Les représentants des missions diplomatiques européennes ont rencontré le secrétariat général de la Commission de l'océan Indien (COI) le 20 janvier 2016. En partenariat depuis plus de 30 ans, les deux instances ont dialogué et ont confirmé leur engagement en faveur de la stabilité régional, facteur important développement des pays de la zone. "L'Union européenne reconnaît le rôle de la COI en tant qu'organisation de coopération régionale de proximité et reste le premier partenaire technique et financier de l'organisation" est-il indiqué dans un communiqué de la Comission de l'océan Indien. Les réalisations de la COI à travers les projets financés sous le 10e Fonds européen de développement (FED), en particulier dans le domaine de la pêche, de la sécurité maritime et de la gestion durable des ressources naturelles et des initiatives novatrices menées dans le domaine de la connectivité (numérique, aérienne et maritime) ont été abordées.
Les quantités de poissons pêchés dans le monde sont largement sous-estimées et seraient de 30% supérieures aux évaluations officielles, révèle une étude publiée dans Nature Communications. "On donne une estimation de ce qui pourrait être pêché en prenant uniquement en compte les débarquements industriels, alors qu'il faudrait prendre en compte les rejets de la pêche industrielle et toutes les petites pêches alentours", explique Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l’association BLOOM, qui milite pour la protection des écosystèmes marins.
Il semblerait que le Premier Ministre des îles Cook, Henry Puna, se soumette devant la pression publique qui s'oppose à l'accord de pêche de 4,5 millions USD proposé par l'Union européenne. M. Puna a apparemment augmenté le niveau de contrôle de cette proposition d'accord de pêche controversée, qui permettrait à quatre senneurs à senne coulissante espagnols de pêcher dans les eaux des îles Cook au cours des quatre prochaines années. Le Premier ministre a chargé un comité principal de procéder à « une évaluation poussée du projet d'accord et de s'impliquer dans la gestion des questions connexes. » Outre le ministère des ressources marines, le Cabinet a demandé vendredi dernier aux fonctionnaires des Affaires étrangères, au Bureau des avocats de la Couronne et au ministère de la gestion financière et économique de revoir le projet.
En partie motivée par les activités de pêche illégale de navires européens qui ont été constatées au large du Liberia, la Commission européenne a pris une décision capitale ce mois-ci, en vue d’adopter des réglementations plus strictes pour améliorer la transparence des opérations de pêche douteuses dans des eaux lointaines. « La communauté des pêcheurs industriels est plus petite qu’on ne pense », a déclaré Stephen Akester, conseiller en matière de gestion de la pêche pour le Programme régional des pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO) de la Banque mondiale.
Le mois dernier, les représentants de 24 pays d’Afrique se sont réunis au Cameroun et ont appelé la Chine à cesser la pêche au large des côtes ouest-africaine. Dans certaines régions, les pêcheurs chinois ont poussé leur homologues locaux vers le rivage, les privant de leurs moyens de subsistance et de leurs emplois. Bisso Frederick, un ancien pêcheur de 32 ans, vend maintenant des sandwiches dans la ville camerounaise de Limbe, sur la côte ouest-africaine. Il dit que lui et ses collègues ont été forcés d’abandonner leur travail il y a trois ans.
L’Union européenne a octroyé une enveloppe de 43 millions d’euros destinée pour les programmes de renforcement de la sécurité maritime en Afrique orientale et australe et océan Indien (MASE) et Routes Maritimes Critiques de l’océan Indien (CRIMARIO). Cette réunion a vu la participation des experts des programmes de renforcement de la sécurité maritime en Afrique orientale et australe et océan Indien (MASE) et Routes Maritimes Critiques de l’océan Indien (CRIMARIO). La session s’est tenue sous la coprésidence de la Commission de l’océan Indien (COI) ainsi que la Délégation de l’Union européenne représentée par Jean-Pierre Bardoul
Le Protocole du 14 décembre 2013 portant application de la Convention entre la République de Guinée Bissau et la République du Sénégal, en matière de pêche maritime, signée à Dakar le 22 décembre 1978, a été prorogé par mémorandum à Bissau, pour une période de trois (03) mois, susceptible d'être renouvelée une fois, d'un commun accord. Le Mémorandum relatif à ce protocole a été signé le lundi 28 décembre 2015 à Bissau, par Monsieur IIdefonso BARROS, Secrétaire d’Etat des Pêches et de l’Economie maritime de la République de Guinée Bissau et Monsieur Oumar GUEYE, Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime de la République du Sénégal qui vient de conduire, à Bissau, une délégation comprenant Dr Mamadou GOUDIABY, Directeur des Pêches Maritimes (DPM), Capitaine de Vaisseau Cheikh SARR, Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), Doudou GUEYE, Conseiller Juridique du Ministère.
Le Chancelier Lener Renauld, a laissé le pays pour représenter Haïti à un Symposium autour du thème « Perspectives sur le Développement Durable Régional de la Mer des Caraïbes » une initiative de l’Association des États de la Caraïbe (AEC). Ce forum qui se tenait à Port d’Espagne (Trinidad et Tobago) les 23 et 24 novembre était organisé en marge de la nécessité et de l’urgence de développer des actions devant protéger la mer des Caraïbes et le développement des pays de la Région, présentera entre autres, des ateliers sur la menace des algues Sargasses et l’érosion des zones côtières.
La République de Guinée est actuellement la seule Nation au monde qui figure sur la liste des pays non coopérants avec l'Union Européenne en matière de lutte contre la pêche illégale non contrôlée et non réglementée (connue sous le sigle INN). C'est pour corriger cette situation que les autorités guinéennes ont entrepris un certain nombre d'actions depuis trois ans, et le chef de l'Etat a personnellement dépêché son ministre-conseiller à la pêche, Ansoumane Fofana à Bruxelles.