La Commission européenne a adopté le projet de nouvel accord de pêche avec la Guinée-Bissau qui prévoit des autorisations de prise de poissons dans les eaux territoriales guinéennes pour les navires venant d'Espagne, du Portugal, d'Italie, de Grèce et de France, indique un communiqué officiel européen transmis mardi à la presse. Il s'agit d'un accord multi-espèces couvrant, notamment, le thon, les céphalopodes, les crevettes et les espèces démersales. Dans le cadre de ce nouvel accord, l'UE versera une contrepartie financière de 9,2 millions d'euros par an à l'Etat bissau-guinéen, sur lesquels, trois millions seront destinés à soutenir le secteur local de la pêche. On rappelle que le protocole actuel liant les deux parties sur la pêche expire en fin 2017.
Petite île de l’océan Indien, Rodrigues est devenue un modèle en matière de gestion de la population de poulpes. Le poulpe c’est tout un symbole dans cette lointaine île du territoire de Maurice. La surpêche menaçait l’espèce, jusqu’à l’introduction du programme SmartFish, développé par la Commission de l’océan Indien et financé par l’Union européenne. Résultat : la production, qui avait décliné jusqu’à 300 tonnes, a repassé la barre des 500 tonnes. Un succès que certains pays du continent veulent copier.
L’Union Européenne a donné un carton vert au président Alpha Condé suite à la sortie de la Guinée de la liste des pays tiers non coopérants dans la lutte contre la pêche INN. La cérémonie de remise de ce carton a eu lieu mardi 29 novembre 2016 à Conakry dans un réceptif hôtelier où seules les chaines de télévisions ont été admises par les services de la présidence à couvrir. Selon le ministre de la Pêche, ce carton vert est dédié en qualité de champion d’Afrique dans la lutte contre la pêche INN. « J’en suis réconforté et honoré. C’est toute la Guinée qui a gagné. Je remercie l’Union Européenne pour cette marque de confiance », s’est réjoui le ministre de la Pêche. Il estime cependant que gagner une bataille ne signifie pas gagner la guerre.
31 Etats africains ont adopté le 15 octobre 2016 à Lomé (Togo) une charte pour lutter contre la piraterie et la pêche illégale. Elle prévoit une coopération entre Etats et le financement d'un fond spécial de lutte. L'illustration d'une prise de conscience, partagée par les pays africains, de la nécessité de protéger la ressource. Chinois, Coréens, Européens pillent sans vergogne les ressources halieutiques d'Afrique de l'Ouest. Des chalutiers géants pêchent en toute illégalité dans la zone économique des pays du golfe de Guinée et de la côte occidentale africaine. On estime que le manque à gagner s'élève à 300 millions de dollars annuels pour le seul Sénégal. Le Sénégal a été d'ailleurs le premier pays à prendre le taureau par les cornes.
La délégation de l’Union européenne (UE) a décidé de sortir la Guinée de la liste des pays non-coopérants en matière de pêche illicite, selon un communiqué. « Le retrait de la Guinée de la liste des pays tiers non-coopérants en matière de pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INN) est effectif », indique-t-elle dans un communiqué. C’est une décision prise par le Conseil de l’UE à l’issue d’une réunion à Luxembourg, fondant sa proposition « sur les conclusions confirmant que la Guinée a démontré avoir remédié à la situation ayant justifié son inscription sur la liste et qu'elle a pris des mesures concrètes susceptibles d'entraîner une amélioration durable de la situation ».
Le chemin n'est pas simple, mais l'instant est peut-être décisif. Le président du gouvernement, Philippe Germain, s'est envolé pour participer, d'aujourd'hui à dimanche, au 47e sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP), aux États fédérés de Micronésie à Pohnpei, dans l'archipel des îles Carolines. Le FIP, véritable organe politique régional, rassemble les chefs d'État ainsi que de gouvernement, et fixe chaque année les lignes directrices pour les organisations techniques. Telles que la Communauté du Pacifique (CPS), le Programme régional océanien de l'environnement (Proe), ou encore l'Organisation régionale de gestion des pêches.
La Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée et le Sénégal, membres de la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP) se sont unis pour contrecarrer la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, du 28 août au 1er septembre 2016, dans le cadre de « l'Opération PEDRO CARDOSO NANCO » organisée au titre du projet « Gouvernance, politiques de gestion des ressources marines et réduction de la pauvreté dans l'Ecorégion WAMER (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra Leone et Cabo Verde) » financé par l'Union européenne.
L'Union européenne appuie la coopération régionale pour lutter contre la pêche illégale en Afrique de l'Ouest. Une opération de 4 jours co-financée par l'Union européenne (UE) a permis d'obtenir des résultats concrets dans la lutte contre la pêche illégale. Du 28 août au 1er septembre, la Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP) a organisé une campagne de surveillance en mer afin de contrôler les navires pêchant dans les Zones Economiques Exclusives (ZEE) de la Gambie, du Sénégal, de Guinée-Bissau et de Guinée.
La Commission européenne a levé mercredi, les sanctions européennes prises contre la Guinée pour insuffisance dans sa lutte contre la pêche illégale. Cette levée de sanction constitue un quitus pour la reprise des échanges entre les deux parties. « La Commission a levé son 'carton rouge' et les mesures commerciales associées aux produits de la pêche en provenance de la République de Guinée », a annoncé le commissaire européen à la Pêche, Karmenu Vella dans un communiqué. La Guinée était sous le coup d'une mesure appelée « carton rouge » depuis novembre 2013.
L'Union européenne ratifie l'accord de pêche controversé avec les Îles Cook. Il ne peut toutefois pas entrer en vigueur pour le moment, puisque le Premier ministre de l'archipel polynésien n'a pas encore signé l'accord. Henry Puna et son gouvernement font face à l'opposition d'une grande partie de la population, qui redoute de lourdes conséquences sur les stocks de thon de la région. L'accord permettrait aux thoniers-senneurs européens, principalement espagnols, de pêcher les espèces de leur choix pendant quatre ans. Un comité doit être prochainement mis en place pour examiner une pétition signée par plus de la moitié des habitants des Îles Cook.
Source: radioaustralia.net.au