L’UE et la Mauritanie ont renouvelé pour quatre ans un accord selon lequel 100 bateaux européens pourront pêcher dans les eaux mauritaniennes. Un article d’EurActiv Allemagne. L’accord UE-Mauritanie, auquel le Parlement européen a donné son feu vert, est une aubaine pour les États dont la demande de poissons ne peut être comblée par la pêche des 28. Depuis 2009, les importations de poisson pour la consommation locale ont augmenté de 6 % par an. Rien qu’en 2014, 21 milliards d’euros de poissons ont été importés dans l’UE, soit quatre fois la valeur des importations de viande. L’accord, qui remonte à 1987, est le plus complet jamais signé entre l’UE et un pays africain et fait partie des accords de partenariat de pêche (APP) durables qui permettent à des bateaux européens d’accéder à des zones dans les pays tiers. Il fera également partie de la politique commune de la pêche, grâce à laquelle l’union s’engage à encourager davantage la pêche durable, un contraste frappant avec l’habitude de surpêche le long des côtes africaines.
Source: euractiv.fr
Aux Îles Cook, le Premier ministre fait une concession de taille: Henry Puna accepte qu'un comité examine la pétition déposée par les opposants à la pêche à la senne. Cela fait plusieurs semaines que l'opposition fait pression sur le gouvernement pour qu'il accepte de réévaluer l'intérêt de signer un accord de pêche avec l'Union européenne. 4 100 personnes ont signé une pétition dénonçant cet accord, qui doit permettre aux Îles Cook de recevoir plus de 12 millions de dollars en échange d'un permis de pêche quasiment illimité pour les thoniers-senneurs européens, principalement espagnols, pendant quatre ans. Mais le gouvernement a remis en cause la valeur de la pétition, estimant qu'il était peu crédible que plus de la moitié de la population l'ait signée. On devrait être fixé prochainement.
Source: radioaustralia.net.au
Les navires européens pourront pêcher des crevettes, des poissons démersaux, des thons et de petits poissons pélagiques dans la zone économique exclusive mauritanienne, selon un nouvel accord de pêche UE-Mauritanie d'une durée de quatre ans approuvé en session plénière mardi. En retour, l'UE verserait 59,125 millions d'euros par an à la Mauritanie - 55 pour les totaux admissibles des captures et 4,125 pour soutenir le développement de la politique de pêche par secteur de la Mauritanie. Ce nouveau protocole de pêche, adopté par 585 voix pour, 41 voix contre et 41 abstentions, fait suite à l'expiration de celui prévu pour la période 2012-2014. Il a été signé le 16 novembre 2015 et s'applique de manière provisoire depuis cette date. La plupart des navires européens qui pêchent dans les eaux mauritaniennes sont espagnols, italiens, portugais, français, allemands, lettons, lituaniens, néerlandais, polonais, britanniques ou irlandais. Le premier accord de pêche avec la Mauritanie remonte à 1989 et une série d’autres accords ont été signés depuis pour permettre aux navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes. L’accord de partenariat actuel est entré en vigueur en 2006 et a été renouvelé pour une période de deux ans en 2012, expirant fin 2014. Après de longues négociations, l’UE et la Mauritanie ont paraphé un nouveau protocole le 10 juillet 2015.
Source: europarl.europa.eu
Seafood Expo Global 2016 (SEG), la plus importante foire commerciale pour la promotion de poissons et de fruits de mer, qui s'est tenue du 26 au 28 avril 2016 à Bruxelles en Belgique, a eu des retombées positives pour les opérateurs locaux qui s'étaient déplacés à l'initiative d'Enterprise Mauritius. Des potentiels d'exportation ont été identifiés dans des marchés tels que l'Allemagne, la Belgique, la Chine, les Etats-Unis, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, et le Royaume-Uni. De plus, avec la récente autorisation d'exporter des fruits de mer en Russie, les fournisseurs mauriciens ont eu l'occasion d'établir des contacts avec les acheteurs russes. D'autre part, des investisseurs potentiels ont été exposés aux opportunités d'investissement dans l'économie bleue à l'initiative d'Enterprise Mauritius, de l'ambassade mauricienne à Bruxelles et du Consul mauricien en Belgique. En effet, la zone économique exclusive de Maurice de 2,3 km2 présente des opportunités énormes en ce qui concerne l'exploration d'hydrocarbures et de minerais, les applications en eau profonde et l'aquaculture et la transformation de fruits de mers.
Source: fr.allafrica.com
Un projet étalé sur cinq ans sera mis en œuvre pour développer l’aquaculture marine dans la région de DIANA et l’aquaculture continentale dans les régions des Hauts Plateaux. Une nouvelle forme de partenariat se profile entre Madagascar et l’Allemagne. Cela entre dans le domaine de l’aquaculture marine et continentale. « C’est une grande première dans le pays. En effet, le gouvernement allemand va appuyer ce secteur en finançant à hauteur de 5 millions d’Euros un projet étalé sur une période de cinq ans, soit entre 2016 et 2021 ». Rasamoël Jean-Jacques, le Secrétaire général du ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche, l’a annoncé hier lors de l’ouverture de l’atelier de restitution de la mission de conception du programme de travail de Madagascar dans le cadre du programme global « Pêche et Aquaculture Durable » à l’hôtel Colbert. Techniciens allemands. En fait, « ce partenariat fait suite à une rencontre avec le Représentant de la GIZ qui s’est tenue l’an dernier à Bruxelles en marge de la réunion ACP-Union européenne. La Coopération Allemande s’intéresse ainsi à travailler dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Des techniciens allemands sont maintenant à Madagascar, et ce depuis deux semaines, pour étudier la faisabilité du projet dans les zones d’intervention prédéfinies tels que les régions de DIANA, Analamanga, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania et Haute Matsiatra », a-t-il poursuivi. Il s’agit notamment d’un partenariat entre le ministère des Ressources Halieutiques et le ministère fédéral allemand de Coopération Economique et de Développement (BMZ) avec la Coopération Allemande (GIZ).
Source: MIDI Madagascar
Une volonté inébranlable de développer des marchés d'exportation et d'obtenir la certification internationale convoitée de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) a mené à la création de l'association des pénéiculteurs du Belize. Le temps est maintenant venu pour l'association de retirer les bénéfices de la réalisation de ces deux objectifs. Malgré une maladie virale qui a fortement affecté l'industrie pénéicultrice du Belize, l'association a réussi à fournir en 2015 1,1 millions GBP de crevettes à la multinationale britannique Marks and Spencer ainsi qu'à Sainbury's, la deuxième plus grande chaîne de supermarchés britanniques.
La République de Guinée a lancé, jeudi, 11 février 2016, le Projet Régional des Pêches de l’Afrique de l’Ouest (PRAO-Guinée), en vue d’améliorer sa gouvernance maritime et mieux gérer ses ressources halieutiques, a-t-on déclaré. Ce projet, financé à hauteur de 10 millions de dollars par la Banque Mondiale (BM) à travers l’Association Internationale de Développement (IDA), vient corriger l’insuffisance des revenus de la pêche, le dysfonctionnement dans la gestion institutionnelle et fonctionnelle du secteur, afin de permettre au pays d’avoir une meilleure connaissance sur l’état biologique et scientifique de ses ressources halieutiques, a-t-on indiqué. Le lancement officiel du projet a mobilisé en grande partie les acteurs de la pêcherie guinéenne et les partenaires technique et financier, sous la présidence du ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime (PAEM), André Loua, entouré des cadres du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), ainsi que ceux de la BM.
« Les aspects juridiques de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (Inn) au Sénégal » est le titre de l’ouvrage du Dr Fatou Diouf, dont la cérémonie de dédicace a eu lieu jeudi à la salle de l’espace harmattan Sénégal, en présence de plusieurs invités, dont le Secrétaire général du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime et du doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad. Cet ouvrage de Fatou Diouf, tiré de sa thèse soutenue l’année dernière, est incontestablement une œuvre pionnière sur les instruments juridiques de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée, non réglementée au Sénégal. Il est coédité par l’Harmattan Sénégal et le Credila.
Les gouvernements de Galice et du Cap-Vert ont signé un Protocole d'entente en vue d'établir une collaboration permanente dans des domaines tels que la pêche, le tourisme, l'environnement et l'éducation. L'accord a été signé par le vice-président de la Xunta, Alfonso Rueda, et le ministre du Tourisme, de l'Investissement et du Développement des entreprises de la République du Cap-Vert, Leonesa Fuertes, dans le cadre d'une visite intensive des institutions par le vice-Président de la Xunta et Directeur général des Relations extérieures et européennes, Jesus Gamallo, au sein de l'archipel africain.
Le second Comité de Pilotage du programme du Xe Fonds européen de développement (FED) – volet régional / océan Indien s’est réuni dans les locaux du Conseil Départemental de Mayotte. Dans notre région, les actions de ce programme financé par l’Union Européenne, se concentrent sur la gestion durable du patrimoine naturel de Mayotte et des îles Eparses, et sont le fruit d’un partenariat entre le Conseil Départemental de Mayotte, la collectivité des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) et l’Agence Française de Développement (AFD).