L’UE et la Suède ont convenu de dégager 45 millions d’euros en faveur d’un projet qui vise à contribuer à protéger la biodiversité marine dans le Pacifique, ainsi qu’à combattre les activités illégales telles que le « blanchiment » du poisson. Le programme de partenariat Pacifique-Union européenne pour le milieu marin (PEUMP) – soutenu à hauteur de 35 millions d’euros par l’UE et de 10 millions d’euros par le gouvernement suédois – s’emploiera à aider les organisations régionales à surmonter des défis tels que la pêche non durable, l’impact du changement climatique et l’exploitation des travailleurs du secteur. Il entend aussi lutter contre les comportements frauduleux tels que le blanchiment. Ce dernier implique un processus appelé « transbordement », lors duquel de grands navires avec des permis de pêche en règle reprennent les prises de plus petits navires de pêche illégaux pour contourner les contrôles, indique un rapport de l’Organised Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP). Les gouvernements du Pacifique et les organisations non gouvernementales plaident pour une interdiction des transbordements en mer, un problème caractéristique de l’industrie du thon. Selon l’Agence des pêches du Forum des îles du Pacifique (FFA), le transbordement en mer a principalement lieu dans les zones de pêche palangrières en haute mer et permet aux navires de décharger leurs prises dans un navire frigorifique ou autre navire de pêche en mer, soit au sein de zones économiques exclusives (ZEE) soit, plus couramment, en haute mer.
Source: securingindustry.com