droit d'avoir recours à leurs découvertes. Ces pratiques ne se limitent pas au secteur médical.
    Par exemple, la pervenche de Madagascar, petite fleur blanche à rose-foncé, a été utilisée dans le développement d'un médicament contre la leucémie. Ces dernières années, l'usage des plantes aux propriétés médicinales pour créer de nouveaux médicaments s'est répandu, mais les peuples indigènes à l'origine de la découverte de ces caractéristiques partagent rarement les bénéfices. C'est de la «biopiraterie» et consiste en l'utilisation lucrative de substances aux propriétés médicinales, sans que les populations à l'origine de la découverte de ces principes actifs ne bénéficient des retombées..
    Le rapport propose un certain nombre de mesures, comme le soutien à la création par ces pays des institutions nécessaires. Il demande l'adoption par l'UE et ses Etats membres du protocole de Nagoya, protocole des Nations unies qui vise à un partage plus équitable entre pays fournisseurs et utilisateurs des avantages des ressources génétiques. Il réclame un nouveau cadre juridique pour l'octroi des brevets, obligeant à divulguer l'origine des composants du produit pour qu'il puisse être breveté, ainsi que la preuve que ces ingrédients ont été acquis d'une manière équitable et légale.
    Ce rapport a été présenté aux députés le lundi soir (14 Janvier 2013) , et le vote a eu lieu mardi, durant la session plénière de cette semaine à Strasbourg.

    Source : Parlement Européen


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    Link En savoir plus sur le protocol de Nagoya


  21. L’UE doit donner le bon exemple dans la lutte contre l’INN
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Pêche Régionale

    Alors que l’Union européenne (UE) reproche aux Fidji et au Vanuatu de ne pas disposer de lois solides pour lutter contre la pêche illicite, l’organisation internationale de militants écologistes Greenpeace a pressé l’UE de servir d’exemple également en respectant les efforts locaux en matière de conservation des stocks de poisson lorsqu’elle pêche dans le Pacifique.
    Les Fidji et le Vanuatu font partie des huit pays tiers cités par l’UE en novembre dernier à ne pas disposer de lois solides pour lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Ces pays ont six mois pour améliorer ces points faibles ou ils seront considérés comme des pays tiers « non coopérants » à la lutte de l’UE contre l’INN.
    Greenpeace, une organisation opposée à la pêche illicite, a déclaré saluer le geste de l’UE, mais a ajouté que l’UE devrait selon elle également respecter les accords et les mesures de conservation régionaux lorsque ses flottes se rendent dans le Pacifique pour pêcher. « Quand l’UE vient pêcher dans le Pacifique, elle doit s’assurer qu’elle respecte elle aussi nos accords et mesures de conservation régionaux » a expliqué Greenpeace Australia Pacific.
    Greenpeace a donné une illustration : « L’UE a bloqué certaines règlementations telles que la proposition de "l’interrupteur" des pays de l’Agence des pêches du Forum des Îles du Pacifique (FFA) qui permettrait, par exemple, de suivre les navires de pêche au thon naviguant sous le pavillon européen dans l’ouest et le centre de l’océan Pacifique.
    Cette proposition pragmatique serait une solution efficace contre la pêche INN dans le Pacifique. Cependant, l’UE l’a rejetée et nous l’invitons à présent à soutenir les pays des Îles du Pacifique en acceptant cette proposition.
    Par ailleurs, l’UE a également bloqué les propositions de pays du Pacifique visant la fermeture de certaines zones d’eaux internationales, qualifiées de poches de haute mer, qui sont connues pour être des points importants de pêche INN dans la région.
    Source : islandsbusiness.com


    Link En savoir plus [EN]
    Link La carte jaune pour manque de coopération
    Link En savoir plus sur la Pêche illicite


  22. Caraïbes, l’agriculture intelligente face au climat renforce la production agricole
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Environnement

    Une nouvelle initiative caribéenne prend de l’ampleur : elle vise à augmenter et soutenir la productivité agricole en intégrant des informations météorologiques et climatiques dans le processus agricole, et ce sous dans le contexte de l’agriculture intelligente face au climat.
    L’initiative agrométéorologique caribéenne (Caribbean Agrometeorological Initiative, CAMI), établie à la Barbade, a encouragé cette initiative et espère prévoir le temps aussi précisément que possible pour que l’information puisse être prise en considération dans les décisions concernant la production agricole.
    La CAMI se compose de dix services nationaux de météorologie (en Guyane, à Trinité et Tobago, en Grenade, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, à la Barbade, à Sainte Lucie, en Dominique, à Antigua-et-Barbuda, en Jamaïque et au Belize) qui est financé au titre du programme scientifique et technologique dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) de l’Union européenne.
    L’initiative fut conçue pour aider la communauté agricole des Caraïbes en lui fournissant des informations sur les signes de saison pluvieuse et sur la mise au point de systèmes de prévision d’organismes nuisibles et de maladies pour faciliter la prise de décision dans les exploitations agricoles.
    Elle vise également la création d’un bulletin d’information convivial concernant le temps et le climat ainsi que de forums pour la communauté agricole et les agences de vulgarisation agricole pour améliorer les connaissances relatives aux traitements des informations climatiques et météorologiques. En outre, le groupe est censé obtenir une réaction de la part de la communauté agricole sur les produits proposés par les services de météorologie.
    Soutenue par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’agriculture intelligente face au climat tend à renforcer durablement la productivité et la résilience (aussi connue sous le nom d’adaptation) et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (atténuation), tout en améliorant la réalisation des objectifs nationaux de sécurité alimentaire et de développement.


    Source : AlertNet


    Link En savoir plus [EN]
    Link Bruxelles briefings: Agriculture intelligente face au climat
    Link Gardiens de troupeaux du Tchad prédisent leur avenir climatique


  23. Protocole pêche entre la République de Côte d’Ivoire et l’UE
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Pêche Régionale

    Le 9 janvier dernier, l’Union européenne et la Côte d’Ivoire se sont accordées sur un nouveau protocole de mise en œuvre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche UE/ Côte d’Ivoire qui permettra à l’UE de pratiquer la pêche du thon et d’autres espèces fortement migratrices selon un tonnage de référence de 6 500 tonnes. En retour, l’UE payera une compensation annuelle à la Côte d’Ivoire de 680 000 EUR, dont 257 000 EUR sont attribués au soutien de la politique en matière de pêche en Côte d’Ivoire. Afin de pouvoir pêcher dans les eaux de la Côte d’Ivoire, les propriétaires européens de navires verseront des paiements d’avance plus élevés.
    Le soutien sectoriel a été renforcé de façon significative en vue de prendre en considération la situation de l’administration de la pêche en Côte d’Ivoire après la guerre civile et d’aider le pays à respecter ses obligations internationales relatives au contrôle par l’État du port. Le contrôle des activités de pêche se verra amélioré grâce à l’utilisation du système satellite de suivi des navires (SSN) et de carnets de bord électroniques.
    Le protocole sera valable pendant 5 ans et remplacera le protocole actuel, qui expire le 30 juin 2013. Les principaux États membres intéressés par ce protocole sont la France et l’Espagne.

    Source : Commission européenne


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur l'Accord de partenariat dans le domaine de la pêche
    Link Lire le text de l'accord de parteneriat [En]


  24. L’UE se méfie de la nouvelle politique climatique d’Obama
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Environnement

    L’UE a réagi froidement à la spéculation sur l’éventualité d’une nouvelle direction de la politique climatique américaine au cours du second mandat du président Barack Obama.
    Selon des défenseurs de l'environnement, Barack Obama envisage un sommet sur le changement climatique à la Maison-Blanche. Des décideurs politiques européens se méfient des intentions de M. Obama après les progrès limités du sommet des Nations unies sur le climat à Doha en décembre 2012 et la réaction dédaigneuse du président à la suspension des projets d'inclusion des compagnies aériennes internationales dans le système d'échange de quotas d'émission (ETS) de l'UE.
    Lors de négociations internationales, Washington continue pourtant de faire pression en faveur d'un protocole « flexible » pour remplacer celui de Kyoto, qualifié d'approche « impraticable » qui s'appuie sur des réductions contraignantes des émissions des pays les plus responsables historiquement selon les États-Unis. Le gouvernement américain propose au contraire de permettre à tous les pays de s'engager volontairement en faveur d'un objectif convenu, tel que le maintien des concentrations de CO2 dans l'atmosphère en dessous de 450 parties par millions (ppm), le seuil qui entraînera une hausse de 2°degrés. Les parties par millions sont actuellement au nombre de 391 et augmentent d'environ 3 ppm par an.


    Source : Euractiv


    Link En savoir plus
    Link Doha : Débat agité sur le financement climatique
    Link Les décisions de Doha


  25. Saint-Vincent à recevoir des fonds européens
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    Le gouvernement de Saint-Vincent-et-les-Grenadines déclare qu’il utilisera les 34 millions d’USD de la Commission européenne accordés à l’île par l’UE pour le développement continu du secteur agricole.
    Dans une communication aux agriculteurs et autres parties prenantes, Saboto Caesar, ministre de l’agriculture, a expliqué que les fonds sont fournis conformément aux mesures d’accompagnement du secteur de la banane (MAB) qui soutiennent les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) dans leur adaptation aux nouvelles réalités commerciales mondiales. « Nous avons poursuivi la stabilisation du secteur de la banane à l’aide des “Operations Cutback”, “Operations Flag back” et en contrôlant la maladie de la Sigatoka noire. »
    Il a indiqué que, bien qu’il y ait eu plusieurs échecs, il demandait « que l’on regarde vers 2013 et au-delà avec optimisme, étant donné que les 34 millions d’USD au tire des MAB seront mis à disposition pour venir en aide aux cultivateurs et aux éleveurs, aux pêcheurs et aux femmes de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, aux entreprises agroalimentaires, aux négociants et aux institutions et organisations agricoles.”


    Source : Jamaica Observer


    Link En savoir plus [EN]
    Link Coopération entre l'UE et Saint-Vincent et les Grenadines
    Link Consultez le document sur la stratégie du pays [EN]


  26. EURAXESS : liens mondiaux dans le domaine de la recherche
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Archives

    La Commission européenne a lancé le projet EURAXESS Links qui vise à préserver le lien entre l’Europe et les chercheurs, scientifiques et universitaires européens qui travaillent à l’étranger. Ces personnes constituent en effet une ressource importante pour la recherche européenne et pour la stimulation de la coopération scientifique entre l’Europe et leurs pays d’accueil.
    Si l’UE souhaite attendre son objectif consistant à allouer 3 % du PIB à la recherche et au développement, elle devra créer au moins un million de nouveaux emplois dans le domaine de la recherche. Alors que la concurrence pour les meilleurs talents en recherche continue d’augmenter au niveau mondial, un nombre important de chercheurs européens choisissent de travailler en dehors de l’Europe.
    EURAXESS Links fournit des informations sur la recherche européenne et la politique de l’UE relative à la recherche, ainsi que des possibilités de financement pour la recherche, de collaboration internationale et de mobilité transnationale. Le projet devient un outil vital de mise en réseau pour les chercheurs européens qui travaillent en dehors de l’Europe et pour les non-européens espérant faire carrière dans la recherche en Europe. Pour l’instant, le projet a déjà été lancé en Chine, en Inde, au Japon, à Singapour et aux États-Unis, et l’adhésion est gratuite.
    Les membres du réseau restent informés des politiques européennes en matière de recherche et des possibilités de carrière et de collaboration en Europe. Ce réseau multidisciplinaire réunit les chercheurs à tous les stades de leur carrière : il leur permet de rester connectés entre eux et avec l’Europe, leur garantissant ainsi une reconnaissance en tant ressource importante pour l’Espace européen de la recherche (EER), qu’ils restent à l’étranger ou reviennent en Europe.
    EURAXESS est une initiative paneuropéenne soutenue par 40 pays participants à travers toute l’Europe. Son portail fournit un point d’accès unique à l’information dans tous les pays, ainsi qu’une assistance personnalisée offerte par plus de 500 collaborateurs répartis dans les 200 centres de service.

    Commission Européenne


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur Euraxess [EN]
    Link En savoir plus sur R&D dans l'UE [EN]


  27. La réforme de la PCP : pas encore accomplie
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Pêche Régionale

    Plusieurs obstacles restent sur la voie d'une réforme efficace de la politique commune de la pêche (PCP), selon la Fédération nationale des organisations de pêcheurs.
    Alors que les négociations se rapprochent de la fin, la Fédération met en garde contre les dangers existent dans deux domaine: la polarisation du débat PCP dans la politique contradictoire simplistes, en particulier au sein du Parlement européen, avec le risque que les subtilités de la politique se perdent dans exagérations, respectivement la nécessité pour les principales institutions européennes de renoncer à une partie de leur rôle législatif en vue de garantir une PCP plus efficace.

    Source: fishupdate.com


    Link En savoir plus [EN]
    Link PE : Le Conseil risque de faire dérailler la réforme de la PCP
    Link Révision cruciale de la PCP


  28. UE : proposition de programme d'action pour l'environnement jusqu'en 2020
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Environnement

    La Commission Européenne a soumis la proposition de programme d'action pour l'environnement (PAE), destiné à orienter la politique de l'Union européenne (UE) en matière d'environnement jusqu'en 2020.
    Les mesures concrètes à adopter comprennent la suppression progressive des subventions préjudiciables à l'environnement, le déplacement de la charge fiscale du travail vers la pollution, l'élaboration d'accords de partenariat entre les États membres et la Commission en ce qui concerne la mise en œuvre de la législation de l'UE en matière d'environnement et la mise au point d'un système de suivi des dépenses de nature environnementale dans le budget de l'UE.
    La réalisation des objectifs du programme incombe tant à l'UE qu'à ses États membres.
    Connie Hedegaard, membre de la Commission chargé de l'action pour le climat, a quant à elle déclaré: «Nous ne pouvons attendre la fin de la crise économique pour nous attaquer aux crises qui touchent actuellement les ressources, l'environnement et le climat. Nous devons y faire face en même temps et, partant, intégrer les préoccupations climatiques et environnementales dans l'ensemble de nos politiques. Cette stratégie donne aux entrepreneurs et aux hommes politiques la vision à long terme dont nous avons besoin pour assurer en Europe la transition vers une société durable et à faibles émissions de carbone.»
    La proposition de la Commission sera à présent examinée par le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne. Une fois approuvé, le nouveau PAE sera intégré dans la législation de l'UE.

    Source : Commission Européenne


    Link En savoir plus
    Link Les députés souhaitent que la Commission propose un 7e EAP
    Link Lire la proposition


  29. L’Afrique peut produire la nourriture dont elle a besoin
    2013-01-15
    Catégorie(s) : Efficacité Aide, Commerce ACP-UE, Développement rural, Politique alimentaire

    Le nombre de personnes qui souffre de la famine dans les pays les plus pauvres d’Afrique augmente malgré les avancées dans la production alimentaire, indiquent des chercheurs d’Oxfam. Ils exhortent les donateurs européens et les gouvernements africains à investir davantage dans de petites exploitations agricoles et à inclure la population rurale dans le processus de prise de décision.
    Un nouveau rapport du groupe mondial de lutte contre la pauvreté indique que plus de 230 millions de personnes, soit un africain sur quatre vivant en Afrique subsaharienne, sont sous-alimentées, soit 38 % de plus qu’il y a 20 ans. Parallèlement, le rapport soutient que l’Afrique peut produire la nourriture dont elle a besoin pour réduire la famine et améliorer l’alimentation si le secteur agricole reçoit une aide adéquate au travers de politiques nationales et internationales.
    Des études démontrent toutefois que le sous-investissement dans la recherche, la formation, l’irrigation et le stockage est une entrave à la productivité agricole dans le sous-continent africain. Les routes délabrées empêchent les agriculteurs d’amener les produits aux marchés, sapant ainsi la lutte contre la famine et les moyens de subsistances des cultivateurs. Bien que l’Afrique ait un écosystème riche et varié, seuls 10 % environ du continent disposent de terres naturellement fertiles pour y cultiver des cultures alimentaires alors que des mauvaises pratiques de gestion menacent même ces régions.
    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, à peine 4,9 % du total de 100 milliards d’EUR d’aide au développement à travers le monde ont été alloués au soutien de la production agricole en 2011.
    Dans le même temps, les chercheurs craignent que de plus en plus de terres africaines passent de la culture pour la consommation locale à la production pour des cultures d’exportation. En Afrique, les investisseurs du Moyen-Orient, d’Asie et d’Europe exploitent les terres et la main-d’œuvre bon marché pour compléter leur propre production de marchandises en versant des revenus d’exportation lucratifs aux autorités des pays pauvres. À elle seule, l’UE importe 40 % d’exportations agricoles d’Afrique subsaharienne.


    Source : Euractiv


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    Link Les accords commerciaux, un «équilibre délicat» pour l’Afrique
    Link Les relations UE-ACP



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Rédacteur : Cristina Dobos (Dobos@cta.int)

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