Le Bureau du CTA à Bruxelles produit des actualités sur la coopération au développement ACP-UE. Abonnez-vous au Bulletin hebdomadaire.
Sommaire :
Mardi, 01 septembre 2009
Les Européens renforcent la pression sur les pays africains pour signer l’Accord de partenariat économique controversé (APE). Mais les experts le déconseillent. Ils déclarent qu’il favorise l’Europe seule et qu’une évolution interne devrait permettre le développement économique en Afrique. Mais les nouvelles qui filtrent à l’extérieur indiquent que le sous-continent d’Afrique de l’ouest est sur le point de signer l’accord. M. Badejo Abikoye, directeur du commerce au ministère du commerce et de l’industrie du Nigeria a déclaré au Daily Trust que les négociations se poursuivent et que toutes les parties ont accepté de signer un accord « partiel » qui ne porte que sur le commerce des produits.
Un certain nombre d’organisations de la société civile namibienne, ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie namibienne (NCCI), ont soutenu la décision du gouvernement de ne pas signer l’Accord de partenariat économique intérimaire (APE-I) avec l’UE, face aux préoccupations soulevées par la discorde engendrée entre les Etats membres de l’Union douanière d’Afrique australe (SACU). «Les appels des organisations de la société civile namibienne et de la NCCI pour que le gouvernement ne signe pas l’accord intérimaire en l’état actuel sont bien fondés», déclare Wallie Roux, analyste indépendant de la politique commerciale namibienne, dans un article du journal New Era de Namibie.
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L’Union européenne a signé un accord de partenariat économique (APE) intérimaire avec des pays du groupe régional d’Afrique orientale et australe (AfOA) –la République de Maurice, les Seychelles, le Zimbabwe et Madagascar. Les Comoreset la Zambie ont indiqué qu'ils signeront à une date ultérieure. L’accord a été signé à Grand Baie, île Maurice, par Catherine Ashton, commissaire européenne chargée du commerce, et Gunnar Wieslander, vice-ministre suédois du commerce, au nom de l’UE. L’accord offre aux pays signataires de l’AfOA un accès immédiat et sans restriction aux marchés de l’UE (avec des périodes de transition pour le riz et le sucre), ainsi que des règles d’origine améliorées.
Mercredi, 26 août 2009
Une nouvelle étude sur le commerce des fruits indique que l’aide permettant aux producteurs de bananes des pays pauvres d’améliorer les rendements et l’efficacité pourrait leur offrir plus qu’un accès amélioré aux marchés de l’exportation. D’après l’étude de Giovanni Anania, professeur d’économie à l’université de Calabre en Italie, les exportateurs des pays d’Amérique latine relativement plus efficaces ainsi que ceux d’anciennes colonies européennes pauvres des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), bénéficieraient d’un accord sur les bananes rattaché à un accord commercial international plutôt que d’un simple pacte.
Les membres du CARIFORUM ont indiqué à la Commission européenne que le Programme indicatif régional du 10e Fonds européen de développement (FED) signé entre les deux entités, est inadéquat. Le 10e Programme FED est, disent-ils, insuffisant pour réellement aider la région à renforcer ses capacités pour l’accord de partenariat européen (APE), tout en développant les processus de coopération et d’intégration.
La Commission européenne a officiellement approuvé aujourd'hui le programme d'action annuel 2009 en faveur de la République unie de Tanzanie qui accorde au pays une aide de 385 millions € sous la forme d'un soutien budgétaire et de programmes d'infrastructure visant à permettre une croissance économique en faveur des pauvres. Ce programme complète les programmes de coopération bilatérale des États membres de l'UE. Il s'agit du plus important engagement financier jamais souscrit par l'UE pour aider la Tanzanie depuis les débuts de la coopération communautaire, en 1975.
Source: Commission européenne
Source: Commission européenne
Les échanges commerciaux de l’Afrique de l’Est avec l’Europe sont à nouveau menacés, le dernier délai fixé pour la clôture des négociations d’un nouvel accord n’ayant pas pu être respecté. Pour les négociateurs, l’échec des pourparlers – dont l’objectif était d’élaborer de nouvelles règles d’engagement après l’expiration des premiers accords – est imputable aux vives objections formulées par les États membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) contre l’introduction par l’Europe de nouveaux sujets de discussion liés au commerce. La ministre tanzanienne du Commerce, Mary Nagu, a fait savoir que son pays, soutenu par d’autres États membres de la CAE, était opposé à toute tentative de l’UE d’inclure les marchés publics, l’environnement et le développement durable dans les sujets inscrits à l’ordre du jour de ces discussions. Tout retard dans la signature d’un nouvel APE constitue une menace pour le Kenya en particulier, qui risque ainsi de perdre les conditions préférentielles d’entrée sur le marché de l’UE dont bénéficient ses principales exportations vers l’Europe, notamment les légumes et les fleurs coupées.
Source: Business Daily
Source: Business Daily
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Sous leur forme actuelle, les Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) risquent non seulement de limiter l’espace politique nécessaire pour promouvoir le développement industriel et agricole de la région, mais aussi de saper les efforts d’intégration et de diversification commerciale, affirme un haut responsable sud-africain. Dans un discours prononcé lors du Forum d’Afrique australe sur le commerce (Southern African Forum on Trade), Xavier Carim, directeur général adjoint du commerce international et du développement économique au ministère sud-africain du Commerce et de l’Industrie (DTI), a fait savoir que l’Afrique du Sud s’engageait à évoquer ces questions avec l’UE et d’autres membres de la SADC et de l’Union douanière de l’Afrique australe (SACU). Toutefois, a-t-il ajouté, une solution efficace à ces problèmes passe nécessairement par une approche commune des pays concernés.
Source: Engineering News
Source: Engineering News
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Jeudi, 30 juillet 2009
L’Union européenne et la Papouasie‑Nouvelle‑Guinée ont signé ce jour l’accord intérimaire de partenariat économique qui avait été paraphé à la fin de 2007. Les Fidji ont également paraphé l’accord en 2007, mais ont décidé de ne le signer qu’ultérieurement. L’accord porte principalement sur le commerce de marchandises et comprend des dispositions importantes sur les règles d’origine pour le secteur de la pêche. Il a été signé aujourd’hui par M me Catherine Ashton, la commissaire européenne au commerce, au nom de la Commission européenne, M. Anders Ahnlid, directeur général du commerce, au nom de la présidence suédoise de l’Union, et M. Samuel Abal, ministre des affaires étrangères, du commerce et de l’immigration, au nom de la Papouasie‑Nouvelle‑Guinée.
Source: Commission européenne
Source: Commission européenne