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Ce blog partage des informations clé sur les programmes et évènements ACP-UE à Bruxelles importants pour le développement agricole et rural des pays ACP.
Bulletin du Bureau de Liaison du CTA à Bruxelles
Principaux évènements de la semaine.
- Principaux événements de la semaine 10.06.2013 - 16.06.2013
- Table ronde sur l’agriculture durable comme moyen d’augmenter la résilience
- Invité vidéo: Dominique Burgeon (FAO)
- Questions ACP-UE à examiner
- La Somalie en tant que partie à l’Accord de partenariat ACP-UE
- Accord entre les pays ACP et l’UE sur le fonds de développement
- Une nouvelle dynamique politique pour les négociations commerciales ACP-UE
- ACP demande des mesures pour amortir les conséquences des APE
- Le Royaume-Uni, parmi les principaux donateurs dans la lutte contre la malnutrition
- Promouvoir les entreprises valorisant l’individu
- L'accord retardé avec l'UE nuit à la pêche de l’Afrique du Sud
- EPA - la clef de la stratégie commerciale à valeur ajoutée des Bahamas
- Débat sur les transferts de fonds vers l’Afrique
- L’UE tente de renforcer l’accord de l’ONU sur le climat en 2015
- Dépenser des millions pour la lutte contre la malnutrition
- Le développement va de pair avec des négociations de paix
- EU: Plus grand importateur de produits agricoles des pays en voie de développement
- Les Bahamas s'associent à l’UE pour une nouvelle loi sur les pêches
- Finlande: €4m pour soutenir l'intégration économique de la CAE
- Le commerce équitable en quête de renouveau en France
- Les banques européennes contribueraient à l’accaparement de terres en Ouganda
- APE: Les Bahamas en train de finaliser le plan d'action national
- APE: Le SADC lutte pour répondre à la date limite
- Fuite d’impôt: suffisant pour mettre un double terme à la pauvreté mondiale
- Principaux événements de la semaine 10.06.2013 - 16.06.2013
2013-06-12
Parlement européen:
10 au 13 juin: Plénière du Parlement européen: Strasbourg
Conseil de l'UE:
14 juin: Réunion du Conseil des affaires étrangères (Commerce)
ACP:
11 Juin: ACP: Réunion des partenaires et le comité de pilotage des projets ACP: Région de l’Afrique de l'Est
12 juin: Les membres ACP de la commission du développement économique, des finances et du commerce Les membres ACP de la commission des affaires politiques
13 juin: Les membres ACP de la commission des affaires sociales et de l'environnement Séminaire: Accord de partenariat économique et l'avenir du Groupe ACP 14 juin: la SADC hauts fonctionnaires - APE 32e Session de l'Assemblée parlementaire ACP
15 juin: Forum des femmes Commission des affaires politiques ACP: Commission du développement économique, des finances et du commerce ACP: Commission des affaires sociales et de l'environnement
16 juin: Eventuellement, réunions d'un groupe politique du PE avec ses homologues des pays ACP
Autres:
13 juin: Table ronde sur l'agriculture durable, comme moyen d'accroître la résilience: la vision des agriculteurs ouest-africains (Organisateurs: SOS Faim / CTA à Bruxelles / Commission européenne)
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- Table ronde sur l’agriculture durable comme moyen d’augmenter la résilience
2013-06-12 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Politique ACP-UE, Politique de développement, Agriculture
Une table ronde sur L'agriculture durable comme un moyen d’augmenter la résilience, la vision des agriculteurs de l’ouest de l’Afrique aura lieu le 13 Juin à Bruxelles. L'événement est organisé par le CTA, SOS-FAIM et la Commission Européenne en tant que suivi du Briefing de Bruxelles sur la résilience agricoles face à des crises alimentaires survenu le 4 Mars 2013 Une telle initiative fera avancer le processus initié depuis Décembre 2012, ce qui devrait entraîner avant la fin de 2013, la définition des actions spécifiques en faveur de la résilience dans les pays participant à l'initiative AGIR de manière concertée par les États, la société civile et technique et les partenaires financiers. Le débat s'articulera spécifiquement sur le soutien de l’augmentation de la production alimentaire, regroupant les positions des organisations principales d'agriculteurs dans la région, la promotion de l'engagement multipartite vers des solutions structurelles durables pour prévenir les crises alimentaires et de la nutrition. Les réflexions sont basées sur les initiatives existantes coordonnées par la CEDEAO, l'UEMOA et le CILSS. Les principaux objectifs consisteront à examiner les moyens de promouvoir une intensification durable de la production agricole en Afrique de l'Ouest, ainsi que de contribuer à la mise en œuvre de politiques visant à promouvoir une plus grande résilience des populations vulnérables. De même, ces réunions offrent une plate-forme de communication idéale, agissant comme porte-parole des organisations et aux pays d’Afrique de l’ouest, l’occasion de présenter leur vision afin de renforcer le développement de l’agriculture dans la région.
Le Briefing de Bruxelles: La résilience agricole Programme.doc
- Invité vidéo: Dominique Burgeon (FAO)
2013-06-12 Catégorie(s) : Sécurité alimentaire, Changement climatique
À l’occasion du Briefing de Bruxelles sur la « Résilience agricole », le CTA de Bruxelles a abordé la (nouvelle) approche de la FAO sur le renforcement de la résilience dans les pays en voie de développement avec Dominique Burgeon, directeur de la division chargée des opérations d’urgence et de la réhabilitation de la FAO. Voir la vidéo Le Briefing de Bruxelles: La résilience agricole
- Questions ACP-UE à examiner
2013-06-11 Catégorie(s) : Politique ACP-UE
L’UE poursuivra le dialogue avec les partenaires ACP pour l’élaboration d’une approche commune par l’UE du nouveau cadre de développement global qui remplacera les Objectifs du millénaire pour le développement après 2015, a déclaré le ministre d’État irlandais au Commerce et au Développement et coprésident du Conseil conjoint, Joe Costello TD (représentant l’Union européenne), lors du Conseil ACP-UE qui s’est tenu à Bruxelles les 6 et 7 juin. « Après avoir élaboré notre approche commune, l’UE souhaite à présent collaborer avec les partenaires ACP afin de progresser vers une approche convenue du cadre de développement global post 2015 », a-t-il déclaré. Parmi les autres questions discutées figurent le dialogue politique sur la migration, le rapatriement des immigrants en situation illégale et les politiques de taxation de l’UE sur les envois de fonds effectués par les citoyens ACP vers leur pays d’origine. Les deux parties avaient des positions relativement divergentes et ont convenu de poursuivre le dialogue sur ces questions, avec le soutien de groupes d’experts, afin de parvenir à un accord.
Source: Présidence irlandaise de l’UE, Groupe ACP En savoir plus [EN] Conseil ACP-UE des ministres: Résultat satisfaisant [EN]
- La Somalie en tant que partie à l’Accord de partenariat ACP-UE
2013-06-11 Catégorie(s) : Politique ACP-UE
Lors du Conseil ACP-UE qui s’est tenu à Bruxelles les 6 et 7 juin, il a été annoncé que la République fédérale de Somalie était officiellement devenue partie à l’Accord de partenariat ACP-UE (« Accord de Cotonou »). À cette occasion, tant les pays ACP que l’UE ont salué le retour de la Somalie dans la famille ACP. La Somalie sort de 20 années de désastre et de guerre. En février 2013, la République fédérale de Somalie a présenté une demande visant à obtenir le statut d’observateur et l’adhésion subséquente au partenariat ACP-UE. Le ministre d’État irlandais au Commerce et au Développement et coprésident du Conseil conjoint, Monsieur Joe Costello TD (représentant l’Union européenne) a déclaré que la décision « ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre l’UE et la Somalie et constitue un signe visible du fait que la Somalie a regagné son statut de membre à part entière de la communauté internationale ».
Source: Groupe ACP
En savoir plus [EN] La Somalie va signer l’accord de Cotonou Plus sur l'accord de Cotonou
- Accord entre les pays ACP et l’UE sur le fonds de développement
2013-06-11 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Politique ACP-UE
Le Conseil des ministres ACP-UE qui s’est tenu à Bruxelles les 6 et 7 juin est parvenu à un compromis sur une allocation financière totale de 31,589 milliards d’euros pour le prochain (11e) Fonds européen de développement (FED), couvrant le cadre 2014-2020. Ces fonds seront disponibles dans plus d’un an, après l’adoption de l’Accord de Cotonou révisé par l’UE et les pays ACP. C’est la raison pour laquelle un « mécanisme de transition » s’avère nécessaire: jusqu’à l’entrée en vigueur du 11e FED, ce sont les soldes du 10e FED et des précédents FED ainsi que des fonds non utilisés qui seront employés. Toutefois, certains désaccords sont apparus, la Commission estimant que ces fonds devaient être comptabilisés en tant qu’avance sur le 11e FED et les pays ACP demandant pour leur part que ces fonds soient comptabilisés séparément. Pour le moment, la décision sur cette question a été ajournée. Sur le financement total, quelque 24,37 milliards d’euros seront affectés à des donations pour les programmes nationaux et régionaux indicatifs, 3,96 milliards d’euros à des donations pour des programmes intra-ACP et intrarégionaux, tandis que 3,63 milliards seront consacrés aux facilités d’investissements et aux prêts gérés par la Banque européenne d’investissement (BEI). Le FED est le principal instrument pour la fourniture d’une assistance de l’UE aux pays ACP. Pour la période précédente (2008-2013), le FED disposait d’un budget de 22,7 milliards d’euros. Le Conseil des ministres ACP-EU est la plus haute instance décisionnelle du partenariat ACP-EU.
Source: Groupe ACP En savoir plus [EN]
- Une nouvelle dynamique politique pour les négociations commerciales ACP-UE
2013-06-11 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Politique ACP-UE
Les négociations commerciales entre le bloc européen et le groupe ACP pourraient bientôt se rapprocher d’une résolution, avec des plans permettant à un panel politique de haut niveau de mettre fin au blocage des négociations qui perdure, comme cela a été confirmé lors de la dernière réunion du Conseil des ministres ACP-UE qui s’est tenue à Bruxelles, les 6 et 7 juin. Cette évolution fait suite aux propositions présentées par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays ACP en décembre 2012. « Le [Sommet ACP] a décidé de recommander au panel politique de haut niveau, composé des chefs d’État et d’experts des régions, de tenir une réunion avec les plus hauts dirigeants de l’UE afin de tenter de sortir de l’impasse et faire progresser le processus en prenant les responsabilités politiques adéquates », a déclaré le Secrétaire général Alhaji Muhammad Mumuni lors de la clôture du Conseil conjoint, le 7 juin. Les présidents de la Commission européenne et de l’Union africaine ont convenu qu’une date serait fixée en juillet pour des négociations sur cette question, a révélé le Commissaire européen au Commerce Karel De Gucht. Il serait souhaitable que les pays du Pacifique et des Caraïbes se joignent aux négociations afin d’impliquer toutes les parties. Le Conseil des ministres ACP-EU est la plus haute instance décisionnelle du partenariat ACP-EU.
Source: Groupe ACP En savoir plus [EN]
- ACP demande des mesures pour amortir les conséquences des APE
2013-06-11 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Politique ACP-UE
Le Conseil des ministres ACP, qui s’est tenu à Bruxelles les 4 et 5 juin, a adopté une résolution percutante sur les Accords de partenariat économique (APE) ACP-UE, demandant des mesures destinées à atténuer les conséquences de l’ouverture du libre-échange à l’UE qui occupe une position nettement plus dominante. Ces mesures incluent des dispositions en faveur d’une atténuation, des ressources supplémentaires pour les coûts liés aux APE, une flexibilité maximale pour toutes les questions de contentieux en suspens et la préservation des bénéfices des APE lors des négociations avec d’autres pays tiers. Les ministres ont également invité instamment l’UE à défendre conjointement des niveaux de libéralisation et des calendriers adéquats auprès de l’Organisation mondiale du Commerce. La résolution a également mentionné la « profonde consternation » du Conseil ACP face à la décision d’ignorer les requêtes des pays ACP relatives à la date limite du 1er octobre 2014 fixée pour les pays ACP engagés dans les négociations et ayant signé des APE intérimaires, afin qu’ils ratifient et appliquent l’accord sous peine de perdre leur accès préférentiel au marché de l’UE. « Si vous considérez les APE dans le cadre de l’Accord de Cotonou, l’intention initiale de cet instrument est d’aider les pays ACP dans la lutte contre la pauvreté et son éradication, l’instauration d’un développement durable et l’intégration de ces pays dans le système mondial des échanges. Toutefois, il semble qu’au fil du temps, cet objectif ait été perdu de vue », a déclaré le Secrétaire général Mumuni. Le contentieux recouvre par exemple la question relative aux règles d’origine, qui déterminent si un produit des pays ACP peut être étiqueté comme étant « local » et donc bénéficier d’un accès préférentiel au marché de l’UE, opposée à la Clause de la nation la plus favorisée, qui accorderait à l’UE les mêmes avantages que ceux que les pays ACP peuvent accorder à une autre partie engagée dans les négociations, telle que d’autres partenaires du Sud. Le Secrétaire général a déclaré qu’il était temps pour les pays ACP et l’UE d’assumer leurs « responsabilités politiques » à ce stade afin de faire progresser les négociations commerciales.
Source: Groupe ACP En savoir plus [EN] ACP appelle le PE à ne pas voter un règlement
- Le Royaume-Uni, parmi les principaux donateurs dans la lutte contre la malnutrition
2013-06-11 Catégorie(s) : Politique de développement, Politique alimentaire
De nouvelles recherches menées par l’Institut des études du développement (Institute of Development Studies, IDS) montrent que le Royaume-Uni a enregistré de meilleures prestations que la plupart des autres nations développées au cours de la dernière décennie, en respectant ses engagements en matière d’aide aux pays d’outre-mer pour mettre fin à la malnutrition. Toutefois, le Royaume-Uni enregistre de faibles résultats par rapport à certains pays en ce qui concerne le financement des programmes de sécurité alimentaire et de nutrition, eu égard à sa richesse. Les autres pays qui, dans l’ensemble, se sont classés en bonne position sont le Canada, le Danemark, l’Allemagne et l’Irlande. L’Indice d’engagement contre la faim et pour la nutrition (en anglais: Hunger and Nutrition Commitment Index, HANCI) élaboré par l’IDS a classé le Royaume-Uni comme étant le pays enregistrant le meilleur résultat global sur les 23 membres de l’OCDE, bien que sa contribution à l’aide aux pays d’outre-mer pour les programmes de nutrition représente une part plus faible de sa richesse que celle de pays tels que le Danemark et le Canada. Lancé le 5 juin, l’Indice des donateurs du HANCI mesure un large éventail de facteurs afin de déterminer l’engagement politique global des pays donateurs pour lutter contre la faim et la malnutrition. Ces facteurs incluent le volume de l’aide accordée pour l’agriculture, la sécurité et la nutrition ainsi que pour les politiques et les traités susceptibles d’avoir une incidence sur les niveaux de la faim et de la nutrition dans les pays pauvres. L’Indice HANCI a été produit par l’IDS (Institute of Development Studies), avec le financement d’Irish Aid et du Département britannique pour le développement international (DFID). L’IDC est un organisme humanitaire international pour la recherche sur le développement international, l’enseignement et les communications.
Source: IDC En savoir plus [EN] Lire le rapport [EN] En savoir plsu sur le HANCI [EN]
- Promouvoir les entreprises valorisant l’individu
2013-06-10 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE, Politique ACP-UE
Un modèle d'entreprise qui met des personnes et pas les bénéfices au cœur des affaires devrait être encouragé, c’est ce qu’à démontré la conférence intitulé « People-centred businesses : making supply chains work for small producers » L'événement, accueilli par MEP Mitchell Gay (EPP- European People’s Party), a été organisé par Cooperatives Europe and Fair Trade Advocacy Office, et a eu lieu à Bruxelles le 5 juin. « Seules, les entreprises ne sont pas assez pour combattre la pauvreté ; l'UE devrait soutenir des entreprises valorisant les personnes», a dit Harriet Lamb, le Chef Exécutif de la « Fair Trade International » Les organisateurs ont annoncé qu'ils soutiennent l'initiative de la Commission pour travailler avec les acteurs locaux et privés (comme l’a indiqué le documment « Agenda for Change »), dont les membres à-part-entière des entreprises, qui bénéficient aux communautés locales, devraient être les associés principaux. «Cooperatives Europe» est l'organisation intersectorielle européenne représentant des entreprises coopératives. Le bureau du « Fair Trade Advocacy » (FTAO) intervient au nom du mouvement de « Fair Trade » pour le « Fair Trade and Trade Justice » dans le but d’améliorer le niveau de vie des producteurs et employés marginalisés du sud.
Source : FTAO
En savoir plus [EN] L’accès aux marchés - producteurs du commerce équitable [vidéo]
- L'accord retardé avec l'UE nuit à la pêche de l’Afrique du Sud
2013-06-10 Catégorie(s) : Pêche Régionale, Commerce ACP-UE
Avec l'accord commercial entre l'Afrique du Sud et l'Union Européenne (UE) toujours en cours de négociation, le pays pourrait rater le train pour pouvoir tirer profit de la décision de l'UE la semaine dernière, de réduire rigoureusement les activités de pêche dans ses eaux, afin de sauver les stocks halieutiques en diminution. Un espace a émergé sur le marché de poissons de l'UE parce que l’Union s’est mis d'accord pour mettre fin à la pêche excessives dans ses eaux d'ici 2015 - 2020 pour quelques espèces exceptionnelles – après que les stocks halieutiques aiant diminué de manière précaire. L'Afrique du Sud a un marché européen déjà établi pour ses merluches chalutier-attrapées d'eau profonde soutenablement contrôlées, mais les tarifs élevés d'exportation sont un obstacle à d'autres poissons du pays. Ces espèces sont le seul stock halieutique de l'Afrique du Sud, même avec l'accréditation tant recherché auprès du « Marine Stewardship Council » (MSC) indiquant ses opérations assurées et soutenables des stocks halieutiques. Le chef de la division commerciale au sein du ministère de l’industrie et du commerce, Xavier Carrim a fait ressortir en fin de semaine qu’il y avait « a deal in the making » pour les poissons de l'Afrique du Sud, mais que cela faisait partie de l'accord économique longuement négocié entre l’association (EPA) et l'UE. Sans cet accord, les taxes à l'importation de l'UE pour d'autres espèces de poissons pêchés dans les eaux sud-africaines seraient à la hausse. «Progrès régulier» à sécuriser l’EPA sont toujours en cours avec les prochaines interventions prévues dans les deux semaines à venir. L'Afrique du Sud négocie actuellement en tant que membre du groupe de SADC EPA (composé également de l'Angola, du Botswana, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie, du Swaziland). Le Botswana, le Lesotho, le Swaziland, le Mozambique était conforme à une EPA intérim de région-à-région avec l'UE en 2007, mais l'Afrique du Sud n'a pas adhéré à l'accord en raison d'une série de désaccords sur certaines dispositions du texte. En attendant l'UE - le commerce d'Afrique du sud est protégé par l'Accord sur le commerce, le développement et la coopération (ACDC) signé en 1999, et pas par l'accord de Cotonou, comme c’est le cas pour les autres pays ACP.
Source : BD Live En savoir plus [EN] UE : Accord historique sur la politique de la pêche
- EPA - la clef de la stratégie commerciale à valeur ajoutée des Bahamas
2013-06-10 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Les autorités des Bahamas veulent intensivement positionner le pays comme un emplacement stratégique sur la chaine de valeurs globales, et les Accords de partenariat économique (APE) avec l'UE, figurent en évidence à cet égard, a dit le ministre des services financiers des Bahamas, Ryan Pinder, lors de l'ouverture le 29 mai d'une réunion de validation à Nassau, auquel les dépositaires de non-état ont rencontrés des autorités nationales pour discuter à terme les détails de l’accord de la mise en oeuvre du plan national. Dans son adresse, le ministre Pinder a souligné « le potentiel énorme » pour les Bahamas en accroissant les séquences de valeurs globales et les occasions que l'APE présente pour que le pays réalise ce potentiel. Dans ce contexte, le ministre Pinder a mis en valeur les points forts des Bahamas, comme le fait que le pays a longtemps été l'un des principaux centres financiers internationaux du monde, ou le potentiel de zone de libre échange du pays - le Bahamas libre et grand, une zone de 230 mille mètre carré de libre échange qui sert de location importante aux affaires internationales. « Les Bahamas projettent pour des occasions liées aux séquences de valeurs globales, et à cet égard se positionne activement pour profiter des forces que j'ai identifiées, » a conclu le ministre Pinder. Les séquences de valeurs globales se sont levées à la proéminence au cours des dix derniers années et plus, et se rapportent à l'organisation internationale de la production (vente y compris distribution de postproduction) qui est de plus en plus dispersée à travers des pays. Un effet important de la segmentation du processus de production au travers des pays a été la spécialisation, dans les pays donnés, dans des activités ascendantes et/ou descendantes.
Source : CARIFORUM
En savoir plus [EN] APE: Les Bahamas en train de finaliser le plan d'action national
- Débat sur les transferts de fonds vers l’Afrique
2013-06-10 Catégorie(s) : Politique ACP-UE
Environ 120 millions de personnes en Afrique bénéficient chaque année de transferts de fonds envoyés par leur famille et leurs amis qui ont quitté leur pays d’origine, ce qui revient à un total de 60 milliards de dollars (€45,3 milliards ) en 2012. Les vrais chiffres sont probablement bien plus élevés étant donné que les transferts au départ et à destination de l’Afrique ne sont que peu recensés et que les canaux officiels demeurent les plus chers au monde. Dans une tentative d'aborder ces inexactitudes, la Banque mondiale a organisé une réunion visant à mieux comprendre l’ampleur des transferts de fonds vers l’Afrique et en son sein, à diminuer le coût des transactions et à exploiter l’impact des transferts de fonds sur le développement. La réunion, organisée à Bruxelles le 16 mai, a rassemblé des organisations de diasporas, des représentants de pays, la Commission européenne et des organisations internationales. Les participants ont examiné différentes solutions visant à diminuer les coûts des transferts, notamment en améliorant l’accès aux zones rurales grâce au réseau postal et aux technologies mobiles. Ils ont également discuté des options permettant d’exploiter l’impact des transferts de fonds sur le développement en améliorant les connaissances financières et en émettant des obligations pour les diasporas. En plus, une base de données a été développée sur le coût de l’envoi et de la réception de fonds de et vers 28 pays africains afin de renforcer la transparence des transactions financières vers l’Afrique : "Send Money Africa". Un institut spécialisé contribuera à ces développements à travers la recherche appliquée, l’assistance technique, l’implication du secteur privé et des activités de plaidoyer. L’établissement de l’Institut africain pour les transferts de fonds (AIR) a été approuvé par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA en juillet 2012. La réunion du 16 Mai a été organisée par la Banque mondiale dans le cadre du projet visant à soutenir l’établissement de l’AIR. Le projet est issu du Partenariat Afrique-UE sur les migrations, la mobilité et l'emploi et bénéficie du soutien financier de l’UE.
Source : Partenariat Afrique-UE En savoir plus La stratégie commune Afrique-UE Briefing de Bruxelles: Migration
- L’UE tente de renforcer l’accord de l’ONU sur le climat en 2015
2013-06-10 Catégorie(s) : Environnement
Tous les pays devraient exposer leurs projets de réduction des gaz à effet de serre à long terme l’année prochaine, en avance sur ceux de Washington, en vue de relancer la lutte au point mort contre le changement climatique, a proposé l’Union européenne le 28 mai dernier. L'UE a déclaré que, d'ici la fin 2014, tous les pays devraient décrire dans les grandes lignes les engagements nationaux en matière de limitation de l'augmentation des gaz à effet de serre pour l'après-2020. L'établissement des engagements l'année prochaine devrait octroyer du temps pour une révision de chaque projet national avant l'accord de 2015, selon l'Union. Des projets nationaux devraient être facilement comparables de sorte qu'ils puissent, si nécessaire, être renforcés après révision, a expliqué l'UE dans une communication officielle aux Nations unies. Selon la proposition des États-Unis du mois dernier, moins exigeante que l'approche de l'UE, chaque pays devrait simplement fournir une « contribution » à l'accord de 2015, peut-être d'ici la mi-2015, en vue de permettre une révision non contraignante pendant quelques mois. Selon Washington, les gouvernements passeront à l'action plus facilement s'ils peuvent définir eux-mêmes des programmes de réduction des gaz à effet de serre, que si des arbitres extérieurs les leur imposent. Des représentants de l'UE craignent que ces politiques nationales ne sapent l'ambition de l’accord. En 2011, près de 200 pays ont convenu en 2011 d'aboutir d’ici la fin 2015 à un pacte de l'ONU visant à ralentir le réchauffement de la planète grâce à des limitations qui prendront effet à partir de 2020. En 2015 les parties de la 21éme session de la Conférence des Nations unies pour le changement climatique devraient s'accorder sur un cadre législatif pour la seconde série de réduction d'émissions.
Source : Euractiv
En savoir plus Accord à Durban sur un pacte mondial pour 2020
- Dépenser des millions pour la lutte contre la malnutrition
2013-06-07 Catégorie(s) : Politique de développement
£132 millions (€154,3 millions) – c'est le montant que la Grande-Bretagne devrait dépenser par an jusqu'à 2020 afin de s'engager pour lutter contre la malnutrition dans les pays en voie de development, a déclaré le groupe de charité « Save the Children » avant un sommet sur la faim, prévu le 8 juin à Londres. En outre, l'organisme de bienfaisance donne à penser que les pays riches devraient dépenser une somme supplémentaire de € 773 millions par an d'ici 2020 sur la nutrition de base. Les aides pour la nutrition de base représentent seulement 0,4 % de l'aide publique au développement totale Britannique, qui a représenté €96 milliards l'an dernier. Le rapport de Save the Children, "Food for Thought", publié lundi (27 mai), affirme que l'impact économique global de malnutrition peut être de €97 milliards. Les enfants qui souffrent de la malnutrition vont gagner 20 % de moins comme adultes comparées aux ceux qui ont été bien nourris. Ceci, disent-ils, signifie que la malnutrition agit comme une barrière à la croissance économique. Les estimations suggèrent que dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l'incidence de la malnutrition pourrait diminuer le PIB de 2 à 11 %, a déclaré l'organisme de bienfaisance. Malgré les énormes progrès dans d'autres domaines, par exemple une diminution de moitié du nombre des décès d'enfants durant les deux dernières décennies, l'organisme de bienfaisance dit que la malnutrition est un vrai barrière au développement.
Source : Euractiv
En savoir plus [EN] Lire le rapport [EN]
- Le développement va de pair avec des négociations de paix
2013-06-07 Catégorie(s) : Politique de développement
La pauvreté s’aggrave fortement en l’absence de paix et de sécurité. L’UE devrait donc non seulement apporter une aide au développement, mais également s’impliquer activement dans la négociation de solutions aux conflits, a déclaré le représentant spécial de l’UE pour la Corne de l’Afrique. Lors d'une conférence de haut niveau sur le rétablissement de la paix et la médiation, Alexander Rondos a précisé que l'UE devrait s’impliquer de manière plus décisive dans les processus de paix en tant qu'acteur à part entière et améliorer sa capacité de médiation. Mettant à profit son expérience après 18 mois dans la Corne de l'Afrique, M. Rondos a déclaré qu'il s'agissait du seul levier qui puisse être utilisé dans des pays où l'UE ne peut pas avoir recours à la perspective d'un accord d'association. « Afin de nous engager dans une conversation en faveur d'une paix durable, nous devons dire : Si vous voulez que nous vous [apportons de l'aide au développement], nous avons également intérêt à instaurer une paix durable dans la Corne de l'Afrique », a-t-il indiqué, en préconisant la présence de voisins régionaux à la table. La Corne de l'Afrique, à savoir le Djibouti, l'Éthiopie, l'Érythrée, la Somalie et le Soudan, est aux prises avec de nombreux conflits et des défis humanitaires. La région est propice aux sécheresses, à l'insécurité alimentaire ainsi qu'aux conflits territoriaux et interethniques. Elle est l'un des bénéficiaires les plus importants de l'aide au développement et des secours humanitaires. L'Alliance globale pour l'Initiative Résilience (AGIR), soutenue par l'Union européenne, a vu officiellement le jour le 6 décembre 2012. L'Alliance entend répondre à l'insécurité alimentaire chronique dans la région en créant des synergies entre les actions d'urgence et les stratégies de développement à long terme.
Source : Euractiv
En savoir plus En savoir plus sur l'AGIR
- EU: Plus grand importateur de produits agricoles des pays en voie de développement
2013-06-07 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
En 2012, l'UE a été, le plus grand importateur mondial de produits provenant de pays en développement, selon le dernier rapport de la Commission Européenne sur le contrôle de la politique agri-commerce, intitulée "Agricultural Trade en 2012 : une bonne histoire à raconter dans une année difficile?" En moyenne, entre 2009 et 2011, 72 % des importations de l'UE sont issus des pays en développement (€67 milliards), nettement au-dessus de la part de 43 % dans les importations agricoles totales de la « Big 5 » pris ensemble (Canada, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et Japon).
L'UE reste le plus gros importateur mondial de produits agricoles, avec des importations atteignant un niveau record de €102 milliards, seulement 3 % de plus qu'en 2011. La Russie demeure le deuxième marché d'exportation de l'UE, avec une part des exportations de 10 %, ceci depuis 2009. Elle est suivie par la Suisse (6 % des parts), la Chine et le Japon.
EU: Nouveau record en excédent du commerce agricole
Après un passage d'importateur net agricole en 2009, à celui d' exportateur net en 2010, l'UE a atteint en 2012 un nouveau record : un surplus en commerce agricole atteignant €12,6 milliards. Cela signifie une addition de près de €8,9 milliards à l'excédent de 2011.
UE: deuxième plus grand exportateur agricole mondial
L'UE était derrière les États-Unis, avec des exportations atteignant un niveau record de plus de €114 milliards, de€ 102 milliards en 2012. Cependant, le taux de croissance de 2012 a été inférieur a celui de 2011 (12 %; 17 % en 2011). L'Union Européenne continue à se spécialiser dans l'exportation de produits finis, ceux-ci représentant deux tiers des exportations agricoles totales. L’alcool et les liqueurs pèsent le plus lourdement dans le panier des produits exportés : leur valeur totale en 2012 était de €10,2 milliards. Ils sont suivis par des produits de céréales évaluées à €7,8 milliards. Autres catégories importantes de produit exporté incluant blé, produits non-spécifiques (levure), crème glacée, chocolat et confiserie, porc, fromage, produits à base de fruits et de légumes et cigares et cigarettes. La progression des exportations indique que la croissance de la demande de produits de l'UE est essentiellement entraînée notamment par les économies en développement. En outre, la dépréciation de l'Euro contre les devises principales a également aidé l'UE à augmenter ses ventes. Vous pouvez télécharger le dernier rapport de « Monitoring Agri-trade Policy », intitulé "Agricultural Trade en 2012 : une bonne histoire à raconter dans une année difficile?" en suivant ce lien : http://ec.europa.eu/agriculture/trade-analysis/map/2013-1_en.pdf
Source : Commission Européenne
En savoir plus [EN] Lire re rapport [EN]
- Les Bahamas s'associent à l’UE pour une nouvelle loi sur les pêches
2013-06-07 Catégorie(s) : Pêche Régionale
Dans le cadre du Programme ACP Fish II, financé par l'Union européenne, le ministère des ressources marines des Bahamas travaillera au développement d'une nouvelle loi sur les pêches. Une première étape dans ce processus est d'organiser une série de réunions dans toutes les Bahamas pour obtenir les commentaires du public sur la question. La série de réunions communautaires a commencé dans la capitale le 22 mai et se poursuivra jusqu'à la fin de ce mois. La loi actuelle sur les pêches n'a pas été changée depuis 1977. "Nous avons reçu beaucoup de plaintes émanant du public, ne sachant pas certaines règles associées par exemple à la pêche de « bone-fishing », la saison de la tortue et le homard ou la taille ou la saison de conque — l'ensemble du secteur public a beaucoup de préoccupations, et nous voulons y remédier", a déclaré un représentant du gouvernement. Le but de la redaction d'une nouvelle loi sur les pêches est de renforcer et d'améliorer la gestion des pêches aux Bahamas et de créer un nouveau cadre juridique, moderne et efficace. Le programme ACP Fish II met à disposition 30 millions d'euros jusqu'à la fin de 2013 pour améliorer la gestion des pêches dans les pays ACP et renforcer la coopération régionale pour la gestion des stocks partagés.
Source : L'actualité de Freeport (Grand Bahamas Island)
En savoir plus [EN] Programme ACP Pêche II [vidéo]
- Finlande: €4m pour soutenir l'intégration économique de la CAE
2013-06-07 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Le vendredi 24 mai, la Finlande a donné 4 millions d'Euros à l'organisation Trademark East Africa (TMEA) pour soutenir ses travaux de la renforcement de l'intégration économique régionale et le commerce dans la Communauté de l'Afrique de l'est (CAE) durant la période 2013-2015. TMEA est une Agence de développement financée par plusieurs donateurs travaillant avec les gouvernements, le secteur privé, la société civile et la CAE, pour réduire les obstacles au commerce dans l'ensemble du bloc de la CAE, afin d’apporter l’opportunité et la prospérité à ses 160 millions de citoyens. TMEA travaille avec plusieurs partenaires dans toute la région afin de parvenir à une croissance du commerce. La stratégie de la Finlande dans la coopération et le plan d’action d'aide au commerce mettent davantage l'accent sur le développement du commerce et de l'intégration économique régionale. Le gouvernement finlandais estime que le support au commerce dans la région en combinaison avec l'aide au secteur privé permettront d'accélérer la croissance économique et l'emploi, dans le but de réduire la pauvreté. Avec l'aide de cette subvention, TMEA et ses partenaires tentent de réduire les coûts de transport vers et au sein de l'Afrique de l'est – parmi les plus élevés dans le monde - à réduire les coûts des importations et acroître les revenus du secteur privé du commerce et du gouvernement.
L'EAC est une organisation intergouvernementale regroupant cinq pays : Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie et Ouganda. Depuis 2010, la CAE est un marché commun.
Source : TMEA
En savoir plus [EN] En savoir plus sur TMEA [EN]
- Le commerce équitable en quête de renouveau en France
2013-06-06 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Craignant une baisse supplémentaire du secteur du commerce équitable en France , les ministres en charge du développement, Pascal Canfin, et de l'économie sociale et solidaire, Benoît Hamon, ont annoncé le 29 avril un plan de soutien d’environ 7 millions d’euros au secteur en baisse. L’aide concerne tant le renforcement des capacités des petits producteurs des pays en développement que les distributeurs déjà présents sur le marché français. En cette période de crise, les Français consomment moins de produits issus du commerce équitable que les autres Européens. Ce secteur se tourne de plus en plus vers des producteurs de pays en développement pour trouver une solution de rechange. Un reportage d’EurActiv France et d’EurActiv Allemagne. La progression des ventes a fortement ralenti depuis 2007 et, avec une consommation par tête de 6,4 euros, l'Hexagone se situe loin derrière d'autres pays européens tels que la Suisse ou le Royaume-Uni, où le consommateur dépense en moyenne plus de 34 euros sur l'année. En Belgique, les ventes de produits du commerce équitable ont augmenté de 12 % en 2012, comparé à l'année précédente. Du côté des pays en développement, les circuits de commerce équitable sont pourtant devenus une réalité. Les petits cultivateurs de café, de sucre, de cacao, et de coton, des denrées dont les cours sur les marchés conventionnels sont bas, tentent désespérément d'entrer dans ces filières. « Il ne s’agit plus d’une niche », estime Ignace Coussement, de l’alliance Agricord, un réseau d'agences de développement du monde agricole.
Source : Euractiv
En savoir plus L’accès aux marchés - producteurs du commerce équitable [vidéo] Allemagne : augmentation des revenus du commerce équitable
- Les banques européennes contribueraient à l’accaparement de terres en Ouganda
2013-06-06 Catégorie(s) : Environnement
Plusieurs banques et caisses de retraite européennes connues ont financé un projet d’huile de palme en Ouganda qui a entraîné l’accaparement de terres et la déforestation, a révélé une nouvelle étude. Des grandes banques connues, telles que HSBC, BNP Paribas, Deutsche Bank et Rabobank ont transféré plus d'un milliard d'euros d'aide financière à Wilmar International, une entreprise agroalimentaire basée à Singapour, selon l'étude commandée par les Amis de la Terre. D'après le rapport, un projet d'huile de palme sur l'île de Kalangala en Ouganda, mené par Wilmar, a entraîné le déplacement de communautés locales, augmenté l'insécurité alimentaire, contaminé l'eau de sources locales et provoqué l’abattage de 3 600 hectares de forêt. La majorité des partisans occidentaux de Wilmar ont des principes de durabilité censés guider leurs investissements, mais les Amis de la Terre déplorent la lenteur de ces partisans à agir sur ces principes. Source : Euractiv En savoir plus FAO: prudence dans les acquisitions foncières dans les pays en développement Inquiètude face à l'accaparement des terres
- APE: Les Bahamas en train de finaliser le plan d'action national
2013-06-06 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Le 29 mai, une réunion de validation a été convoquée à Nassau, aux Bahamas, au cours de laquelle les acteurs non étatiques ont rencontré les autorités nationales pour discuter les derniers détails du plan d'action national pour l'Accord de Partenariat Economique (APE) avec l'Union Européenne (UE). La réunion était considérée comme une étape cruciale dans la mise au point de ce plan, qui devrait positionner les Bahamas pour mieux coordonner ses approches à l'application des dispositions de l'APE, en ce qui concerne les obligations et les avantages. La mise en oeuvre finale du Plan National de l’APE doit être soumise au gouvernement des Bahamas le mois prochain, et prendrai effet par la suite. Le plan d'action national des Bahamas puise dans le projet de la feuille de route pour la mise en œuvre de l’EPA régionale pour les États du CARIFORUM, qui identifie les grandes actions (chronologiquement) à prendre au sujet de l'EPA, mise en œuvre aux niveaux nationales et régionales. L'EPA est un accord de commerce et de développement global entre le Forum des Caraïbes d'origine africaine, des Caraïbes et les États du Pacifique (CARIFORUM) et l'Union européenne (UE) et ses États membres, signé en 2008.
Source : CARIFORUM
En savoir plus [EN] APE: Le SADC lutte pour répondre à la date limite CARICOM : coup d’accélérateur à la mise en œuvre de l’APE
- APE: Le SADC lutte pour répondre à la date limite
2013-06-06 Catégorie(s) : Commerce ACP-UE
Les ministres des Etas membres de commerce de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC) se sont réunis à Gaborone (Botswana) à la fin du mois de mai, dans le cadre de l'effort pour débattre sur l'Accord de Partenariat Economique (APE) avec l'Union Européenne avant la date limite du 1er Octobre de l’année prochaine. Les Etats d'Afrique Australe veulent accélérer les discussions, avec l'intention de parvenir à un point commun sur l'EPA en Juin de cette année. Les ministres ont évoqué la possibilité de parvenir à un compromis au sein du groupe, afin de s'assurer que les intérêts de tous les Etats membres sont pris en charge. Les fonctionnaires ont déclaré que plusieurs questions restent non-résolues et doivent encore être négociées. Celles-ci concernent notamment les règles d'origine, la protection des petites industries et la clause de la Nation la Plus Favorisée (NPF). Les États de la SADC sont considérés comme particulièrement désireux de s'assurer que les avantages et les bénéfices de la NPF, que l'UE implémente met en oeuvre en Afrique du Sud, sont répartis entre tous les membres de l'APE à être signé. Les Etats membres de la SADC ont déjà commencé les négociations sur les APE avec l'Union européenne depuis 2007, un processus retardé par de nombreux problèmes techniques et politiques au fil des ans.
Source : Bilaterals.org
En savoir plus [EN] En savoir plus sur SADC
- Fuite d’impôt: suffisant pour mettre un double terme à la pauvreté mondiale
2013-06-06 Catégorie(s) : Politique de développement
Au moins $156 billion en revenu fiscale - le double de ce qu’on aura besoin pour mettre fin à la pauvreté à travers le monde - est perdu au dépens de $14.3 trillion caché dans les paradis fiscaux, c’est ce qu’affirme le dernier rapport publié pas l’agence d’aides internationales, Oxfam. Cette perte globale en revenu serait plus que suffisant pour éliminer le taux de pauvreté de «$ 1.25 par jour » de la population mondiale classé comme la pauvreté extrême. Oxfam a aussi noté que plus de deux tiers, ou bien $12 trillion, de cette richesse globale en offshore se situe au niveau des paradis fiscaux de l’UE, y compris le Luxembourg, Andorre et Malte. « Les gouvernements affirment de ne pas avoir d’autres alternatives que de réduire les dépenses publiques et les aides de développement, mais on a découvert qu’il y a suffisamment de revenu caché sous forme d’impôts sur les comptes privés qui nous permettra, deux fois plus, d’éliminer la pauvreté à travers le monde, » confirme Natalia Alonso, le chef de Oxfam à l’UE.
Source DW.DE
En savoir plus [EN] Lire re rapport [EN] En savoir plus sur l'OXFAM
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