Un accord financier d’environ 63 milliards de Fcfa a été signé le 14 novembre 2017 à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie du Plan et de l’Aménagement du territoire Louis Paul Motazé et Hans-Peter Schader, le chef de la mission de l’Union européenne au Cameroun. Ce prêt de l’Union européenne servira à booster le secteur agricole, à soutenir notamment les réformes initiées par le gouvernement camerounais dans le secteur dans le cadre du Programme indicatif National (PIN) du 11ème Fonds européen de Développement qui se décline autour de deux secteurs : la gouvernance et le développement rural. Ces fonds serviront ainsi à mettre en place un système d’accès facile aux semences et aux autres produits agropastoraux.
Huit agriculteurs originaires du Mali viennent d'achever un voyage de trois semaines à la découverte des exploitations bretonnes. Fin du voyage d'étude pour huit jeunes agriculteurs maliens. Après trois semaines à découvrir des exploitations bretonnes, la délégation originaire de la province de Ségou repart dans son pays. Avec des idées plein la tête. "On a découvert des organisations, des techniques intéressantes", témoigne Mamadou Sissoko, président de la coordination régionale des jeunes ruraux de Ségou. Un agriculteur qui a été bluffé par les liens entre paysans bretons, à travers les coopératives.
Le vice-Premier et ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo a décidé de libérer une contribution supplémentaire de 7 millions d’euros en faveur du Fonds pour les pays les moins avancés. Il prend cette décision en marge de la COP23, la Conférence des Nations Unies sur le Climat qui se déroule actuellement à Bonn. Avec ces moyens supplémentaires, la Belgique veut aider les pays les plus vulnérables à améliorer leur résilience face au changement climatique. Les programmes et les projets soutenus par le Fonds pour les pays les moins avancés (LDCF) visent à améliorer la résilience des communautés vulnérables dans les pays les moins développés contre les sécheresses, les inondations, les tempêtes violentes et les autres conséquences du réchauffement climatique.
Le mardi 14 novembre 2017 s’est tenu à Ouagadougou un panel d’échanges sur l’insuffisance des allocations budgétaires en faveur de la modernisation des exploitations agricoles familiales. Un panel qui entre dans le cadre du programme Voix pour le changement, mis en œuvre l’organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina Faso) en collaboration avec neuf organisations de la société civile dont quatre dans la thématique sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Le Burkina Faso est l’un des rares pays de l’Afrique subsaharienne à respecter l’engagement pris par les chefs d’Etat en 2003 à Maputo et qui consiste à consacrer au moins 10% du budget de leur pays à l’agriculture.
Des consultations entre Madagascar et l’Union européenne ont eu lieu le 20 novembre à la Primature. Dans ce cadre, les Ambassadeurs européens à Antananarivo ont rencontré le Premier Ministre, Mahafaly Solonandrasana Olivier, qui a été accompagné par les Ministres de la Défense Nationale, Général de Corps d’Armée Rasolofonirina Béni Xavier, des Affaires Étrangères, Henry Rabary-Njaka, de la Justice, Alexandrine Elise Rasolo, des Finances et du Budget, VonintsalamaAndriambololona, de la Sécurité Publique, Jean-Jacques Andrianisa, de l'Economie et du Plan, le Général Herilanto Raveloharison, du Commerce et de la Consommation Chabani Nourdine ainsi que le Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale chargé de la Gendarmerie, le Général de Division et conseiller au sein de la Primature Girard Razafindramaitso Randriamahavalisoa, des hauts fonctionnaires et des ministères concernés.