La Commission européenne apportera un financement de 172,5 millions d'euros provenant du budget agricole de l'UE pour promouvoir les produits agroalimentaires de l'UE en Europe et dans le monde. 79 campagnes couvrant une large gamme de produits tels que les produits laitiers, les olives et l'huile d'olive ou les fruits et légumes seront diffusées au cours des trois prochaines années.
Les attentes et exigences des consommateurs ont un rôle à jouer dans l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique, ont indiqué les orateurs d’un événement qui s’est tenu cette semaine à Bruxelles, en Belgique. Le briefing était organisé par le Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE, en coopération avec la Commission européenne (DG DEVCO et DG SANTE), le Secrétariat ACP, CONCORD et le Global Food Safety Partnership (GFSP).
Avec des échanges agroalimentaires d'une valeur de 255 milliards d'euros en 2017, l'UE confirme pour une nouvelle année encore sa position de leader mondial en matière d'exportation et d'importation de produits agroalimentaires. Les exportations de produits agroalimentaires de l'UE se sont chiffrées à 138 milliards d'euros en 2017, soit une augmentation annuelle de 5,1 %.
L’Afrique dépense plus de 6 milliards d’euros par an pour ses importations de riz, indispensables pour sa sécurité alimentaire, alors que le continent est doté d’un grand potentiel de production, ont déploré mercredi 30 mai des experts à Abidjan. « Malgré une hausse de la production rizicole, l’Afrique importe chaque année près de 24 millions de tonnes (…) d’un coût de 7 milliards de dollars » (6 milliards d’euros), a annoncé le Sierra-Léonais Harold Roy-Macauley, directeur général d’Africa-Rice, une organisation intergouvernementale regroupant 26 pays d’Afrique de l’Ouest, du centre et de l’Est.
L’Association sud-africaine du sucre (SASA) envisage de conquérir le Royaume-Uni pour s’adapter à la fin des quotas sucriers dans l’UE, actée le 1er octobre dernier. La réforme a rendu cette partie du vieux continent moins attrayante pour les exportations de sucre brut de la Nation arc-en-ciel qui figure parmi l’un des producteurs les moins chers du monde.
Dans le cadre de sa mission de qualification du poisson de notre pays,le ministère de la pêche, de l'aquaculture et de l'Economie maritime á travers l'Office National du Contrôle Sanitaire des Produits de Pêche a procédé cette semaine á la remise de deux fabriques de glaces et d'une chambre froide â la société Jasmin Trading House. La seule usine de fabrique de poisson répondant aux normes sanitaires lors de la récente visite des experts de l'Union Européenne.
L'Union européenne a accepté d’octroyer au Mozambique un montant de 30 millions d'euros (environ 37 millions de dollars) pour soutenir sa campagne d’amélioration de la nutrition au cours des quatre prochaines années. La lutte contre la malnutrition chronique est engagée par le ministère de la santé, par le biais de l’Institut national de la santé (INS). Geert Anckaert, chef des opérations du secteur Développement économique et gouvernance de la délégation de l'UE à Maputo, a annoncé ce financement jeudi, lors du lancement d'un projet d'évaluation des politiques et des programmes nutritionnels.
La Gambie et la FAO ont lancé mardi dernier un projet de € 4,4 millions pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition en Gambie à travers la "fortification alimentaire", en d'autres termes des aliments enrichis. Ce projet financé par l'Union européenne (UE) tend plus particulièrement à améliorer la situation alimentaire des femmes et d'es enfants dans les régions North Bank et Central River, rapporte Foroyaa Newspaper.
Afrique, Caraïbes et Pacifique : le partenariat aidera les pays à passer de la viande de brousse à des sources alternatives de protéines animales. Lancé le mardi 10 octobre à la FAO, un programme impliquant plusieurs partenaires et estimé à 45 millions d'euros vise à aider les pays des régions Pacifique, Afrique et Caraïbes à mettre un terme à la chasse non durable des animaux sauvages, à protéger leur héritage naturel et à renforcer les moyens d'existence des populations, ainsi que la sécurité alimentaire. Financé par la Commission européenne, le programme qui s'étalera sur sept ans, est une initiative du Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
Le plus grand potentiel agricole inexploité est en Afrique. Le continent devrait devenir le grenier à grain du reste du monde selon le responsable d’une société d’engrais. Svein Tore Holesther, président de Yara, une multinationale spécialisée dans les engrais et la nutrition des cultures, estime que le développement de l’agriculture africaine et les technologies numériques, comme l’agriculture de précision, sont les meilleurs moyens d’augmenter la production agricole mondiale. « Nous voyons toujours le potentiel d’augmentation de la production et de la durabilité en Europe, le plus grand potentiel est selon nous en Afrique », souligne le président de Yara. « Aujourd’hui, 29,6 milliards d’euros sont dépensés tous les ans pour l’importation d’aliments, mais il existe un potentiel non exploité immense pour une productivité augmentée, puisque 65 % des terres arables du monde se trouvent sur le continent africain. » Pour lui, le défi sera de rendre les petits exploitants africains plus productifs et leurs pratiques plus durables, ce qui prendra du temps.