Depuis le 27 mai se tient à Lomé au Togo, la 107e session du Conseil des ministres des Afrique Caraïbe et Pacifique et la 43e Session du Conseil des ministres Afrique Caraïbe Pacifique-Union européenne. Ce rendez-vous devrait permettre aux deux parties de renouveler leur partenariat qui prendra fin en 2020. Les dirigeants gouvernementaux des pays de l'Union européenne (EU) et, des pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) sont en conclave depuis ce 27 mai et jusqu'au 1er juin dans la capitale togolaise, pour se pencher sur la question du renouvellement de l'Accord de Cotonou de 2000 et devrait prendre fin en 2020.
Ouverte mardi à Lomé, la 107ème session du Conseil des ministres du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) s’est achevée ce mercredi, avec la désignation du Togo pour conduire le « groupe central » de négociations ACP. La 43ème session du Conseil des Ministres ACP-UE démarrera jeudi, toujours dans la capitale togolaise. Le groupe central de négociations ACP est composé de douze pays dont le Nigeria, le Kenya, l’Ethiopie, la Namibie, le Tchad, le Cameroun et la Jamaïque. Ce groupe — dans la foulée — a tenu une première réunion de concertation à Lomé sur la conduite des négociations avec l’Union Européenne, principal partenaire du Groupe ACP.
L’Afrique dépense plus de 6 milliards d’euros par an pour ses importations de riz, indispensables pour sa sécurité alimentaire, alors que le continent est doté d’un grand potentiel de production, ont déploré mercredi 30 mai des experts à Abidjan. « Malgré une hausse de la production rizicole, l’Afrique importe chaque année près de 24 millions de tonnes (…) d’un coût de 7 milliards de dollars » (6 milliards d’euros), a annoncé le Sierra-Léonais Harold Roy-Macauley, directeur général d’Africa-Rice, une organisation intergouvernementale regroupant 26 pays d’Afrique de l’Ouest, du centre et de l’Est.
Afin de relever le challenge de la pénétration des marchés africains et celui du développement des entreprises sur ce continent, les MBA ESG ouvrent à la rentrée 2018 un nouveau MBA spécialisé « Intelligence économique et marchés africains ». D’une durée d’un an, cette formation en alternance vise à former des professionnels capables de répondre aux besoins spécifiques des entreprises déjà présentes ou désireuses de s’implanter en Afrique.