Angel Gurria, secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a remis aujourd'hui à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, le rapport du comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE sur la politique de développement de la France entre 2013 et 2018.
La place de l’aide au développement dans le nouveau budget de l’UE ainsi que la réorganisation de ses instruments de mise en oeuvre inquiètent les ONG. La Commission européenne vient de présenter son cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027. Elle propose de consacrer 123 milliards d’euros à l’action extérieure, soit une hausse de 27 % par rapport au budget extérieur. Face à l’incertitude provoquée par la sortie du Royaume-Uni –l’un des plus grands contributeurs au budget de l’UE et à la politique de développement – cette nouvelle est perçue comme un succès modeste par les groupes de la société civile.
L'Union européenne a accepté d’octroyer au Mozambique un montant de 30 millions d'euros (environ 37 millions de dollars) pour soutenir sa campagne d’amélioration de la nutrition au cours des quatre prochaines années. La lutte contre la malnutrition chronique est engagée par le ministère de la santé, par le biais de l’Institut national de la santé (INS). Geert Anckaert, chef des opérations du secteur Développement économique et gouvernance de la délégation de l'UE à Maputo, a annoncé ce financement jeudi, lors du lancement d'un projet d'évaluation des politiques et des programmes nutritionnels.
La Grenade et l'Union européenne ont signé un accord d'un peu moins d'un million d'euros (3,3 millions de dollars des Caraïbes orientales) visant à soutenir le programme de réforme de la gestion des finances publiques (GFP) du gouvernement, ainsi que le prévoit sa stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. La GFP soutient généralement la stabilité budgétaire et macroéconomique, oriente l’affectation des fonds publics aux priorités nationales, participe à l’efficacité de la fourniture des services publics et permet la transparence et le contrôle des fonds publics et de leur utilisation. La transparence, la bonne gouvernance et le contrôle budgétaire comptent parmi les objectifs du plan d’action GFP de la Grenade.
Le président du Niger, Issoufou Mahamadou, a procédé mercredi au lancement des travaux de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Niamey.Ce projet dénommé Goudel IV, d’un coût global de 51,79 milliards de Fcfa devrait permettre à terme, une desserte en eau potable de la ville de Niamey à hauteur de 100% à l’horizon 2021.
Lors de la conférence de presse organisée jeudi 12 avril à Paris au siège de l’Agence française de développement (AFD) pour présenter les résultats 2017 de l’institution, son Directeur général Rémy Rioux affichait une légitime satisfaction : les engagements de l’AFD pour 2017 s’affichent encore à la hausse, ayant désormais franchi le seuil symbolique des 10 milliards d’euros (à 10,4). Et l’Afrique reste au premier rang des récipiendaires, avec 5,2 Md€ d’engagements. Avec une hausse de 11 % de ses activités en 2017 et de 25 % sur les deux dernières années, les engagements de l’Agence française de développement ont donc atteint 10,4 milliards d’euros, dépassant le seuil symbolique des 10 milliards.
En déplacement au Zimbabwe, M. Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du développement, rencontre le président, M. Emmerson Mnangagwa, et se rend sur le site de projets financés par l'UE. De nouveaux programmes d'aide, financés par l'UE à hauteur de 23 millions d'euros, seront lancés pour améliorer l'accès de la population aux services de santé ainsi que les moyens de subsistance.
L’Aide publique au développement (APD) française est en déclin. Ou plutôt, était en déclin, puisque la loi de finance 2018 a inversé la diminution sur dix ans qu’avait connu le budget français de l’APD. Alors que la France continuait à peser sur les questions de développement par la vigueur de ses ONG, et par la pertinence de sa recherche, et des prises de positions théoriques ou diplomatiques, l’outil se dégradait, décrédibilisant notre discours sur la solidarité avec les pays du Sud.
Après le feu vert du Parlement européen et du Conseil, la Commission européenne entame immédiatement la mise en œuvre de son ambitieux plan d'investissement extérieur destiné à stimuler les investissements dans les pays d'Afrique et du voisinage de l'UE. Le Parlement européen et le Conseil ont approuvé le Fonds européen pour le développement durable (FEDD), qui est la clé de voûte du nouveau plan d'investissement extérieur (PIE) de l'UE. Ce plan favorisera un développement plus inclusif et durable dans les pays d'Afrique et du voisinage européen. Il stimulera l'investissement public et privé, ce qui permettra de venir à bout des obstacles à la croissance dans nos pays partenaires et de lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière.
Les agents chargés de la gestion et de l’exécution des ressources du Fonds Européen du développement (Fed) en Afrique Centrale sont en concertation à ce sujet à Douala. L’objectif globale de cette réunion qui a débuté à Douala ce mercredi 4 octobre 2017 et ce jusqu’à jeudi, est d’une part, de mettre les parties prenantes au même niveau d’informations au sujet des mutations importantes des relations avec l’Union Européenne (UE). D’autre part, cette concertation qui réunit les chefs de cellule d’Appui aux ordonnateurs nationaux et régionaux de Fed des pays de la CEMAC et de la CEEAC, compte formuler des actions visant à tirer au mieux parti, le partenariat avec l’UE et améliorer substantiellement l’absorption des ressources mises à disposition.