Après les 8,4 milliards distribués cette année (2016), l'Aide publique au développement (APD) de la France envers l'Afrique devrait atteindre 9,4 milliards d'euros en 2017. Malgré cette légère hausse, ce montant reste cependant en baisse par rapport au début du quinquennat, indique l'organisation, Coordination Sud. Selon elle, l'an dernier, la France n'a ainsi consacré « que 0,37% de sa richesse nationale à l'APD, contre les 0,7% promis devant la communauté internationale à maintes reprises », souligne l'association. Lors d'une récente rencontre avec la presse à Paris, le gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, a appelé la France à lancer "une offensive" d'investissements en Afrique, déplorant que l'aide au développement de Paris ait baissé pour le continent.
Réunis à Bruxelles le 17 novembre, des donateurs se sont engagés à aider la République centrafricaine à hauteur de 2,2 milliards de dollars pendant les trois prochaines années. Un montant jugé quelque peu insuffisant puisque le gouvernement centrafricain recherchait 3,1 milliards de dollars pour cinq ans (2017-2021). Malgré cela, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra s'en est réjoui et a estimé, lors d'une conférence de presse, que ces fonds permettront de remplir « les priorités, les actions d'extrême urgence ». Le chef de l'Etat a indiqué que ce montant sera consacré entre autres à l'investissement dans l'armée, la réconciliation nationale et le désarmement des rebelles qui contrôlent encore une bonne partie du territoire.
Le programme ACP-UE en faveur des minéraux de développement mis en œuvre en partenariat avec le PNUD, organise depuis ce lundi 21 novembre 2016 à Kindia une formation des acteurs nationaux et formateurs en environnement, communauté, santé et sécurité dans le secteur des minéraux du développement en Guinée, a constaté Guineematin.com à travers un de ses correspondants basés dans cette préfecture.
En visite officielle en Côte d'Ivoire ce lundi 21 novembre 2016, Werner Hoyer, Président de la Banque européenne d'investissement (BEI), a réaffirmé avec force le rôle clef qu'est appelée à jouer la BEI en Afrique de l'Ouest et sur l'ensemble du continent africain. La visite officielle du Président et du Vice-Président Ambroise Fayolle a été résolument tournée vers l'avenir avec l'ouverture d'un nouveau bureau régional à Abidjan et le lancement de l'initiative Boost Africa dont plus de 1500 start-ups et petites et moyennes entreprises innovantes seront bénéficiaires sur l'ensemble du continent africain.
Aujourd'hui, la Commission européenne présente une approche stratégique pour parvenir à un développement durable en Europe et dans le monde. Premièrement, dans une communication sur les prochaines étapes pour un avenir européen durable, la Commission explique comment ses dix priorités politiques contribuent à la mise en œuvre du programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations unies et comment l'UE réalisera les objectifs de développement durable (ODD) dans le futur. Deuxièmement, dans une communication concernant un nouveau consensus européen pour le développement, elle propose une vision et un cadre communs en matière de coopération au développement pour l'UE et ses États membres, dans le droit fil du programme à l'horizon 2030.
A l'occasion du lancement du premier espace entièrement consacré aux Petites et moyennes entreprises gabonaises (PME) hier à Libreville, Biendi Maganga Moussavou, le ministre du secteur a indiqué que son administration finalise actuellement la structuration d'un Fonds de garantie de 10 milliards de FCFA en partenariat avec Africa Guarenteed Fund (AGF) et Bpifrance. « A la suite de leur dernier séjour [9 novembre 2016] à Libreville, les responsables de Bpifrance ont pris l'engagement d'assurer la structuration de ce fonds dès le mois de décembre prochain », a déclaré le membre du gouvernement.
La Chine et la France ont annoncé, le 15 novembre, le lancement officiel d'un fonds d'investissement doté d'un capital initial de 300 millions d'euros en vue de financer des projets communs en Afrique et en Asie. Ce fonds a été lancé en marge de la visite du vice-Premier ministre de la République populaire de Chine, Kai Ma, en France. Géré par CDC International Capital (CDC IC), la filiale du groupe Caisse des Dépôts dédiée aux partenariats d'investissements directs, et abondé du côté chinois par le fonds souverain China Investment Corporation (CIC), ce nouveau fonds pourra atteindre une capacité de 2 milliards d'euros, en s'ouvrant à d'autres investisseurs institutionnels français et chinois.
La Direction générale de la coopération (DGCOOP) a lancé, le mardi 15 novembre 2016 à Ouagadougou, le Rapport sur la coopération au développement (RCD) 2015. Le cumul des apports des partenaires du Burkina Faso se chiffre à 650,75 milliards de F CFA. La contribution des partenaires techniques et financiers au cours de l'année 2015 s'est accrue de 0,1% par rapport à 2014, portant le volume total de l'aide à 650,75 milliards de FCFA (1100, 34 millions de dollars US). Cette hausse est attribuée à la forte mobilisation des partenaires pour accompagner le gouvernement de la Transition dans l'organisation des élections couplées.
A l'issue du premier Sommet africain de l'action, organisé mercredi 16 novembre en marge de la COP22 à Marrakech, qui a réuni une trentaine de chefs d'Etat africains, François Hollande a donné une conférence de presse. Le président français, qui a pris part à ce sommet aux côtés d'autres chefs de délégations étrangères, est revenu sur l'action de la France en Afrique en faveur de l'environnement, et sur ce qu'elle compte entreprendre pour "participer pleinement" à la transition vers le développement durable du continent.
L'Allemagne a décidé de suspendre provisoirement le financement des microprojets de développement au Cameroun pour la période 2016-2017, pendant que l'aide au développement devrait connaitre une augmentation de 65 milliards de FCFA, apprend-on à l'ambassade germanique à Yaoundé. Même si aucune raison officielle n'est donnée, au ministère de l'économie du Cameroun on pense que cela est dû à un problème de personnel de suivi des financements. L'information est tombée telle une massue et a surpris les ONG. « L'ambassade a suspendu le financement des micro-projets de développement pour les années 2016 et 2017 », peut-on lire sur le site web officiel de la représentation allemande à Yaoundé.