L'UE signe un accord de financement pour 65 millions € avec la Zambie afin d'améliorer l'accès à l'énergie Grâce à ce programme, au moins 63 000 foyers, soit quelque 300 000 personnes, des infrastructures sociales et publiques et des micro et petites entreprises éligibles devraient pouvoir accéder à des services d'électricité fiables, propres et abordables. Pour y parvenir, le réseau de distribution basse tension de certains quartiers à faibles revenus et à forte densité de population de Lusaka sera réhabilité et étendu. L'accord de financement en vue de l'octroi d'une subvention de 65 millions € a été signé aujourd'hui à Bruxelles par le commissaire chargé de la coopération internationale et du développement, Neven Mimica, et par le ministre des finances de la Zambie, Felix Mutati.
Un nouveau contrat conclu par Engie au Sénégal. L'industriel français soutiendra par son expertise l'action gouvernemental pour diversifier le mix énergétique du pays. Le Sénégal se fait accompagner pour optimiser ses efforts visant à varier le mix énergétique. L'opérateur français Engie (ex-GDF-Suez) vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec l'Agence Nationale des Energies Renouvelables de Sénégal (ANER), qui porte sur l'accélération du développement des énergies renouvelables dans le pays. Le premier volet de cet accord vise les ménages. Il porte sur le développement de l'énergie solaire à destination des particuliers en logements collectifs ou individuels. L'objectif visé est d'étudier le déploiement, dans un premier temps, de ces solutions auprès de 11.000 ménages de la ville de Dakar et de sa banlieue.
En marge de la célébration du 75e anniversaire de l’Agence française de développement (Afd) et du 4e Sommet mondial de l’Open government partnership (Ogp, en français Gouvernement pour un partenariat ouvert), le chef du gouvernement ivoirien a accordé des audiences à des dirigeants d’entreprise. Au menu, la mobilisation de ces partenaires pour l’accroissement de leurs investissements en particulier dans le secteur de l’énergie où le gouvernement ambitionne de doubler d’ici 2020 la capacité actuelle qui est de 2000 Mw. Selon Pierre Mongin, directeur général adjoint du groupe Engie, qui est l’un des principaux groupes mondiaux de production d’électricité et de gazier, la volonté du groupe est de développer l’énergie pour la Côte d’Ivoire.
Dans le cadre du Projet Hycos qui consiste à doter le bassin versant du Congo d'un suivi de ressources en eau opérationnel, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l'Agence française de développement (AFD) ont apporté un appui substantiel au service hydrologique national. Cet appui a consisté le 25 novembre en la collecte des données techniques et matérielles en vue de l'installation à Maloukou Tréchot d'une nouvelle station hydrométrique automatique qui s'ajoute à l'ancienne pour le compte de la République du Congo.
La Commission dévoilera le 30 novembre son « paquet hiver », composé de nouvelles propositions législatives sur l'énergie, visant la concrétisation de l'Union de l'énergie. Cette stratégie a pour double objectif de réduire la dépendance du bloc vis-à-vis des importations d'énergie et de lutter contre le changement climatique. Le paquet comprend une série d'objectifs sur l'énergie et le climat pour 2030, notamment en termes d'efficacité énergétique. Une meilleure efficacité permet en effet de réduire à la fois les émissions de CO2 et des importations d'énergie.
L'électricien vise 3 millions de clients d'ici à 2020 sur le continent, dont la moité en Côte d'Ivoire. Proposée en coentreprise avec une start-up californienne, l'offre se compose de kits individuels associés à un abonnement. C'est une première. EDF va démarrer la commercialisation en Côte d'Ivoire des kits d'énergie solaire, destinées aux zones rurales qui ne sont pas connectées au réseau et aux zones périurbaines, où les coupures sont fréquentes. L'électricien français s'est associé avec Off Grid Electric, une start-up californienne déjà présente en Tanzanie et au Rwanda, dans le cadre d'une coentreprise, Zeci.
Un accord de don d'un montant de 6 millions d'euros a été signé le 6 novembre dernier entre la France et la Banque africaine de développement (BAD) en vue de la mise en œuvre de l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IERA). Selon un communiqué de la BAD, cet appui financier du gouvernement français contribuera au redressement de la carte des initiatives et des programmes de développement des énergies renouvelables, à l'identification de nouveaux projets de développement de l'énergie renouvelable et au suivi des projets prioritaires sur le développement de l'énergie durable en Afrique.
L'Agence française de développement a octroyé un financement de 370 millions € au secteur énergétique nigérian. Ces fonds seront débloqués sous forme de prêt bonifié. Cette annonce a été faite par Denys Gauer (photo), l'ambassadeur de la France près le Nigeria. Le représentant de l'hexagone a réitéré la volonté de son pays d'accompagner la croissance énergétique du géant africain mais a précisé que pour cela, « le Nigeria doit donner la priorité aux énergies renouvelables, la biomasse par exemple, qui sont les solutions du futur ». Le gouvernement français s'est en effet investi dans de nombreux projets d'énergies renouvelables, et de nombreux investisseurs français ont manifesté le désir de participer à des projets du même type.
Le président français François Hollande a réaffirmé mardi le soutien de la France à l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables, qui vise à augmenter la capacité installée du continent africain en énergies renouvelables à grande échelle d'ici 2020, a annoncé la présidence française mardi dans un communiqué. Lors de son entretien avec Alpha Condé, président de la Guinée et coordonnateur de l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables, M. Hollande a indiqué que la France avait dépassé en 2016 de plus de 50% les engagements pris lors de la COP21 en matière de financement des énergies renouvelables, selon le communiqué.
Favorables. Jens Busma, chargé de coopération de l'ambassade d'Allemagne à Madagascar l'a souligné durant le séminaire germano-malgache sur l'implémentation de la nouvelle politique énergétique. Organisé conjointement par la Chambre de Commerce allemande basée en Afrique du Sud et la Coopération Allemande (GIZ) à l'Hôtel IBIS, mardi dernier que « les conditions cadres à Madagascar sont très favorables à l'exploitation de l'énergie », a-t-il indiqué.