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Ce blog partage des informations clé sur les programmes et évènements ACP-UE à Bruxelles importants pour le développement agricole et rural des pays ACP.
Date : [27/11/2012] Bulletin du Bureau de Liaison du CTA à Bruxelles
Principaux évènements de la semaine.
- Notre invité vidéo: Arslan Aslihan, FAO
- Principaux évènements pour la semaine du 26/11/2012 - 02/12/2012
- Fidji dans le PACP: à stimuler le commerce avec l'UE
- L'AFD et la BOAD: nouveaux accords de coopération
- L'UE: Renouvellement des générations dans le secteur agricole?
- Non à la baisse du budget de la PAC de l'UE
- Doha : plus d'aide aux pays en développement ?
- Crédits de carbone: Les PMD d’Afrique, les moins privilégiés
- L’Europe: le partenaire commercial privilégié de l’Afrique
- Le compromis agricole: pollution vs. production
- Agriculture UE: mesures en faveur des régions ultrapériphériques
- L'agence alimentaire: à rétablir sa « crédibilité »
- Barroso s'oppose aux coupes dans l'aide au développement
- PE: plus d’engagement européen à Doha
- Les APE: dommageables pour les ACP ?
- L’UE : l’aide au développement bénéficie d’un large soutien
- L’UE et la SADC: convention de financement
- La banque mondiale: température mondiale de +4°C
- Afrique du Sud etl’Irlande, des liens économiques plus étroits
- Nouvelle aide de l'UE pour la Somalie
- Les accords commerciaux de l'UE, un «équilibre délicat» pour l’Afrique
- Les exportations caribéennes: en baisse sous l’accord européen
- L'UE: Les possibilités de pêche pour 2013 à être déterminées
- L'UE équilibre la offre et la demande dans le système européen d'échange d'émissions
- Notre invité vidéo: Arslan Aslihan, FAO
2012-11-26 Catégorie(s) : Développement rural, Environnement
Lors du 29e Briefing de Bruxelles pour le développement sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire, nous nous sommes entretenus avec Arslan Aslihan, économiste des ressources naturelles à la Division du développement agricole de la FAO, pour discuter sur la mise en œuvre de l'agriculture intelligente face au climat. D’autres documents et vidéos sont disponibles sur bruxellesbriefings.net/
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- Principaux évènements pour la semaine du 26/11/2012 - 02/12/2012
2012-11-26 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Archives, Pêche Régionale, Environnement, Efficacité Aide, Commerce ACP-UE, Développement rural, Politique alimentaire, Politique ACP-UE
Parlement européen: - 26-29 Novembre: Réunions des commissions parlementaires
Commission européenne: - 26-27 Novembre : Conférence sur le plan stratégique pour l’eau (EU Water Blueprint Conference)
Conseil de l'UE - 26 Novembre: Conseil affaires générales - 28-29 Novembre: Conseil européen: Conseil Agriculture et pêche - 29 Novembre: Conseil Affaires étrangères
Groupe ACP: - 26-29 Novembre: 30ème session de l'Autorité palestinienne ACP et 24ème session de l'Assemblée paritaire ACP-UE PA.
Vous pouvez également lire notre quotidien anglais « CTA Brussels Daily » (alimenté par Twitter) et nous suivre à travers notre nouveau group de Facebook CTABrussels ainsi que notre compte Twitter CTABruxelles pour recevoir les dernières informations UE-ACP.
- Fidji dans le PACP: à stimuler le commerce avec l'UE
2012-11-23 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Le commerce avec l'Union européenne augmentera à la suite de la ré-inclusion de Fidji dans le groupe des pays ACP du Pacifique, était d'avis un représentant de Fidji. "Avec les pays ACP du Pacifique maintenant unis, nous ont les meilleures chances d'obtenir un meilleur accord avec l'UE. Nous sommes d'accord que l'intégration régionale représente le meilleur moyen pour développer nos îles, et nous devons être unis et tout le monde doit être inclus dans le chemin du Pacifique afin que le développement du commerce progresse ", le secrétaire permanent de l'Industrie et du Commerce, Ali Shaheen a déclaré après avoir entendu la décision prise hier. Les secteurs qui devraient bénéficier le plus de cette décision sont le sucre, le poisson et les textiles. Après trois années de lobbying intense pour la participation aux réunions des dirigeants ACP du Pacifique, les Fidji ont réussi à obtenir que les 13 autres dirigeants acceptaient l’inclusion. La décision prise à une réunion des leaders PACP à Port Moresby le mercredi 21 novembre a été décrite par le Gouvernement des Fidji comme «historique», note Pacific Islands News Association (PINA).
Source: FBC
En savoir plus [EN] Fidji: reinclusion dans les ACP du Pacifique [EN] En savoir plus sur le group ACP
- L'AFD et la BOAD: nouveaux accords de coopération
2012-11-23 Catégorie(s) : Efficacité Aide
L’Agence Française de Développement (l’AFD) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ont signé le 15 novembre trois nouveaux accords de coopération. Ceux-ci sont : un accord de partenariat entre le Centre d'études financières économiques et bancaires (CEFEB) de l’AFD et la BOAD pour élargir le partenariat engagé dans le domaine de la formation, du renforcement des capacités et du développement des expertises des cadres de la BOAD ; une ligne de crédit de 75 millions d’euros destinée au refinancement de projets dans le cadre de l'Initiative Régionale pour l'Energie Durable (IRED) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA); et une subvention d'appui à la maitrise d’ouvrage dans le domaine de l’énergie de 0,5 million d’euros. Le accords ont été signés dans le cadre du 5ème rencontre annuelle entre l’AFD et la BOAD, qui marque près de 40 années de partenariats financiers et techniques au service du développement de la zone UEMOA. Depuis 1973, onze lignes de crédit, concessionnelles ou non, ont été octroyées par l’AFD à la BOAD.
Source : L’AFD
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- L'UE: Renouvellement des générations dans le secteur agricole?
2012-11-23 Catégorie(s) : Développement rural, Politique alimentaire
Le Conseil Européen des Jeunes Agriculteurs (CEJA) appelle à une aide à l'installation et annuels des paiements complémentaires pour faciliter l'entrée des agriculteurs jeunes dans le secteur agricole et les aider à amortir la volatilité des marchés et les fluctuations de prix dans leurs premières années de l'activité. Cette action fait parti de la nouvelle campagne "Food agriculteurs avenir», organisée par le CEJA afin de sensibiliser le public à la crise imminente du vieillissement dans l'agriculture européenne. La politique agricole commune de l'UE (PAC) a actuellement une mesure pour ‘la mise en place de jeunes agriculteurs’ , qui fournit des aides à l'installation à des jeunes agriculteurs. Cependant, étant un régime facultatif, ce programme a un faible taux de participation dans les États membres. Une prime unique ou un taux d'intérêt de soutien est également donnée jusqu'à 70.000 euros, cofinancé à 50-50%. Dans la future PAC, la Commission propose d'allouer un maximum de 2% du plafond national annuel pour les paiements directs aux jeunes agriculteurs, pour un maximum de 25 hectares de terres arables et de 5 ans. L'inconvénient principal de cette proposition est la limite de la zone alloué et l'âge - 25 hectares de terres arables est considéré comme une petite zone dans la plupart des États membres où l'activité agricole ne peut être efficace et rentable. Seulement 6% des exploitants agricoles de l'UE sont au-dessous de l'âge de 35 ans, alors que le tiers ont plus de 65 ans. Les jeunes agriculteurs sont confrontés à des barrières à l'entrée importantes au secteur agricole (accès à la terre et au crédit, investissements, etc).
Source: blog de la réforme de la PAC
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- Non à la baisse du budget de la PAC de l'UE
2012-11-23 Catégorie(s) : Développement rural, Politique alimentaire
La Coordination Européenne Via Campesina (CEVC) demande à l’UE de ne pas entériner la proposition du Président du Conseil européen Van Rompuy. A la veille d’un sommet important de l’Union européenne sur ses perspectives financières 2014-2020, ECVC constate que l’UE prive les citoyens de réelles perspectives pour une Europe solidaire et durable. La PAC doit donner la priorité à une agriculture paysanne de proximité, riche d’emplois, de diversité et de paysages. Si l’UE fait passer la solidarité et la cohésion territoriale avant le dogme de la compétitivité internationale, alors elle pourra faire beaucoup mieux avec le même budget, dit la CEVC. ECVC indique également une série de faits auxquels l'UE devrait accorder une attention particulière, comme: la régulation coûte beaucoup moins cher au budget UE que la dérégulation; la priorité donnée à la compétition internationale, à la production au moindre coût pour exporter sur un marché mondial dérégulé, a coûté cher aux contribuable ; si l’on veut maintenir un budget PAC important, celui-ci doit être légitime aux yeux des contribuables (Or, malgré les avis répétés de la Cour des comptes de l’UE, la répartition des paiements directs entre exploitations et entre Etats membres est trop inégale, y compris dans la proposition de réforme). La proposition de Van Rompuy pour le budget de l’UE de 2014 à 2020 diminue le budget du 1er pilier PAC de 6% et celui du 2e pilier de 9%.
Source : la CEVC
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- Doha : plus d'aide aux pays en développement ?
2012-11-23 Catégorie(s) : Environnement
« Les progrès concernant des domaines clés, comme un nouvel accord mondial sur le climat ou le déblocage de fonds pour aider les états vulnérables à faire face à des conditions météorologiques extrêmes et à la hausse du niveau des mers, ne devraient pas être ajournés lors de cette conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui débutera la semaine prochaine à Doha », ont déclaré des experts cités par AlertNet. La conférence, qui se tiendra du 26 novembre au 7 décembre, devra non seulement finaliser une deuxième période d’engagement au Protocole de Kyoto, mais aussi établir le processus visant à élaborer un accord pour 2015. Dans ce cadre, les gouvernements des pays en développement souhaitent rencontrer des « ambitions suffisantes » concernant les objectifs d’émissions afin de limiter le réchauffement global à 2°C voire moins, a indiqué Dan Hamza-Goodacre, qui dirige une initiative pour le Réseau de connaissances sur le climat et le développement (RCCD) visant à soutenir les négociateurs sur le climat. Une autre question cruciale à leurs yeux sera de déterminer la manière dont les réductions d’émissions requises seront réparties entre les pays – une question qualifiée d’« équité » lors des discussions. À Copenhague, les dirigeants mondiaux ont accepté de limiter la hausse de la température terrestre à 2°C au-dessus des niveaux de la période préindustrielle. Cependant, un rapport de la Banque mondiale a révélé ce lundi que la Terre est en passe de se réchauffer de 4°C d’ici la fin du siècle et que les actuelles promesses en matière d’émissions n’enrayeront que très peu cette tendance – une perspective étayée par d’autres études scientifiques. Les pays les plus vulnérables espèrent que les impacts dévastateurs de l’ouragan Sandy, qui a touché le mois dernier les États-Unis, auront fait comprendre à Washington – qui n’a jamais ratifié le Protocole de Kyoto – que le changement climatique engendrera encore plus de pertes humaines et économiques dans le monde. Un facteur déterminant de cet accord sera la quantité d’argent mobilisée pour financer des actions visant à lutter contre le changement climatique dans les pays en développement – à la fois pour aider les pays à faire face aux répercussions climatiques, telles que les sécheresses, les inondations et la montée du niveau des mers, et pour développer des comportements plus propres. La promesse initiale d’aide immédiate, dite fast-start, représentant environ 30 milliards de dollars apportés par les pays riches entre 2010 et 2012, arrive à terme à la fin de cette année. L’Accord de Copenhague de 2009 prévoyait d’augmenter d’ici 2020 les financements publics et privés de la lutte contre le changement climatique de 100 milliards de dollars par an, mais peu de détails ont été donnés sur ce qui se produira entre-temps ni sur la provenance de cet argent. Le négociateur des PMD, Chowdhury, originaire du Bangladesh, a déclaré que le financement de fast-start était insuffisant et que les pays développés devraient s’engager à Doha à apporter au moins 30 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années, et ensuite 50 milliards de dollars par an jusqu’en 2020. « De cette manière, les pays les plus vulnérables pourraient appliquer leurs plans d’adaptation et connaître un développement résistant aux changements climatiques », a-t-il ajouté. Cependant, certains des donateurs les plus importants – dont l’Union européenne, les États-Unis et le Japon – disent seulement qu’ils vont continuer de donner de l’argent pour le climat, sans stipuler si ce financement augmentera et si tel est le cas, quel seront les montants.
Source: AlertNet En savoir plus [EN] Il faut accroître le financement pour le climat PE: plus d’engagement européen à Doha
- Crédits de carbone: Les PMD d’Afrique, les moins privilégiés
2012-11-22 Catégorie(s) : Environnement, Politique ACP-UE, Commerce ACP-UE
Les pays en développement plus grands et plus riches profitent davantage du Mécanisme de Développement Propre (MDP) des Nations Unies que les Pays Moins Développés (PMD) d’Afrique. Alors que près de 80% des projets du MDP se situent en Inde, au Mexique, en Chine et au Brésil, l’Afrique ne bénéficie que de 2,9% des crédits de carbone enregistrés par le MDP (soit 260 sur plus de 4 000 projets au total). Plus de 100 projets MDP sont menés en Afrique du Sud, au Nigéria, au Kenya, en Égypte, et au Maroc – et aucun de ces pays ne remplit les critères pour avoir le statut de PMD. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, moins de 35 projets MDP sont répartis dans les 33 pays d’Afrique les plus pauvres. Cette situation s’explique en partie par le fait que les pays africains plus pauvres sont dépourvus des grands secteurs industriels que le MDP est censé promouvoir. De nombreux projets des PMD arrivent difficilement à répondre aux critères stricts requis par le MDP, procédure nécessaire à la délivrance de crédits carbone de commercialisables. Décrivant plusieurs obstacles au développement de projets de compensation du carbone dans ces pays, le rapport soumis par la Gambie en mars aux Nations Unies au nom du groupe des PMD souligne qu’« en raison de la capacité limitée, des frais élevés de transaction, des risques économiques et politiques, et des caractéristiques techniques des PMD, le MDP n’a pas réussi à atteindre un grand nombre des bénéficiaires qu’il souhaitait aider parmi les PMD ». En outre, le temps presse pour les promoteurs de projets de crédits de carbone de pays africains riches qui désirent vendre des crédits à l’Europe. L’année passée, l’Union européenne, qui est actuellement le premier acheteur mondial, a décidé qu’elle n’achèterait des crédits de carbone à des Pays Moins Développés (PMD) qu’à partir de 2013. À présent, de nouveaux promoteurs s’empressent de respecter le délai du 31 décembre. Cependant, étant donné que deux ans ou plus sont généralement nécessaires à l’enregistrement complet d’une demande, beaucoup d’entre eux ne pourront respecter cette date limite. Les marchés du carbone visent à encourager le développement durable en permettant aux pays pauvres de compenser les émissions de gaz à effet de serre des pays riches. Par conséquent, plusieurs pays d’Afrique vont chercher un nouveau marché, comme l’Australie, la Chine, ou la Corée du Sud, souligne The African Report.
Source: The African Report En savoir plus [EN] Il faut accroître le financement pour le climat En savoir plus sur le CDM [EN]
- L’Europe: le partenaire commercial privilégié de l’Afrique
2012-11-22 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Archives
D’après un récent rapport sur les attitudes entrepreneuriales en Afrique, les jeunes hommes d’affaires africains considèrent l’Europe comme un marché plus intéressant, en dépit de ses actuels déboires économiques. Selon le rapport de l’Association of Business Executives (ABE), un entrepreneur sur trois estime que l’UE est la région du monde possédant le plus grand potentiel lucratif, tandis que seulement 3 pour cent le pensent au sujet de l’Amérique du Nord. L’Afrique elle-même arrive en troisième place, étant donné que seulement 18 pour cent des entrepreneurs considèrent que le continent présente le plus grand potentiel de profit en matière d’affaires. L’enquête indique également que la plupart des étudiants en commerce – 99 pour cent – estime que l’aide étrangère ne résoudra pas la crise de l’emploi qui touche l’Afrique. « Près de la moitié (47 pour cent) des étudiants africains en commerce a déclaré que si l’Afrique souhaite créer des emplois, elle doit améliorer son soutien aux entrepreneurs », a déclaré l’ABE dans un communiqué. « Le deuxième besoin majeur concernait les systèmes d’éducation qui se sont adaptés pour transmettre des compétences propres aux emplois disponibles. » Le rapport révèle également que peu d’étudiants africains en commerce ont l’intention de lancer leur affaire immédiatement après leurs études; 95 pour cent des étudiants ont déclaré vouloir ouvrir leur entreprise, mais seulement un sur sept souhaitait se lancer dans l’année, tandis que les autres préféraient le faire au cours des cinq prochaines années. Bill Gates est de loin l’homme d’affaires le plus admiré par les entrepreneurs africains, avec 37 pour cent de voix de préférence. L’enquête a été menée auprès de 12 000 étudiants africains en commerce, enregistrés auprès de l’organe britannique chargé des qualifications à l’Association of Business Executives (ABE).
Source: allAfrica En savoir plus [EN] Lire le rapport [EN] Sommet « L’essor de l’Afrique – Opportunités et défis »
- Le compromis agricole: pollution vs. production
2012-11-22 Catégorie(s) : Environnement, Politique alimentaire, Développement rural
Selon le nouveau rapport de l'agence environnementale de l'Union européenne, l'agriculture constitue encore une lourde menace sur la qualité des eaux européennes. Mais les producteurs et les représentants politiques de l'UE soulignent également le compromis nécessaire entre des objectifs de protection de l'environnement et l'exigence d'un accroissement de la production alimentaire. Dans son dernière évaluation, l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) estime que d’ici à 2015 48 % des cours d'eau et des lacs de l'UE ne présenteront pas un bilan écologique répondant aux critères établis par la directive-cadre sur l'eau de 2000. Une teneur excessive en substances nutritives issues des engrais pose un problème majeur, dont une conséquence est le développement d'algues qui privent d'oxygène la faune et la flore des lacs, des rivières et des baies. Selon le rapport sur la qualité des eaux européennes, « la production agricole devient de plus en plus intensive, avec un recours massif aux engrais et aux pesticides, qui à leur tour polluent de manière significative l'eau par percolation. » Cependant, la lutte contre la pollution s'oppose inévitablement aux impératifs de sécurité alimentaire. À l'échelle européenne et mondiale, les producteurs agricoles font face à des appels de plus en plus pressants à accroître leur production dans un contexte où les réserves alimentaires diminuent, les prix augmentent et où la population mondiale devrait passer de sept (aujourd’hui) à neuf milliards d'individus d'ici à 2050. Ce contexte pousse certains experts à plaider pour un mélange de pratiques qui peuvent à la fois nourrir et protéger une planète en plein développement. Ben Woodcock du British National Environment Research Council, conseille aux agriculteurs (et aux responsables politiques) d'associer une agriculture intensive avec des zones tampons et des habitats naturels qui peuvent protéger l'eau, améliorer la qualité du sol et favoriser une faune qui agit comme pollinisateur et dévorer les nuisibles. « Le problème est que cela ne va pas dans les deux sens. Si vous continuez à endommager les zones de cultures et à réduire les zones d'habitats semi-naturels, vous réduirez l'efficacité de l'écosystème », a-t-il déclaré à EurActiv.
Source : Euractiv
En savoir plus Lire le rapport [EN] La stratégie de l'UE- qualité des eaux [EN]
- Agriculture UE: mesures en faveur des régions ultrapériphériques
2012-11-22 Catégorie(s) : Politique ACP-UE
Le 19 novembre, sous la présidence chypriote, le Comité spécial Agriculture (CSA) a soutenu les textes de compromis approuvés au cours du dernier trilogue intervenu entre les représentants du Conseil et du Parlement européen en ce qui concerne les règlements portant mesures spécifiques dans le domaine de l'agriculture en faveur des régions ultrapériphériques de l'UE et des îles mineures de la mer Égée. Ces deux règlements prévoient des mesures dans le domaine de l'agriculture pour pallier les difficultés dues à l'éloignement de certains territoires. L'un des règlements couvre les régions ultrapériphériques suivantes: la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique, la Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, les Açores, Madère et les îles Canaries. L'autre couvre les îles mineures de la mer Égée qui rencontrent des difficultés en raison de leur petite taille, de leur faible population, de leur éloignement et du manque de lignes de transport. En ce qui concerne les régions ultrapériphériques, le nouveau texte souligne le rôle central que jouent les Programmes d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité (POSEI), qui comportent deux éléments fondamentaux: des modalités spécifiques d'approvisionnement en raison de l'éloignement et des mesures spécifiques visant à assister la production agricole locale. Une disposition spécifique a été ajoutée au règlement afin de permettre le versement unique d'une somme de 40 millions d'euros en 2013 pour permettre au secteur de la production de bananes des régions ultrapériphériques de s'adapter à la diminution des tarifs douaniers imposés sur ce produit, à la suite des derniers accords commerciaux conclus en la matière. Conformément à l'accord intervenu entre le Conseil et le Parlement européen, dès que toutes les étapes de la procédure auront été franchies, y compris un vote du Parlement en séance plénière, le Conseil et le Parlement européen adopteront en première lecture les règlements concernant des mesures dans le domaine de l'agriculture en faveur des régions ultrapériphériques et des îles de la mer Égée.
Source : Le Conseil de l’UE
En savoir plus [EN] Partenariat pour les régions ultrapériphériques Rapport sur les régions ultrapériphériques
- L'agence alimentaire: à rétablir sa « crédibilité »
2012-11-22 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire
Une pression continue s'exerce à l'heure actuelle sur l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) afin qu'elle révise ses procédures internes. Dans sa réponse au nouveau document d'orientation de l’EFSA, dans lequel l’Autorité détaille ses priorités pour l'avenir, la Cancer Prevention and Education Society (CPES) a mis en doute « la capacité réelle de l'Agence à faire face aux défis de demain », appelant, avec d'autres organisations, à une refonte de ses statuts. Dans son rapport, la CPES déclare : « Si l'EFSA souhaite à l'avenir être une organisation à l'expertise scientifique crédible, il est indispensable qu'elle entame un débat portant sur la révision de ses règlements fondateurs. Une organisation réellement vouée à la science ne devrait pas craindre de discuter d'une réforme de ses statuts. En fait, elle devrait même l’encourager. » Cette agence de l'UE fait depuis plusieurs mois l'objet de vives critiques pour l'influence que des représentants des intérêts industriels exercerait sur les avis qu'elle rend à la Commission. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est la pierre angulaire de l'Union européenne (UE) en ce qui concerne l'évaluation des risques relatifs à la sécurité des aliments destinés à l'alimentation humaine et animale. En collaboration avec les autorités nationales et en consultation ouverte avec les parties prenantes, l'EFSA fournit des avis scientifiques indépendants ainsi qu'une communication sur les risques existants et émergents, afin d’apporter des bases solides aux politiques et à la législation européennes et d’aider la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’UE à arrêter des décisions efficaces et opportunes en matière de gestion des risques.
Source: The Parliament En savoir plus [EN] En savoir plus sur l' EFSA EFSA: l’évaluation des risques à être renforcée
- Barroso s'oppose aux coupes dans l'aide au développement
2012-11-22 Catégorie(s) : Archives, Efficacité Aide
Mercredi 21 novembre, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a plaidé avec ferveur pour le maintien du niveau des dépenses en matière d'aide au développement lors du sommet budgétaire de l'UE du jeudi 22 novembre. S'adressant au Parlement européen, il a affirmé que des réductions de l'aide humanitaire et de l'aide au développement étaient une « question de vie ou de mort » pour les plus démunis à travers le monde et que l'Europe avait une « responsabilité particulière envers l'Afrique. » Son discours à Strasbourg intervient une semaine après qu'Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, ait proposé de diminuer le Fonds européen de développement, qui vise avant tout l'Afrique subsaharienne, de 11 % (soit plus de trois milliards d'euros). En réaction, quelque 2000 ONG européennes ont signé une lettre adressée aux quatre pays (la Suède, le Danemark, le R-U et le Luxembourg) qui poussent le plus l'UE à respecter ses engagements en matière d'aide au développement. La lettre des ONG, très remontées contre la proposition de M. Van Rompuy, les a appelé à « défendre » l'aide humanitaire et l'aide au développement européennes. Selon un expert de l'UE, le soutien qu'apporte Barroso à la prise de position de ces ONG rend un affrontement entre les deux hommes inévitable. Selon une source, « il est incroyable de voir les deux présidents s'opposer sur cette question cruciale. »
Source: The Parliament En savoir plus [EN] L’UE à défendre bec et ongles l’aide extérieure L’aide au développement: un large soutien
- PE: plus d’engagement européen à Doha
2012-11-22 Catégorie(s) : Environnement
Le Parlement européen va adopter aujourd’hui une résolution qui réclame une meilleure action concertée en ce qui concerne les engagements de financement pour le climat lors des prochaines négociations internationales à Doha, entre 26 novembre et 7 décembre. La résolution souligne l'objectif de réduire les émissions de CO2 de 30% d'ici 2020 ce qui est essentiel dans les efforts associés aux négociations de l'ONU sur le climat. Voici les principaux points de la résolution : soutenir la deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto à compter du 1er janvier 2013, limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés, augmenter les réductions mondiales d'émissions de gaz à effet de serre,forger une position commune de l'UE sur les unités de quantité attribuées appelées crédits carbone (UQA Unité de carbone),voir comment encourager l'efficacité énergétique, déployer des sources d'énergie renouvelables et d'autres technologies d'énergie propre, éviter l'écart de financement après 2012 et justifier le financement nécessaire pour le climat de 2013 à 2020. Corinne Lepage, porte-parole de l'ADLE pour les négociations sur le climat à Doha, a déclaré : "Afin d'être crédible dans ces négociations, l'UE doit respecter ses engagements financiers et montrer l'exemple en s'engageant davantage à réduire les émissions d'ici 2020". "Les engagements des parties actuellement sur la table nous conduiraient à une augmentation de la température de 4 ° C d'ici 2060, selon la Banque mondiale. Le Qatar, qui présidera ces négociations et qui jusqu'à présent n'a pas fait preuve de beaucoup de volonté pour lutter activement contre le changement climatique, détient une énorme responsabilité", a-t-elle conclu. Le sommet de Doha fait face à un certain nombre de défis importants afin de pouvoir délivrer un nouveau traité juridiquement contraignant sur le changement climatique qui peut être convenu d'ici 2015 et mis en vigueur à partir de 2020.
Source: ALDE En savoir plus Sommet sur le climat : l’UE à être plus ambitieux L'UE réaffirme son engagement pour FSF
- Les APE: dommageables pour les ACP ?
2012-11-21 Catégorie(s) : Politique ACP-UE
Cités dans The Southern Times, des experts ont récemment exprimé des points de vue assez critiques à l’égard des Accords de partenariat économique (APE) qui devraient être établis entre l’UE et les pays ACP. Thomas Deve travaille pour le Southern and Eastern African Trade Information Negotiations Institute et est de l’avis que même si les propositions de l’UE se présentent comme des « accords de partenariat », elles n’en sont pas moins l’incarnation du libéralisme de marché le plus féroce pratiqué par les institutions financières internationales et l’OMC. Selon lui, « les Accords de partenariat économique sur lesquels l’Union européenne et certains gouvernements africains négocient depuis 2004 n’ont pas vocation à promouvoir le développement et ne contribueront certainement pas au développement durable, à l’éradication de la pauvreté, au renforcement de l’intégration régionale, à un accès plus aisé aux marchés ou à l’inclusion progressive de l’Afrique dans l’économie mondiale. » « Outre le fait de mettre en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles, les APE empêcheraient aussi les gouvernements de mettre les procédures de marchés publics au service du changement social. Ils risqueraient également de priver les gouvernements de la marge de manœuvre politique dont ils ont besoin pour orienter les investissements étrangers vers les secteurs qui contribuent le plus au développement national », a ajouté Tetteh Hormeku, le Directeur des programmes au réseau Tiers-Monde (Ghana). M. Hormeku souligne que la libéralisation a déjà engendré une concurrence déloyale, le refus de l’UE de mettre fin aux subventions agricoles ayant contraint de nombreux producteurs africains à cesser leurs activités. « Si les APE devaient entrer en vigueur, ce serait une véritable catastrophe pour certains pays. Ils s’appliqueraient au commerce d’une vaste gamme de biens et de services. L’UE exige une libéralisation tarifaire sur 80 % de ces produits. La suppression des droits à l'exportation serait dommageable pour les producteurs locaux, les consommateurs et les recettes de l'État », a-t-il déclaré. Chukwuma Charles Soludo, professeur d’économie et ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigéria, va jusqu’à affirmer que les APE sont le pendant moderne de la conférence de Berlin, au cours de laquelle les puissances européennes se répartirent les territoires africains à coloniser. M. Soludo ajoute que les APE signeront, pour le continent africain, la fin de son secteur agricole et de son industrie naissante : « L’Afrique serait quasiment confinée au rôle d’exportatrice de matières premières… La liste des dégâts est trop longue pour être dressée ici. » C’est le 8 juillet 2004 à Windhoek, en Namibie, que les États d’Afrique australe et l’Union européenne ont entamé les négociations sur les APE et se sont accordés sur une feuille de route conjointe reprenant les principes, l’organisation, les grandes étapes et le calendrier des négociations.
Source : The Southern Times
En savoir plus [EN] En savoir plus sur les APEs Progrès dans les accords ACP-UE
- L’UE : l’aide au développement bénéficie d’un large soutien
2012-11-21 Catégorie(s) : Archives
85 % des citoyens de l’UE estiment que l’Europe devrait continuer à aider les pays en développement malgré la crise économique. Cette conclusion a été présentée le 16 novembre par Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, à l'occasion des Journées européennes du développement. Le nouveau sondage Eurobaromètre sur le développement montre que 61 % des Européens sont favorables à une augmentation de l’aide visant à permettre aux populations de sortir de la pauvreté et croient que l'aide devrait être concentrée sur les pays fragiles touchés par un conflit ou une catastrophe naturelle, par exemple. Cependant, une majorité de 55 % d'entre eux estime que les pays émergents à croissance rapide ne devraient plus recevoir d’aide. Le présent Eurobaromètre a été réalisé entre le 2 et le 17 juin 2012. Quelque 26 622 Européens âgés de 15 ans ou plus ont été interrogés lors d’un entretien particulier à leur domicile.
Source : La Commission Européenne
En savoir plus Lire le Eurobarometer En savoir plus sur l'Europeaid
- L’UE et la SADC: convention de financement
2012-11-21 Catégorie(s) : Efficacité Aide
L’Union européenne (UE) va octroie 36 millions d’euros pour l’intégration régionale au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ces subventions visent à renforcer l’intégration régionale et le développement dans la région et à renforcer les capacités institutionnelles du Secrétariat de la SADC, des États membres et de la société civile. Les accords signés le novembre 7 octroient des subventions pour trois différents programmes : « Soutien à la coopération politique régionale » ( 18 million d’euros), le Programme de renforcement des capacités institutionnelles (bénéficiant d’une subvention de 12 millions d’euros), et la Facilité de coopération technique (qui reçoit un soutien s’élevant à 6 million d’euros). Les accords ont été signés par le Dr Tomáz Augusto Salomão, Secrétaire exécutif de la SADC et l’Ambassadeur Gerard McGovern, chef de la délégation de l’UE auprès du Botswana et de la SADC. Selon le Dr Salomão, la signature des accords constitue « un jalon important dans les relations bilatérales entre la SADC et l’UE et dans l’évolution de la coopération au développement pour la SADC, car un des accords est le premier accord de con¬tribution conclu entre la SADC et l’UE » ». Signant les accords, l’Ambassadeur McGovern a souligné qu’« en dépit de la situation économique que traverse l’UE, il est important pour celle-ci de tenir les promesses faites à l’égard de partenaires tels que la SADC.
Source : la SADC
En savoir plus [EN] UE-SADC: Faits et chiffres L’UE, un modèle pour la SADC?
- La banque mondiale: température mondiale de +4°C
2012-11-21 Catégorie(s) : Environnement
Un nouveau rapport de la Banque mondiale tire la sonnette d’alarme : la planète est en passe de subir une augmentation de température de 4°C, ponctuée de vagues de chaleur extrêmes, de sécheresses dévastatrices et de pertes de récoltes. Les conséquences néfastes du changement climatique « touchent en premier lieu bon nombre des régions les plus pauvres » et sont susceptibles de mettre à mal les efforts et objectifs de développement. Le rapport Turn Down the Heat: Why a 4°C Warmer World Must be Avoided prévient que l’augmentation des températures pourrait passer d’une moyenne qui dépasse de 0,8°C les niveaux préindustriels à 4°C d’ici à 2100, même si les différents pays respectent leurs promesses en matière de réductions d’émissions. Les régions méditerranéennes subtropicales, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les États-Unis seront vraisemblablement les plus touchées, avec des températures mensuelles estivales grimpant de plus de 6°C. Dans le bassin méditerranéen ainsi que dans les régions du Sahara et du Moyen-Orient, en particulier, les températures devraient avoisiner respectivement 35°C (une hausse de 9°C par rapport aux estimations relevées pour le mois de juillet le plus chaud jusqu’à présent) et 45°C (6 à 7°C au-dessus des valeurs enregistrées pour le mois de juillet le plus chaud jusqu’à présent). Dans ce contexte, le rapport indique que « l’adoption de mesures d’atténuation supplémentaires constitue le meilleur rempart contre un avenir incertain.» La diminution des rendements des récoltes serait l’une des conséquences les plus catastrophiques d’une hausse des températures de 4°C. Chaque jour où la température augmente et affiche au moins 30°C, les rendements baissent de 1 % par rapport à ce qu’ils seraient dans des conditions climatiques sans sécheresse et avec une pluviosité normale. Le rapport signale également que les zones frappées par la sécheresse, qui représentent aujourd’hui 15,4 % de l’ensemble des terres cultivées, passeraient à environ 44 % en 2100. Au cours des 30 à 90 années à venir, les régions les plus durement touchées seront très probablement l’Afrique australe, les États-Unis, le sud de l’Europe et l’Asie du Sud-est. Pour l’Afrique, le rapport prédit que 35 % des terres cultivables deviendront impropres aux cultures si la température mondiale augmente de 5°C. Voici, parmi d’autres, quelques-uns des risques majeurs liés à une hausse de quatre degrés : diminution des ressources hydriques, essentiellement en Afrique de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud, augmentation des feux de forêts, détérioration voire désagrégation des récifs coralliens, dues à une acidité plus importante des océans, elle-même attribuable à de plus fortes concentrations en C02.
Source : La Banque mondiale
En savoir plus [EN] Lire le rapport Doha : plus d'aide aux pays en développement ?
- Afrique du Sud etl’Irlande, des liens économiques plus étroits
2012-11-20 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
« L’Irlande souhaite resserrer ses liens économiques, sociaux, et d’investissements avec l’Afrique du Sud », a déclaré Joe Costello, Ministre irlandais du Commerce et du Développement, le jeudi 15 novembre au Cap, où il a dirigé la plus importante mission commerciale irlandaise jamais organisée – composée de 57 responsables d’affaires. L’Irlande considère l’Afrique comme un futur géant économique, et l’Afrique du Sud comme une des principales portes d’entrée vers ce continent. Globalement, les investissements économiques irlandais en Afrique du Sud sont importants. À l’heure actuelle, 180 sociétés irlandaises sont actives en Afrique du Sud. L’année dernière, 25 000 touristes irlandais ont visité ce pays. « Hier, j’ai annoncé un investissement de 500 millions de rands d’un constructeur irlandais de parcs éoliens et de centrales solaires, ainsi qu’un investissement dans Vodacom. Nous souhaitons que les investissements soient un processus à deux voies », a lancé Joe Costello. Ces discussions se sont tenues à l’occasion du Forum de Partenariat entre l’Irlande et l’Afrique du Sud, créé en 2004 en vue d’encourager une coopération constructive entre ces deux pays.
Source: SouthAfrica.info En savoir plus [EN] Une « occasion unique » d’aider l’Afrique Sommet
- Nouvelle aide de l'UE pour la Somalie
2012-11-20 Catégorie(s) : Archives
L'Union européenne a annoncé un nouveau financement d'un montant de € 158 millions pour la Somalie, ayant comme objectif l’amélioration de la gouvernance, le renforcement de la sécurité, ainsi que une meilleure éducation et développement économique. L'aide financière sera destinée à fournir les infrastructures de base, de l'équipement et de la formation pour l'administration nationale, le secteur de la justice et de la police. Il contribuera également à l'organisation d'élections libres et équitables. Dans le domaine de l'éducation, le financement sera dirigé pour améliorer l'éducation à tous les niveaux, et démarrer un nouveau programme d'éducation dans les camps de réfugiés de Dadaab (Kenya) afin d'élargir l'accès à l'éducation pour les enfants réfugiés. En ce qui concerne le développement économique, des actions seront dirigées vers l'amélioration des services vétérinaires , le commerce et la commercialisation du bétail. L'argent sera également orienté pour fournir une formation aux agriculteurs , et d'établir un meilleur système d'information sur le changement climatique, la sécheresse et les alertes d'inondations.
Source : La Commission européenne
En savoir plus [EN] Relations de l'UE avec la Somalie Stratégie pour la Somalie [EN]
- Les accords commerciaux de l'UE, un «équilibre délicat» pour l’Afrique
2012-11-20 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Efficacité Aide, Commerce ACP-UE, Développement rural, Politique ACP-UE, Archives
L’année dernière, tandis que l’Afrique orientale a connu la pire sécheresse jamais enregistrée depuis un demi siècle, des sacs de haricots verts et d'avocats du Kenya ainsi que des paniers de fleurs ornementales d'Éthiopie étaient disponibles sur les marchés européens. Cette situation était le résultat d'un traitement commercial spécial pour l'UE, conçu pour aider les pays d'Afrique subsaharienne à sortir de la pauvreté, journalistes d'Euractiv font remarquer. Dans le même temps, des millions de personnes en Éthiopie, au Kenya et en Somalie criaient famine, ce qui a déclenché une avalanche d’aide d’urgence de l’Union européenne et d’autres donateurs importants. Le scénario de 2011 se répète pratiquement tous les ans dans cette région sujette aux calamités climatiques et à la famine. Il reflète l'étrangeté de la lutte contre la pauvreté et la famine en Afrique subsaharienne, la région la plus pauvre du monde et bénéficiaire principale de l'aide au développement de l'UE. « Il est plus facile de connaître les demandes du marché en Europe que dans notre propre voisinage », a déclaré Mohamed Ibn Chambas, le secrétaire général du groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). L'UE importe 40 % des exportations agricoles de l'Afrique subsaharienne, notamment des fruits secs, des fleurs coupées fraîches, du thé, du café, des agrumes et des légumes, selon des données de la Commission. Les relations commerciales ont pratiquement doublé au cours de la dernière décennie, depuis que l'Europe a commencé à nouer des liens économiques plus étroits avec les États ACP dans le cadre de ses engagements destinés à stimuler le commerce et l'aide, avec des exportations vers l'UE qui dépassent celles entre les pays d'Afrique. Le flux de nourriture entre le sud et le nord a créé des marchés extérieurs favorables aux agriculteurs africains alors que les produits locaux ne sont pas distribués aux autres Africains qui dépendent de l'aide internationale d'urgence en cas de pénurie alimentaire. Des services de transports rudimentaires, des taxes élevées, des barrières douanières et le manque de partage d'informations sur les besoins du marché contribuent au problème, a expliqué M. Chambas, du Secrétariat ACP à EurActiv, mais facilite l'expédition de biens vers l'Europe par voie aérienne ou maritime. Les dirigeants des 53 pays de l'Union africaine (UA) ont approuvé un « plan d'action » afin de modifier cette situation grâce à la promotion d'un commerce régional et l'offre d'un climat de production plus attrayant. Le projet de l'UA appelle à la libre circulation des personnes et du commerce ainsi qu'à la coopération multinationale afin de développer les infrastructure désolantes du sous-continent.
Source : Euractiv
En savoir plus Transformation rurale en Afrique: Briefing Les exportations des Caraïbes baissent
- Les exportations caribéennes: en baisse sous l’accord européen
2012-11-20 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Les exportations de la Caricom vers l’UE ont chuté, la Jamaïque étant le pays qui s’est le plus éloigné du marché européen depuis qu’elle y a obtenu il y a cinq ans un accès en franchise de droits et hors quota, déclarent les experts en commerce. « Pendant des années, nous avons eu accès aux marchés et les données nous indiquent que les dispositions de cet accès n’ont pas mené à une croissance durable suffisante de nos entreprises », a affirmé Lincoln Price, agent de liaison pour le secteur privé auprès du Bureau des négociations commerciales du Secrétariat de la Caricom, dont les paroles ont été reprises par le Jamaica Observer. Lincoln Price a ajouté que la Caricom ne produisait pas assez de produits à valeur ajoutée, nécessaires à la compétitivité de l’exportation : « Nous sommes fondamentalement impliqués dans une approche compétitrice basée sur les matières premières et ce n’est pas nécessairement notre créativité qui nous permet de faire concurrence ; nos économies sont compétitives grâce à nos richesses naturelles, à savoir l’or, la bauxite, les réserves forestières, le pétrole et le gaz naturel. » David Gomez, directeur des affaires commerciales et de l’exportation à l’Agence caribéenne de développement des exportations, a suggéré que les entreprises devraient plus s’intéresser à des domaines dans lesquels une certaine région est plus compétitive, comme les industries de la création et des services : « On dirait qu’on se borne, du point de vue du secteur privé, à vouloir atteindre les mêmes résultats que nos pays ont obtenus lorsque les moteurs du développement économique étaient déterminés sur la base d’un accès préférentiel aux marchés – les modèles commerciaux n’ont pas changé », explique David Gomez. Malgré la lente percée du marché caribéen en Europe, certains connaissent néanmoins le succès. Baron Food Limited, un producteur de sauces et de condiments, achemine chaque année par bateau plus de 250 000 cartons vers l’Europe et s’est fortement développé grâce à l’APE. Le directeur de Baron Food Limited, Chris Persad, a déclaré que l’APE offrait des possibilités aux sociétés caribéennes, peu importe si elles étaient précédemment présentes ou non sur le marché européen. « Nous sommes maintenant présents à Londres. L’APE nous permet d’ouvrir une usine en Angleterre et d’être compétitifs à l’échelle locale, étant donné que le marché est ouvert à la fois à la main-d’œuvre qualifiée et aux biens d’équipement à fournir et à investir », a déclaré Chris Persad. En décembre 2007, les pays du Cariforum (la Caricom et la République dominicaine) ont négocié avec l’Union européenne (UE) un Accord de Partenariat Economique (APE), qui a libéralisé les marchés européens en matière d’exportations de biens et de services de la région et qui a remplacé l’accord commercial préférentiel qui a régi pendant plusieurs décennies les affaires entre la Caricom et l’UE. L’APE est une convention réciproque – le Cariforum a 25 ans pour libéraliser complètement ses marchés vis-à-vis de l’UE.
Source: Jamaica Observer En savoir plus [EN] CTA Briefieng: Petites économies insulaires Texte de l'APE [EN]
- L'UE: Les possibilités de pêche pour 2013 à être déterminées
2012-11-19 Catégorie(s) : Pêche Régionale
La Commission européenne a proposé pour 2013 des possibilités de pêche applicables à certains stocks de l'Atlantique et de la mer du Nord. La proposition présentée aujourd'hui fixe les niveaux des totaux admissibles des captures (TAC) et l’effort de pêche pour les stocks gérés exclusivement par l’UE. Selon les avis scientifiques, la langoustine dans l'ouest de l'Écosse, la plie dans la Manche orientale, le cabillaud et la sole dans la mer Celtique et la sole dans la Manche occidentale sont à des niveaux RMD; la Commission propose donc de relever ou de maintenir leurs TAC. La présente proposition ne concerne que les 83 stocks pour lesquels les TAC sont fixés exclusivement par l'UE. Une deuxième proposition portera sur les stocks pour lesquels les possibilités de pêche sont fixées dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) ou de consultations des pays tiers (stocks partagés). Elle sera présentée ultérieurement au cours de l'automne, lorsque certains des résultats de ces négociations internationales seront connus. Les parties prenantes ont également été consultées sur la base du document de consultation de la Commission daté de juin. La Commission a déjà proposé des possibilités de pêche pour la mer Baltique pour 2013, le 17 août, et pour les stocks d'eau profonde pour la période 2013-2014, le 9 octobre.
Source : La Commission Européenne
En savoir plus Propositions de l'UE pour 2013 les possibilités de pêche En savoir plus sur les ORGP
- L'UE équilibre la offre et la demande dans le système européen d'échange d'émissions
2012-11-19 Catégorie(s) : Environnement
La Commission européenne a présenté le Novembre 14 une proposition de révision du calendrier des enchères qui vise à reporter la mise aux enchères de 900 millions de quotas d’émission lors de la troisième phase du système d'échange de quotas d'émission (SEQE) de l’UE qui commence l'année prochaine (2013-2015). La Commission a également adopté aujourd'hui un rapport sur l'état du marché européen du carbone qui propose un éventail de mesures structurelles possibles pour résoudre le problème de l'excédent de quotas. Les 900 millions de quotas pas mis aux enchères entre 2013-2015 seront reporter à l’étape 2019-2020. L'excédent de quotas d’émission s'est constitué principalement parce que la crise économique a entraîné une réduction plus importante que prévu des émissions industrielles de gaz à effet de serre, qui à son tour a provoqué une baisse de la demande de quotas des entreprises. L'excédent devrait perdurer pendant la troisième phase du système, qui couvrira la période 2013 à 2020. Le rapport sur le marché du carbone publié le 14 Novembre retient six options et invite les parties intéressées à exprimer leur point de vue. Le Parlement européen et le Conseil avaient invité la Commission à examiner les solutions envisageables pour adopter dès que possible des mesures structurelles, y compris un retrait permanent de la quantité de quotas nécessaire pour résorber l'excédent. Le SEQE de l’UE couvre actuellement environ 11 000 installations industrielles et quelque 40 % des émissions de l’UE. Depuis cette année, il s'applique également au secteur de l'aviation.
Source: Commission européenne En savoir plus La réforme structurelle des ETS [EN] La réforme du marché européen du carbone [EN]
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