Secrétariat ACP
23 octobre: Conseil d’Administration du CDE
24 octobre: Journée ACP-UNIDO
25 octobre: Sous-comité sur le sucre
26 octobre: Sous-comité du développement durable
Parlement européen
23-26 octobre: Parlement Européen - Session plénière
Conseil européen
23 octobre: Conseil « Emploi, politique sociale, santé et consommateurs »
24 octobre: Conseil « Transports, télécommunications et énergie »
25 octobre: Coreper I et II
27 octobre: Coreper I
Autres événements
17 octobre: InfoPoint Lunchtime Conference - Global Impact, Global Solutions
19 octobre: InfoPoint Lunchtime Conference -The Current Urban Transition – Focus on Africa
Un an après l’adoption de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’UE et six États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les représentants officiels de l’UE et de l’Afrique du Sud se sont réunis à Johannesburg pour faire le point des progrès accomplis et réfléchir aux prochaines étapes. L’APE UE-SADC est entré en vigueur en octobre 2016 et se veut un accord asymétrique axé sur le développement. Il a été signé par six pays de la SADC sur quinze, en l’occurrence l’Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie et le Swaziland. L’APE accorde à l’ensemble de ces pays (hors Afrique du Sud) un accès en franchise de droits et sans contingent au marché européen, tout en améliorant l’accès au marché pour Johannesburg.
Après un premier tour de négociations lors du premier jour du Conseil, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a prévenu devant la presse que l’action extérieure de l’UE atteignait ses limites à cause d’un manque de financement. « Nous atteignons nos limites en ce qui concerne le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique », a déclaré Jean-Claude Juncker le 19 octobre. « Nous avons commencé à dire que nous verserions 1,8 milliard d’euros de nos poches pour aider l’Afrique, puis nous sommes passés à 2,5 milliards, puis à 3,1 milliards d’euros, avec de l’argent fourni par la Commission en restructurant le budget.
L’UE devrait importer des quantités records de bananes cette année, alors que la consommation atteint un niveau inégalé dans l’ensemble du continent. Les 28 pays de l’UE ont importé quelque 6,1 millions de tonnes de bananes en 2016, contre 5,9 millions en 2015 et 5,4 millions en 2014. Cela représente un taux de croissance moyen de 4 % depuis 2012, et une progression de 21 % depuis 2006. Cette tendance devrait se maintenir, puisque les importations du premier trimestre de 2017 ont progressé de 5 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres présentés à l’International Banana Congress par Carolina Dawson, du centre de recherche français Cirad.
L’Afrique et l’Europe entretiennent des relations de longue date, notamment sur la base d’une série d’accords entre l’Union européenne (UE) et le groupe des 79 pays ACP (Afrique subsaharienne, Caraïbes, Pacifique). L’Accord de Cotonou, signé en 2000 pour vingt ans, a gardé la structure de ses prédécesseurs, lorsque l’Europe négociait avec ses anciennes colonies africaines. Il repose sur trois piliers : la coopération au développement, les relations commerciales et le dialogue politique. Il y a urgence à se rendre compte que le contexte de la coopération a radicalement changé et que notre partenariat avec l’Afrique est dépassé.