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 Invité: Vincent Martin, FAO Sénégal

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CTA - Bulletin du Bureau de Bruxelles
Sujet: CTA - Bulletin du Bureau de Bruxelles
Date d'envoi: 2013-07-16 09:00:23
Publication #: 180
Contenu:
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Ce blog partage des informations clé sur les programmes et évènements
ACP-UE à Bruxelles importants pour le développement agricole et rural des pays ACP.


Date : [16/07/2013]
Bulletin du Bureau de Liaison du CTA à Bruxelles

Principaux évènements de la semaine.
  1. Principaux événements de la semaine 15.07.2013 - 21.07.2013
  2. Invité vidéo: Kalilou Sylla, ROPPA
  3. Briefing de Bruxelles: Le potentiel de la pisciculture dans les ACP, inexploité
  4. Parlement européen: plafonnement des biocarburants classiques
  5. France - doit s'assurer que les pays reçoivent l’aide dont ils ont besoin
  6. Étude met en lumière la faim et la déforestation causés par la culture de biocarburants
  7. Nigeria: 27 m € pour la politique en matière d’énergies renouvelables
  8. Donateurs, bénéficiaires analysent l’efficacité de «l’aide pour le commerce»
  9. OCDE: la montée des prix agricoles, opportunité pour les pays en développement
  10. Afrique et UE : Hausse du niveau de salmonelles résistantes aux antibiotiques
  11. Accord sur le budget de l’UE pour 2014-2020
  12. Nécessité d’un mécanisme de financement pour les îles d’outre-mer
  13. UE: mesures de défense commerciale, contradiction avec la politique climatique
  14. APE : Le Ghana va impliquer les principales parties prenantes dans le dialogue politique
  15. MP du Royaume-Uni : respecter les systèmes fonciers dans les pays en développement
  16. Le programme de développement pour l’après 2015
  17. Travail décent et relations commerciales Afrique-UE
  18. L’UE réduit l’aide en Namibie
  19. La présidence lituanienne du Conseil de l'UE, une brise fraîche de la Baltique
  20. Pêcheurs croates : pas de quoi se réjouir de la politique européenne
  21. L’adhésion de la Croatie à l’UE


  1. Principaux événements de la semaine 15.07.2013 - 21.07.2013
    2013-07-16

    Conseil de l’UE:
    15 juillet: UE: Conseil Agriculture et Pêche

    Groupe ACP:
    15-19 juillet : Réunion régionale Assemblée Parlementaire Paritaire ACP-UE
    15 juillet :  - Réunion du Groupe ad hoc sur la Coopération intra-ACP
    - Réunion extraordinaire du Comité des ambassadeurs du Groupe ACP




  2. Invité vidéo: Kalilou Sylla, ROPPA
    2013-07-16
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Politique alimentaire, Agriculture

    À l’occasion de la table ronde sur L'agriculture durable comme un moyen d’augmenter la résilience, la vision des agriculteurs de l’ouest de l’Afrique, qui a eu lieu le 13 Juin à Bruxelles, le bureau local de CTA a abordé le thème de l’agriculture résiliente et le rôle des organisations des paysannes avec Kalilou Sylla, Secrétaire exécutif du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA)


    Link Voir la vidéo
    Link Plus d'informations sur les conférences sur l'intensification durable


  3. Briefing de Bruxelles: Le potentiel de la pisciculture dans les ACP, inexploité
    2013-07-16
    Catégorie(s) : Pêche Régionale

    Selon une des principales conclusions des experts qui se sont exprimés lors du 32ème Briefing de Bruxelles du CTA, organisé ce 3 juillet au Secrétariat ACP à Bruxelles, la demande mondiale en poisson grimpe plus rapidement que les ressources actuelles pour y répondre, mais la pisciculture, ou aquaculture, reste un secteur fortement sous-développé dans les régions d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
    La majorité des orateurs ont souligné que si des politiques adéquates étaient élaborées, ce secteur pourrait présenter un « grand potentiel » pour les régions ACP.  

    Afrique:
    Sloans Chimatiro, Conseiller senior sur les pêcheries pour le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), a déclaré que, si le tonnage de la production aquacole en Afrique est dérisoire par rapport à celui de l’Asie, le taux d’expansion est néanmoins « spectaculaire », avec une croissance de 80-90 % ces cinq dernières années.
    Malgré cette augmentation, l’approvisionnement en poisson - tant de capture que d’élevage– ne pourra toutefois pas répondre à la demande de l’Afrique subsaharienne d'ici 2015: « L’Afrique pourrait importer du poisson d’autres parties du monde, mais selon moi, il est possible de renforcer la quantité de poisson produite au niveau local, et ce grâce au sous-secteur de l’aquaculture » a rappelé Chimatiro.
    Sur ce plan, Chimatiro considère que les approches orientées vers le marché représentent la meilleure solution afin de stimuler la croissance aquacole en Afrique (comme le modèle dirigé par le commerce au Nigéria, par exemple, qui offre également des opportunités à la jeunesse des milieux ruraux).
    Il a également indiqué que la bonne gouvernance et la volonté politique étaient des aspects clés pour le développement de l’industrie. D’ailleurs, lors du sommet pour la sécurité alimentaire en décembre à Abuja au Nigéria, les chefs d'État de l'UA ont désigné les pêcheries et l'aquaculture comme des biens stratégiques au même titre que le riz, le maïs et d'autres produits alimentaires stratégiques.

    Caraïbes :

    De plus, Milton Haughton, le directeur exécutif du Mécanisme régional des pêches des Caraïbes, a souligné la consommation élevée par tête aux Caraïbes (77kg/an à Antigua, et plus de 30kg/an dans les Bahamas, la Barbade, la Grenade et Saint-Christophe). Il a néanmoins révélé que la majeure partie de l’approvisionnement était importée, en raison des coûts élevés des intrants pour la pisciculture. Autre facteur mentionné afin d’expliquer le faible niveau de l'approvisionnement : le déclin général de l’industrie depuis la moitié des années 2000, affecté partiellement par les effets de la crise économique mondiale et du changement climatique. Cependant, « malgré le déclin récent de la production aquacole, il existe une opportunité d’élaborer une nouvelle perspective sur l'industrie aquacole dans la région et de tirer profits des enseignements et des expériences, » a déclaré Haughton.
    Pour les Caraïbes, une stratégie de développement régional CARICOM pour 2013-2020 comprend des plans de développement du secteur grâce à l'adoption d'une approche écosystémique de l’aquaculture, créant un groupe de travail régional et facilitant les cadres politiques et légaux. Des lignes directrices volontaires et des bonnes pratiques et normes de gestion sont également attendues.

    Pacifique :
    Enfin, la région du Pacifique a été décrite comme un marché interne solide renforcé par de vastes eaux territoriales de la taille du continent africain. Pourtant, les masses insulaires sont petites et dispersées, ce qui entrave le développement du secteur.
    Spécialiste de l’aquaculture du Secrétariat de la Communauté du Pacifique, Tim Pickering a insisté sur le fait que, pour les microéconomies du Pacifiques, même les faibles développements dans l’aquaculture peuvent avoir des effets.
    Alors que les revenus régionaux oscillent à peine entre 200 et 250 millions de dollars par an (principalement issus des perles noires et des crevettes), les avantages socioéconomiques pour les petites communautés sont vitaux. Par exemple, en Papouasie Nouvelle-Guinée, entre 10 000 et 20 000 producteurs cultivent le tilapia et la carpe à l’intérieur des terres, là où le poisson est rare.
    La culture d’algues et de varechs a également vu le jour dans les petites îles retirées où il n’y a pas vraiment d’autres opportunités économiques.
    « Cette culture n'a pas de grande valeur, mais un peu d'argent dans des poches vides peut déjà faire la différence », a expliqué Pickering.
    Il a ajouté que la région du Pacifique pouvait tirer des enseignements des pratiques aquacoles en Afrique, en particulier lorsqu’il s’agit d'y impliquer le secteur privé.


    La session de briefing a en outre cité une coopération possible entre les groupes piscicoles d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Dans ce cadre, le programme ACP Pêche II, financé par l’UE et offrant une aide au développement des pêcheries dans les pays ACP, a également été mentionné.

    Cet événement marquait la 32ème édition des Briefings de Bruxelles sur le développement - un événement régulier organisé à Bruxelles par le CTA, en collaboration avec la Commission européenne, le Groupe ACP et d’autres partenaires, sur les questions et enjeux fondamentaux liés au domaine du développement rural dans le contexte de la coopération UE/ACP.
    Pour consulter l’enregistrement complet de la session, le programme et les biographies des orateurs, rendez-vous sur http://brusselsbriefings.net.

    Source: Secrétariat ACP


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur les Briefings de Bruxelles
    Link Briefings précédents


  4. Parlement européen: plafonnement des biocarburants classiques
    2013-07-11
    Catégorie(s) : Energie

    Les députés ont adopté ce jeudi (11 juillet) des mesures pour soutenir un plafonnement des biocarburants classiques et accélérer le passage à une nouvelle génération de produits, fabriqués à partir d’autres sources, comme les algues ou certains déchets. Ces mesures visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par l'utilisation croissante de terres agricoles pour la production de biocarburants.
    Les Etats membres doivent faire en sorte que la part de l’énergie renouvelable dans les transports compte pour au moins 10% de leur consommation finale en 2020. D'après la commission de l'environnement, la part de biocarburants de première génération, produits à partir de cultures alimentaires et énergétiques, ne doit pas dépasser 5,5% de l’énergie finale consommée dans les transports en 2020 (la Commission européenne avait initialement proposé un plafonnement à 5%).
    Les biocarburants avancés, produits à partir d'autres sources, comme les algues ou certains déchets, devront représenter pas moins de 2% de la consommation en 2020, indiquent les députés. Cependant, ce développement ne devra pas priver d’autres secteurs de matières premières, déstabiliser la politique européenne en matière de déchets, de forêt, ou avoir un impact négatif sur la biodiversité.
    En plus, afin d’assurer une meilleure présence des véhicules électriques sur le marché, l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables devra également compter pour 2% de la consommation globale d’énergie dans les transports en 2020.
    La production d'émissions de gaz à effet de serre résultant de l'utilisation croissante de terres agricoles pour la production de biocarburants constitue ce que l'on appelle le changement d’affectation des sols indirect (CASI). Des modèles scientifiques ont montré que ce phénomène, s’il est pris en compte dans le bilan du cycle de vie d’un carburant, peut annuler une partie des effets positifs des biocarburants.
    Le rapport législatif sera voté en séance plénière à Strasbourg en septembre.
    Source : Parlement Européenne


    Link En savoir plus [EN]
    Link L'UE doit abandonner progressivement les incitants pour les biocarburants
    Link Des ministres bloquent la limitation de l’UE de certains biocarburants


  5. France - doit s'assurer que les pays reçoivent l’aide dont ils ont besoin
    2013-07-11
    Catégorie(s) : Efficacité Aide, Archives, Politique de développement

    L’aide publique au développement (APD) dispensée par la France s’est élevée à 12.1 milliards de dollars en 2012, plaçant la France au 4ème rang au sein des membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE, l'organisation (de Coopération et de Développement Économiques - OCDE) a communiqué le 5 juillet dernier. Cependant, ce volume représente 0.46 % de son revenu national brut (RNB), en-deçà de l’engagement international qu’elle a pris. Le Comité d’aide au développement de l’OCDE recommande que la France établisse une trajectoire pour atteindre l’objectif de 0.7 % du RNB alloué à l’APD dans les meilleurs délais.
    Selon l’OCDE, La France concentre ses efforts en particulier sur la santé, l’environnement et le changement climatique, mobilise les investissements privés et promeut une plus grande transparence dans les transactions financières internationales.
    Le comité lui recommande cependant de faire davantage d’efforts pour appuyer les organisations de la société civile et l’égalité entre hommes et femmes, et pour renforcer les capacités des pays partenaires afin qu’ils puissent prendre en main leur propre avenir. La France peut également faire plus pour mesurer les résultats de ses efforts en matière de développement.
    Encore, avec beaucoup d’autres acteurs et de nombreuses lignes budgétaires impliqués dans le programme de coopération, le Comité recommande à la France de réduire ses coûts de transaction en rationalisant son système institutionnel de coopération.  Le Comité appelle aussi la France à prendre toutes les mesures pour maintenir son expertise technique et renforcer ses équipes sur le terrain.
    La France consacre seulement 0.9 % de son APD à l’aide humanitaire. Selon l’OCDE, ce pourcentage est beaucoup plus faible que celui de la plupart des autres donneurs, et le comité signale qu’un budget aussi limité empêchera la France de mettre en œuvre sa nouvelle stratégie d’aide humanitaire et compromet son engagement de contribuer équitablement à la réponse internationale aux appels humanitaires.
    Enfin, le Comité note que, depuis 2008, la proportion de dons dans l’aide française diminue et que le nombre de prêts augmente. La diminution tendancielle de la part des dons limite la capacité d’appui aux secteurs sociaux et à la gouvernance dans les pays pauvres et fragiles. En conséquence, le comité recommande à la France d’assurer que ces évolutions ne compromettent pas sa capacité d’appui à la lutte contre la pauvreté dans les pays pauvres et fragiles, et note qu’elle devra veiller à un bon équilibre entre dons et prêts.

    Source : OCDE


    Link En savoir plus
    Link Plus sur l'objectif de 0,7%


  6. Étude met en lumière la faim et la déforestation causés par la culture de biocarburants
    2013-07-11
    Catégorie(s) : Environnement, Agriculture, Energie , Archives

    Une nouvelle étude publiée par Friends of the Earth et rédigée par Tim Searchinger, académicien chercheur à l’Université de Princeton et expert en biocarburants, montre que les données de modélisation existantes utilisées par l’Union européenne afin de déterminer les effets des changements indirects d’affectation des sols (CASI) causés par les cultures énergétiques sont erronées.
    En pratique, il démontre que lorsque les terres agricoles ayant servi à la culture alimentaire sont cédées à la culture de biocarburants, quelqu’un, quelque part, va souffrir de la faim – sauf si d’anciennes terres non cultivées sont utilisées pour la culture alimentaire déplacée ou si les rendements des champs existants augmentent considérablement.
    Toutefois « il y a extrêmement peu de preuves indiquant qu’il y aura des gains de rendement supplémentaires », a expliqué Searchinger. Lors de la lecture d’un rapport clé produit pour l’UE par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), Searchinger a constaté que sur chaque centaine de calories de blé ou de maïs détournées en citernes alimentaires au profit de la production de bioéthanol, 25 calories n’étaient pas remplacées.  
    L’auteur a souligné : «si vous prenez de la distance, que vous adoptez une vue d’ensemble et que vous vous rendez compte que l’on devra produire 60% de nourriture supplémentaire [pour nourrir une population mondiale croissante] que nous ne serons pas en mesure de nourrir seulement grâce aux gains de rendement, les biocarburants ne feront qu’aggraver le problème».
    Cette étude est liée au vote de la Commission environnement du Parlement européen (PE) sur une proposition de réduire le soutien apporté par l’UE pour aux biocarburants, qui devrait avoir lieu le 11 juillet. Au sein de la commission, certains ont l’intention d’augmenter le plafond de 5% proposé pour la part des biocarburants de « première génération » dans la combinaison de transport de 2020.
    Après le vote, cette proposition passera en séance plénière le 10 septembre, avant que ne commencent les négociations finales avec les États membres.
    Précédemment, les prévisions selon lesquelles les biocarburants à base de matières premières causeraient indirectement des émissions nettes de gaz à effet de serre ont été confirmées par les premiers résultats de deux recherches sur les anciens changements d’affectation des sols, menées conjointement par le Centre commun de recherche de l’UE (CCR), l’agence néerlandaise évaluation environnementale (PBL) et Koen Overmars, un consultant indépendant néerlandais.

    Source: EurActiv


    Link En savoir plus [EN]
    Link Sommaire du rapport [EN]


  7. Nigeria: 27 m € pour la politique en matière d’énergies renouvelables
    2013-07-11
    Catégorie(s) : Energie

    La Commission européenne a annoncé le 4 juillet l'octroi d'une aide de 27 millions d'euros en faveur de l’amélioration de la politique en matière d’énergies renouvelables au Nigeria.
    Le nouveau programme d'accès aux énergies renouvelables (Energising Access to Sustainable Energy — EASE), qui vient d'être lancé, vise à améliorer les conditions générales de l'exploitation des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique au Nigeria, en mettant plus particulièrement l'accent sur l'utilisation des énergies renouvelables par les petites et moyennes entreprises (PME) et les ménages.
    Le programme EASE s'attaquera aussi au problème de la déforestation massive et de l'abattage d'arbres destinés au bois de chauffe, la principale source d'énergie pour la majorité de la population, par un reboisement accru.
    Le nouveau programme sera géré en partenariat avec la Banque mondiale (qui contribuera à hauteur de plus de 4,6 millions d'euros) et la société allemande de coopération internationale (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit — GIZ, qui apportera une contribution de 9 millions d'euros).
    L'Union a alloué 697 millions d'euros à la coopération avec le Nigeria dans le cadre du 10e Fonds européen de développement (FED), qui couvre la période 2007-2013.
    Actuellement, 80 % de la population rurale du Nigeria n'a pas du tout accès à l'électricité.

    Source : Commission Européenne


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  8. Donateurs, bénéficiaires analysent l’efficacité de «l’aide pour le commerce»
    2013-07-10
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Efficacité Aide, Politique de développement

    Une étude récente démontre qu’il est difficile de savoir si les programmes et les projets «d’aide pour le commerce» ont un réel impact sur la pauvreté. Ceci fait suite à une quatrième Évaluation mondiale de l’aide au commerce à Genève le 8 juillet, un évènement organisé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) destiné à offrir une occasion aux donateurs et aux pays en développement de savoir comment l’aide pour le commerce aide les populations en la matière.
    Réalisé à la demande de Traidcraft, une ONG britannique qui lutte contre la pauvreté grâce au commerce, et de CAFOD, l’Agence officielle de l’église catholique d’Angleterre et du Pays de Galles pour le développement et le secours des entités d’outre-mer, le rapport explique que la réduction de la pauvreté n’est mesurée qu’au niveau macroéconomique et seulement dans une perspective à long terme. En revanche, l’impact de projets concrets sur les groupes défavorisés et exclus n'est souvent pas évalué.
    L’étude critique également le processus décisionnel de l'UE, qui implique trop de parties prenantes. Elle fait remarquer que le processus d’évaluation européen des projets, qui est totalement centralisé, ne permet que très peu de réflexion au niveau local et de flexibilité lors de la conception du projet.
    Toutefois, selon cette même étude, la part de l’aide publique au développement (APD) destinée à l’aide pour le commerce est passée de 26% en 2006-2007 à 35% en 2010. Comparé à d’autres régions, l’aide pour le commerce en Afrique subsaharienne a connu la hausse la plus importante, avec près de 40%.
    En même temps, le rapport commun annuel « Panorama de l’aide pour le commerce :  Établir le lien vers les chaînes de valeur » – publié par l'OMC et l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) – démontre que chaque euro investi dans l’action Aide pour le commerce produit entre 8 et 20 euros d’exportations supplémentaires en provenance des pays en développement, comme l’a fait remarquer le commissaire européen à l’aide développement, Andris Piebalgs – également présent à l’évènement du 8 juillet à Genève.

    L’initiative d’aide pour le commerce, lancée lors de la Conférence des ministres de l’OMC en 2005, consiste à soutenir les efforts des pays en développement destinés à faire de leur commerce un outil de croissance et de réduction de la pauvreté. Au total, on estime que 200 milliards de dollars (155 milliards d’euros) ont été investis depuis la création de l’aide pour le commerce en 2005.
    En 2011, dans le cadre de l’initiative de l’aide pour le commerce, la part de l’Union européenne et la contribution de ses États membres à la facilitation du commerce à travers le monde représentaient 59% de l’effort total consenti.

    Source: EurActiv


    Link En savoir plus [EN]
    Link En savoir plus sur l'aide pour le commerce
    Link Discours d'ouverture par le Secrétaire général du Groupe ACP [EN]


  9. OCDE: la montée des prix agricoles, opportunité pour les pays en développement
    2013-07-10
    Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Commerce ACP-UE, Développement rural

    La montée des prix agricoles doit conduire les pays en voie de développement à modifier leurs stratégies de lutte contre l’insécurité alimentaire, souligne l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport rendu public le 19 juin à Bruxelles. Selon l’organisation, les transferts sociaux et les investissements doivent remplacer les soutiens directs à la production agricole.
    La montée des cours mondiaux n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour les pays en développement: « Il y a de meilleures opportunités pour les petits agriculteurs de développer des commerces viables », dit le rapport.
    A l’inverse, la baisse des prix tourne au désavantage des petits producteurs, dont les progrès en termes de productivité agricole sont annulés par des prix à la vente plus bas.
    La vulnérabilité aux crises alimentaires restera irrésolue si les revenus des populations ne croissent pas, rappelle l’OCDE. Ainsi, l’avenir des ménages se trouverait à l’extérieur du secteur, « dans de nouvelles activités plus rémunératrices » comme les services ou le secteur manufacturier.
    Encore, l’organisation suggère que les pays en développement ne pourriront pas tirer des bénéfices du commerce international sans une libéralisation réciproque des marchés agricoles dans les pays développés.

    Source: EurActiv


    Link En savoir plus


  10. Afrique et UE : Hausse du niveau de salmonelles résistantes aux antibiotiques
    2013-07-10
    Catégorie(s) : Archives

    Selon une étude publiée par des chercheurs de l’Institut Pasteur à Paris et au Maroc, certaines souches d'un sérotype de salmonelle de plus en plus résistant aux antibiotiques ont connu une « propagation mondiale très rapide ». La résistance serait due à « la surconsommation massive » d’antibiotiques dans l’élevage avicole africain.
    Les auteurs de l’étude affirment qu’aujourd’hui, Kentucky, la salmonelle résistante aux antibiotiques, isolée pour la première fois en 2002, “s’est propagée à une vitesse incroyable à travers l’Afrique et le Moyen-Orient en l’espace de seulement quelques années”. De plus, le résumé de l’étude explique que “un nombre de souches récemment découvertes dans le bassin méditerranéen présente une certaine résistance envers toutes les classes d’antibiotiques utilisées pour traiter les cas les plus graves de salmonellose”.
    Il semblerait que les poulets et les dindes soient le moyen principal de transmission de la salmonelle Kentucky de l’Afrique et du Moyen-Orient. On a déjà trouvé la bactérie dans des dindes d’élevage en Europe.

    Source: foodsafetynews.com


    Link En savoir plus [EN]


  11. Accord sur le budget de l’UE pour 2014-2020
    2013-07-10
    Catégorie(s) : Politique ACP-UE

    L’Union européenne disposera d’un budget total de 960 milliards d'euros pour les sept années à venir (la période 2014-2020); les membres du Parlement européen (députés européens) se sont accordés sur ce chiffre fin juin 2013, adoptant ainsi l’accord conclu par les représentants des États membres de l’UE et le Parlement européen le 19 juin.
    L’accord n’a toutefois pas modifié les limites de dépenses totales pour 2014-2020 fixées par les dirigeants de l’UE en février. Celles-ci comprennent la première vraie baisse réelle des dépenses à long terme ; toutefois, le financement en matière d’agriculture et de développement régional bénéficiera toujours des budgets les plus importants.
    Les négociateurs ont néanmoins convenu qu’une somme limitée de fonds non dépensés pourrait être reportée du budget d'une année à celui d’une autre, au lieu d’être rendue aux trésoreries des Etats comme c’est le cas aujourd’hui.
    L’accord comprend aussi une clause de révision contraignante en 2016, en parallèle à une révision des soi-disant « propres ressources » du budget européen, un terme qui renvoie en fait à la capacité de l’UE à imposer ses propres taxes afin de gagner une source additionnelle de revenus.
    Le budget inclut également 31 589 milliards d’euros pour le prochain (11e) Fond européen de développement (FED) – le fonds traditionnel de l’UE destiné aux états ACP.
    A titre de comparaison, pour la période précédente (2008-2013), le FED disposait d’un budget de 22,7 milliards d’euros. Cependant, les montants annuels versés pour la prochaine période (2014-2020) seront similaires à ceux de la période 2008-2013 étant donné que le budget total prend en charge une année supplémentaire.

    Cependant, le vote contraignant final sur le budget au Parlement ne pourra avoir lieu que lorsque le Conseil se sera prononcé sur les 11,2 milliards d'euros requis pour équilibrer le budget de 2013. Ceci devrait se faire en septembre ou en octobre 2013.

    Source: EurActiv


    Link En savoir plus [EN]
    Link Un fonds européen de développement plus important que prévu


  12. Nécessité d’un mécanisme de financement pour les îles d’outre-mer
    2013-07-10
    Catégorie(s) : Changement climatique, Environnement

    Les défis rencontrés par les entités européennes d’outre-mer doivent être davantage pris en compte dans les politiques européennes, et la création d’un ou de mécanisme(s) de financement ciblé pour soutenir les îles d’outre-mer est nécessaire, comme cela a pu être entendu lors d’un évènement organisé par l’Intergroupe du Parlement Européen sur les changements climatiques, la biodiversité et le développement durable le 10 juin.
    A cette occasion, l’intervenant principal, Ronny Jumeau – président du Comité directeur du Partenariat insulaire mondial et ambassadeur des Seychelles auprès des Nations Unies, a souligné que les îles à travers le monde avaient un double statut en tant que centres d'éco-innovation, mais également en tant qu’états nécessitant un soutien afin de gérer les nombreuses pressions qui pèsent sur leurs environnements marins et côtiers.
    En outre, tant l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) que le Partenariat insulaire mondial ont mis l’accent sur les défis fondamentaux de développement durable que doivent relever les entités européennes d’outre-mer, ainsi sur le potentiel qu’ont les îles à travers le monde d’aider à réaliser les objectifs environnementaux internationaux et européens.
    L’appel à davantage de soutien pour l’outre-mer européen survient alors que la Commission européenne vient de lancer son troisième et dernier appel d'offres pour des mesures visant à soutenir la meilleure action préparatoire qu’il soit afin de promouvoir la conservation et l'utilisation durable des services en matière de biodiversité et d'écosystèmes dans les régions européennes les plus reculées ainsi que dans les pays et territoires d'outre-mer. La mission prévoit la création d’une plateforme facilitant le partage d’informations en matière de possibilité de financement par différentes sources (la Commission européenne mais également les institutions financières internationales, les ONG et les entreprises) pour des projets ayant pour objectif la conservation et l'utilisation durable des services en matière de biodiversité et d’écosystème dans les régions européennes les plus reculées ainsi que dans les pays et territoires d'outre-mer.

    Source: Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)


    Link En savoir plus [EN]


  13. UE: mesures de défense commerciale, contradiction avec la politique climatique
    2013-07-09
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Environnement

    Un nouveau rapport du Swedish National Board of Trade, l’agence gouvernementale suédoise en charge des questions liées au commerce extérieur et à la politique commerciale - indique qu’il existe une contradiction entre la politique d’instruments de défense commerciale (IDC) de l’Union européenne (UE) et sa politique climatique.
    Le rapport, ayant pour titre “Cibler l’environnement”, démontre qu’il s’agirait là d’une conséquence de la nouvelle tendance de la politique IDC de l’UE qui consiste à cibler les sources d’énergie renouvelable.
    La recherche a déterminé qu’au cours des dernières années, les IDC ont été de plus en plus dirigés vers les sources d’énergie renouvelable, en particulier les biocarburants (biodiesel et bioéthanol) et les panneaux solaires. Les enquêtes IDC sur les sources d’énergie renouvelable affectent les valeurs des importations d’environ 14 milliards d’euros, ce qui représente 75% de la valeur d’importation de toutes les mesures IDC actuellement en vigueur.
    Il existe trois types d’IDC : (1) les mesures anti-dumping, ciblant les importations en dumping, (2) les mesures anti-subsides, ciblant les importations subventionnées, et (3) les sauvegardes, ciblant les augmentations soudaines d’importations. Les mesures anti-dumping et anti-subsides sont les mesures IDC les plus fréquemment utilisées au sein de l’UE.
    Les mesures anti-dumping et anti-subsides de 2009 qui ont été imposées sur les importations de biodiesel en provenance des États-Unis en sont un exemple. En 2011, ces mesures ont été étendues aux importations de biodiesel en provenance du Canada, afin d’éviter un éventuel contournement.
    Les mesures ne peuvent être imposées que si elles ne vont pas à l’encontre des intérêts généraux de l’UE en termes de tarifs douaniers, par exemple le « test d’intérêt de l’Union ».
    Les questions environnementales, qui pourraient être menacées par l’imposition des mesures IDC, ne sont actuellement pas prises en compte dans l’évaluation des intérêts.
    Selon le rapport, le problème est que l’augmentation des IDC envers les énergies renouvelables pourrait mener à une augmentation du prix des sources d’énergie renouvelable importées, nuisant à la disponibilité d’énergie renouvelable à un prix abordable sur le marché européen, au détriment des consommateurs et de l’environnement. Cela contredirait la politique climatique de l’UE qui reconnaît le besoin de laisser le choix aux consommateurs et d’augmenter la concurrence sur le marché européen de l’énergie renouvelable, afin d’augmenter de 20% la part des sources d’énergie renouvelable d’ici 2020.
    De ce point de vue, il serait recommandé que la politique commerciale européenne, en particulier la politique IDC de l’UE, prenne en compte la politique climatique européenne. Le rapport conclut que les conséquences environnementales devraient être considérées comme faisant partie du « test d’intérêt de l’Union » avant d’imposer des mesures IDC, puisque le lieu de production de l’énergie renouvelable n’influe pas sur les bénéfices environnementaux.

    Source: Swedish National Board of Trade (Office national du commerce de Suède)


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    Link Plus sur la défense commerciale
    Link Affaires de défense commerciale à l’encontre l’UE


  14. APE : Le Ghana va impliquer les principales parties prenantes dans le dialogue politique
    2013-07-09
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    Le gouvernement du Ghana a annoncé une série de consultations avec les principales parties prenantes concernées avant de signer l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne.
    Les APE prévoient la mise en place d’une zone de libre échange entre l’UE et les pays ACP. Les consultations ont commencé en 2003. Récemment, l’Union européenne a fixé à octobre 2014 la date limite pour conclure les négociations des APE. Pour le moment, les produits ghanéens, à l’exception du riz et du sucre, bénéficient d’un accès exempté de taxes et quotas aux marchés européens grâce à l’accord de partenariat économique intérimaire (APEI) signé en 2007. Les APEI offrent à l’Union européenne la capacité d’exporter au Ghana 80% de ses produits hors taxes et quotas.
    Le ministre du commerce du Ghana, Haruna Iddrissu, a exprimé son intention de consulter les acteurs concernés avant la signature de tout accord.


    Source: www.bilaterals.org


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  15. MP du Royaume-Uni : respecter les systèmes fonciers dans les pays en développement
    2013-07-09
    Catégorie(s) : Développement rural, Environnement, Agriculture

    Les Membres du Parlement (MP) du Royaume-Uni plaident pour plus de transparence de la part des entreprises britanniques quant à leurs acquisitions foncières dans les pays en développement. Les parlementaires ont souligné le besoin de respecter les droits de propriété foncière et ont appelé à un renforcement des Directives volontaires des Nations Unies sur le foncier, soutenues par le Royaume-Uni.
    Le comité pour le Développement International du Parlement du Royaume-Uni a récemment publié un rapport sur la sécurité alimentaire mondiale. Le rapport a reconnu le rôle des petits exploitants dans la contribution à la sécurité alimentaire et a déterminé l’accès aux ressources naturelles comme élément essentiel de la production alimentaire. Le rapport a recommandé le Département du développement international (DfiD) pour déployer des projets fructueux comme la création de registres fonciers au Rwanda. Une inquiétude croissante quant à l’impact négatif de la culture des biocarburants et le besoin de soutenir les petits agriculteurs à travers des services de vulgarisation et un environnement politique propice ont également été mis en exergue.

    Source: The Guardian


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  16. Le programme de développement pour l’après 2015
    2013-07-09
    Catégorie(s) : Politique de développement, Efficacité Aide

    Le 4 juin, le commissaire européen en charge du développement, Andris Pielbags, a rencontré des journalistes afin de discuter du rapport du groupe de haut niveau des Nations Unies sur le programme de développement pour l’après 2015.
    Le rapport, coprésidé par le Président de l’Indonésie, le Premier Ministre anglais et le Président du Libéria, a été préparé par un groupe de haut niveau constitué de 27 experts.
    Le nouveau cadre de développement est centré sur 12 grands indicateurs et 50 objectifs qui s’articulent autour de quatre domaines cibles : l’éradication de la pauvreté extrême, un environnement durable, l’équité, les droits humains et politiques, et le partenariat.
    M. Pielbags a déclaré que si le cadre est bien accueilli, il pourrait devenir un accord contraignant pour les pays dans le cadre du programme pour l’après 2015.
    Le groupe de haut niveau a développé un cadre d’indicateurs et d’objectifs portés sur le concept de la durabilité. Selon le commissaire, le cadre proposé devrait être appliqué tant aux pays développés qu’en développement, afin de surmonter la dualité entre le nord et le sud. Il a expliqué que le processus de consultation avec les pays en développement avait mis en évidence l’importance de la création d’emploi, en particulier pour les jeunes.

    Source: EurActiv


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  17. Travail décent et relations commerciales Afrique-UE
    2013-07-09
    Catégorie(s) : Commerce ACP-UE

    La mise en place des Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les producteurs et les travailleurs les plus pauvres dans les secteurs agricole et manufacturier des ACP – c’est la conclusion d’une récente recherche menée par Mark Langan, professeur en Relations internationales à la Leeds Metropolitan University.
    Selon l’étude, intitulée «  The Decent Work Agenda and ACP-EU Relations » (L’Agenda pour un travail décent et les relations ACP-UE), il existe des incohérences entre les normes de la Commission européenne telles qu’elles sont dictées par l’Organisation internationale du travail (OIT), « L’Agenda pour un travail décent » et les conséquences tangibles des interventions européennes dans les économies ACP.
    On craint en particulier que la libéralisation du commerce dans les États ACP poursuivie par la Commission européenne dans le cadre des APE ne fasse que menacer les emplois dans les secteurs concurrentiels d’importation comme le textile et la volaille. Dans le même temps, certaines formes d’emploi favorisées dans les secteurs orientés vers l’exportation comme la production de fleurs coupées, dérivent souvent d’un modèle commercial basé sur l’exploitation de la main-d’œuvre bon marché.
    En s’alignant sur le discours de l’OIT, la Commission européenne s’était engagée à mettre en place un Agenda pour un travail décent dans le monde en assurant que la globalisation travaille en faveur des plus pauvres et que la croissance économique se traduit par des emplois décents et la réduction de la pauvreté. L’Agenda pour un travail décent de l’OIT présente quatre objectifs interconnectés :
    1. Augmenter l’emploi dans les secteurs productifs dans le Sud
    2. Promouvoir le respect de normes de travail de base dans ces secteurs
    3. Faciliter le dialogue social par exemple par la reconnaissance des syndicats
    4. Fournir une couverture sociale par exemple par le biais de pensions de retraite et d’indemnités de maladie

    L’étude citée peut être téléchargée gratuitement depuis la base de données du Social Science Research Network (SSRN) : http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2276947

    Source: SSRN


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  18. L’UE réduit l’aide en Namibie
    2013-07-02
    Catégorie(s) : Politique de développement

    Devex nous informe que la Namibie sera l’un des pays touchés par la décision de l’UE de réduire les fonds à percevoir par certaines nations sur les 31 milliards d’euros du 11ème Fonds européen de développement pour les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (approuvé par l’UE pour les sept prochaines années), en raison de la priorité désormais donnée aux États fragiles.
    Cette nouvelle priorité découle des objectifs fixés dans ce que l’on appelle le Programme pour le changement du Bloc.
    Même s’il n’a pas été confirmé quels pays et combien d’entre eux recevraient des montants inférieurs, Devex a annoncé le mois dernier que dans les sept prochaines années, la Namibie recevrait moins de fonds que les 125 millions d’euros dont elle a bénéficié sous le précédent FED (2007-2013). Un responsable européen aurait dit que cela doit être vu comme un signe positif que les efforts du pays pour son développement sont efficaces.
    La Namibie est maintenant classée par l’UE comme pays aux revenus moyens, comme sa voisine l’Afrique du Sud.
    Le Premier Ministre namibien Hage Geingob a déclaré que la diminution de l’aide serait un défi, mais que le pays apprendrait ainsi à être moins dépendant de l’aide étrangère, même si appeler la Namibie un pays aux revenus élevés – comme certains l’ont suggéré – est un « mauvais calcul ».

    Source: www.devex.com


    Link En savoir plus [EN]
    Link Accord entre les pays ACP et l’UE sur le fonds de développement
    Link Un fonds européen de développement plus important que prévu


  19. La présidence lituanienne du Conseil de l'UE, une brise fraîche de la Baltique
    2013-07-01
    Catégorie(s) : Politique ACP-UE

    La Lituanie, un pays peuplé de 3,2 millions d'habitants qui a rejoint l'UE en 2004, assume pour la première fois la présidence du Conseil de l'Union européenne le 1er juillet. La Lituanie se considère comme l'un des pays qui a le mieux surmonté la crise économique et financière et qui a été en mesure de retrouver une reprise et une croissance durables. Il s'agit du premier pays balte à occuper cette fonction.
    La présidence lituanienne sera également la première d’une Union constituée de 28 États membres.  La Croatie, le 28e État membre, rejoint l'UE le 1er juillet.
    Même si elle n’a pas encore adopté la monnaie unique, la Lituanie a enregistré de meilleurs résultats économiques que de nombreux autres pays de l'UE au cours de la crise de la zone euro.  « La Lituanie est une brise fraîche, une voix innovante et essentielle à la famille de l'UE », a récemment déclaré le ministre lituanien des affaires étrangères, Linas Linkevičius.
    Vilnius occupe la présidence au cours de la dernière période du mandat de la Commission européenne et du Parlement européen. La Grèce prendra le flambeau et devra préparer les élections européennes organisées entre les 22 et 25 mai 2014.  Le petit gouvernement du pays devra gérer un programme exceptionnellement chargé qui inclura également les « dossiers inachevés » des présidences précédentes.
    Le président de la Commission, José Manuel Barroso, a affirmé qu'il s'agirait d'« une période particulièrement difficile [...] au Conseil et au Parlement européen ».
    Source : Euractiv


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    Link La Lituanie se prépare à la présidence du Conseil de l’UE
    Link Les groupes d’agriculteurs: un accord sur la PAC avant fin juin


  20. Pêcheurs croates : pas de quoi se réjouir de la politique européenne
    2013-07-01
    Catégorie(s) : Pêche Régionale, Politique ACP-UE

    La plupart des 3.700 pêcheurs qui exercent leur métier dans l’Est Adriatique en Croatie craignent que l’adhésion de leur pays à l’UE le 1er juillet, ainsi que les nouvelles lois et réglementations strictes qui en découlent, ne marque la fin de leur métier.
    « Nous perdrons les subventions, nous devrons changer nos filets, pêcher plus loin des côtes, il y aura plus de concurrence et de nouvelles restrictions, alors nous envisageons des temps plus difficiles », a déclaré un pêcheur.

    La partie de l’Adriatique qui borde les côtes croates étant restreinte et relativement peu profonde, les pêcheurs y utilisent des filets traditionnels qui ne respectent pas la Politique commune de la pêche (PCP), plutôt adaptée à la pêche dans l’Atlantique.
    D’autres préoccupations concernent la flotte largement supérieure des voisins européens italiens, qui – comme n’importe quel navire de pêche européen- obtiendra ainsi un accès libre à l’Est Adriatique.

    D’un autre côté, en tant qu’État membre à part entière, la Croatie peut maintenant commencer à travailler avec l’Italie et la Slovénie, pays avec lesquels elle partage des problèmes similaires, pour faire pression afin d’introduire des exceptions à la PCP, qui tiendraient notamment compte des spécificités de l’Adriatique, peu profonde au nord et profonde au sud.

    Cependant, le pays prédit une baisse globale dans le secteur de la pêche, due aux nombreuses normes et taxes auxquelles les petites familles doivent faire face.
    La Slovénie voisine, qui partage une petite partie du nord de l’Adriatique, a rejoint l’UE en 2004 et a déjà noté une baisse de ses pêches.

     

     

    Source: Euractiv


    Link En savoir plus
    Link UE: La politique commune de la pêche
    Link L’adhésion de la Croatie à l’UE


  21. L’adhésion de la Croatie à l’UE
    2013-07-01
    Catégorie(s) : Politique alimentaire

    Petit pays de 56 000 km² pour 4,5 millions d’habitants, fruit de la dislocation de la Yougoslavie il y a 21 ans, la Croatie devient le 1er juillet le vingt-huitième État de l’Union européenne.
    L’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, lundi 1er juillet, est un symbole, vingt ans après la guerre d’indépendance de 1991-199. Ancien poumon industriel de la Yougoslavie avec la Slovénie, ce petit pays faiblement peuplé ouvre l’UE encore un peu plus aux Balkans.

    Source: EurActiv.fr


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